Tops et Flops de la semaine

VO – Sorties  du 28 janvier  2015

TOPS DE LA SEMAINE

3 – Uncanny Avengers 1, de Rick Remender & Daniel Acuña. Comme je l’ai dit dans mon guide VO de la semaine dernière, la pression du lancement de ce nouveau volume devait peser lourdement sur les épaules de Rick Remender. D’une part les ratés d’Axis font que le titre n’est guère plus attendu, d’autant plus que les futurs évènements qui prennent place dans les titres Avengers avec l’annonce de Secret Wars  retirent à la série son rôle central dans l’univers Marvel.
D’autre part les révélations sur la parenté de Scarlet Witch ont tendance à énerver pas mal de gens étant donné…puis-je dire la stupidité de la chose et pour le moment le côté sans intérêt de cette idée.

UNCANNY AVENGERS #1

Au final, Remender ne révolutionne rien dans ce nouveau volume. Il installe son nouveau cast, éprouve sa formule habituelle en établissant bien les sentiments des uns et des autres et l’évolution des quelques membres encore présents dans cette équipe.

Ainsi on assiste à une sorte (oserai-je dire) inversion entre les X-Men et les Avengers dans cet épisode par rapport au premier volume de la série par rapport à la question Scarlet Witch. Dans le premier volume les Avengers défendaient celle qu’il considérait comme l’une des leurs (en particulier Cap ou Thor) tandis que Rogue voulait juste se débarrasser de la jeune femme.

Dans ce nouveau volume, ce sont les Avengers qui sont méfiants vis à vis de la sorcière rouge et Rogue qui lui accorde sa confiance …Un joli retournement assez bien mené par Rick Remender, car logique au vu des évènements qu’il a lancé…et de la continuité de chacun. Difficile de ne pas comprendre le ressentiment de Vision contre son ex femme (traité pour la première fois depuis…bien disassembled en 2004, vous suivez Marvel c’est un bonheur…), ou le blanc seing que Rogue accorde à sa collègue étant donné ce qu’elles ont traversé ensemble dans cette équipe…

Bref logique, solide, bien amené et surtout superbement illustré par un Daniel Acuña tout simplement magique, ce nouveau volume part bien mieux que le précédent. Si la série parvient à retrouver le souffle épique de la saga des Jumeaux Apo, je serais presque enclin à pardonner les errements Axisiens de Remender…

Note :   8 /10 –

2 –   Death Vigil 6 de Stjepan Sejic. Après une absence prolongée ayant pour cause des problèmes personnels rencontrés par l’auteur, la très bonne série Death Vigil signait son retour cette semaine et à cette occasion promettait beaucoup comme le montre la couverture. Est-ce que le contenu répond à la promesse de la couverture ? qu’est-ce que vous croyez, que je vais vous spoiler ??? non mais vous rêvez ??? allez lire Death Vigil !!! ce n’est pas encore remboursé par la sécu, mais ça devrait !! car en général, c’est bon pour la santé. Je dis en général, car l’humour omniprésent jusqu’à présent laisse la place à un ton plus sérieux.

DEATH VIGIL #6

Un changement qui s’explique totalement par les choix scénaristiques de Sejic qui dévoile dans ce numéro une bonne partie de ses plans pour le titre. Les révélations se succèdent et les choix bien mystérieux de certains personnages prennent corps devant nos yeux. Dans le même temps, Sejic n’oublie pas une certaine sous intrigue concernant le personnage de Clara que l’on aurait eu presque tendance à oublier jusque là, qu’on aurait presque souhaiter oublier tant cela sous entendait des choses graves…et qui reviennent nous hanter de manière très ingénieuse ici.

Dans l’ensemble un excellent épisode et surtout essentiel pour le reste de la série.

Un seul bémol, la mise en scène de la révélation de la dernière page. A mon sens pour amplifier l’effet dramatique, il aurait sans doute mieux valu la présenter sur une pleine page et non dans une case normale. L’effet choc escompté en est de fait atténué ce qui est bien dommage car c’est un changement très important.

Note : 8.5/10 –

 

1 –  Multiversity, the Guidebook par Grant Morrison et 3000 dessinateurs. Après la lecture de ce nouvel épisode de la magique maxi-série Multiversity, j’ai envie de commencer une campagne intitulée “un bisou pour Grant Morrison” parce qu’encore une fois en refermant cet épisode maousse, j’ai juste eu envie d’embrasser mon écossais préféré  jusqu’à lui déloger les molaires, lui nettoyer le palais, lui lustrer les incisives, bref lui faire des choses que la morale et mon goût personnel réprouveraient…Mais il est très difficile de résister à cette impulsion de démonstration d’affection entre hommes virils à la lecture des travaux de Morrison sur Multiversity qui est tout simplement une lettre d’amour aux comics et à DC en particulier.

MULTIVERSITY GUIDEBOOK #1

C’est bien simple, Morrison nous rappelle ici pourquoi à la base on aime la BD et en particulier les comics produits par DC. L’approche de Morrison est à la fois transversale, horizontale et verticale.

 

Transversale alors qu’il s’adresse à l’ensemble du médium. On avait déjà vu la copie des Avengers dans un épisode, on pourrait désormais l’appeler la Terre “presque Marvel, mais pas vraiment parce qu’on a pas le droit de le dire mais presque”, nous avons droit à des dizaines de versions parallèles de Superman et de la Justice League dont une …qui est une copie/hommage/retour à l’envoyeur du Supreme de Rob Liefeld et surtout Alan Moore qui avait insufflé du Superman made in Silver Age à 120% dans cette copie stéroïdée, enfant bâtard des années 90 et descendant débilisé et incestueux de son Watchmen.

Les hommages sont tellement nombreux qu’on l’on ne sait plus où regarder, on retiendra la Terre Kirby, où Morrison centralise toutes les créations du King chez l’auteur, de Kamandi, en passant par OMAC en n’oubliant pas les New Gods, la Terre L’ill Gotham avec des versions enfantines de la Ligue, et tant d’autres, grand dieu tellement d’idées, de concepts…

Elle est aussi verticale, puisque Morrison revient sur l’ensemble de l’histoire du DC Universe en accordant à Flash un rôle central dans l’émergence des crises multiples. Il en vient à expliquer l’origine de l’univers, et ses multiples réinventions entre les mains des Monitors qui dans sa version des faits ne sont autre  que les auteurs DC devenus fous, modifiant en permanence le passé de leurs personnages au point de le rendre illisible. Il en profite d’ailleurs pour intégrer ses propres travaux dans cet ensemble, notamment Final Crisis. La place de Flash dans cette succession de crises fait que Flashpoint clôt la boucle en un sens.

Enfin, il a une approche horizontale, car il n’oublie pas de faire avancer SA propre histoire, alors que la menace qui pèse sur le Multiverse s’apprête vraiment à passer à l’attaque finale.

En clair l’approche de Morrison est multidimensionnelle, impressionnante de maîtrise, bluffante, inspirante, excitante … Allez Grant, fais pas ta pucelle et viens que je te paluche la glotte

Note :11 /10

DÉCEPTIONS DE LA SEMAINE

Il est parfois difficile de qualifier un titre de flop car il a tout de même des qualités.. Des titres qui ne sont pas des bides monstrueux mais qui clairement ne sont pas exceptionnels.

Pas de déception, mais il faut dire que j’ai pris du retard dans mes lectures comics cette semaine. Sinon, je suis persuadé que j’aurai trouvé de quoi me plaindre…Quoique de ce côté là,vous pouvez aller du côté des débats pour constater que je n”ai rien perdu de ma verve…

Note : /10 –

FLOPS DE LA SEMAINE

Pas vraiment de flops cette semaine parmi mes lectures.

Débats de la semaine

[BIG SPOILERS]

Débat N° 1 : Uncanny X-Men ou comment niquer en profondeur, à sec avec un gode à pointes en diamant le continuum espace tempsCombien de temps ? combien de fois ? hein ??? non mais sérieusement à force on est passé du n’importe quoi au ridicule, en passant par le risible et le franchement à l’ouest en oubliant pas le petit foutage de gueule éventuel et le doigt d’honneur récurrent …là on atteint un stade tout nouveau, un palier inédit, tout chaud tout beau dans le registre “ahhhh, je vais pouvoir me plaindre de Bendis…c’est bon, l’univers a encore un sens”.
UNCANNY X-MEN #30Depuis plusieurs années maintenant, Bendis joue avec le tissu de la réalité de l’univers Marvel : Age of Ultron a ouvert le bal, il a enchaîné avec l’arrivée des X-Men du passé, de la confrérie du futur et la sortie d’Angela de son derrière. Au passage il a coincé des gens du passé dans le présent, sans apparemment de moyen de revenir à leur époque, menaçant de faire exploser l’univers sans que cela n’inquiète apparemment grand monde “hein, on va tuer toute forme de vie dans l’univers…sinon y a quoi pour diner …oui très drôle ta blague Bobby…” (je crois que je viens de résumer tous les épisodes d’All New X-Men)
Uncanny X-MenAprès avoir brisé le continuum espace temps et coincé (dans tous les sens) les X-Men, Bendis nous ramène du passé un certain personnage …La question est surtout désormais : est-ce que tout cela a encore un quelconque sens puisque l’auteur semble s’en ficher complètement …A sa décharge, oui les X-Men jouent depuis les années 80 avec les voyages dans le temps sans la moindre retenue, c’est devenu un terrain de jeu où tout peut arriver, mais surtout être annulé sans vergogne ni souci…Mais je pensais personnellement que la leçon de ces dernières années était justement, on arrête de tuer l’univers en ramenant des gens du passé dans le présent …Apparemment la leçon n’a pas été retenu…On notera au passage que la jeune Tempus n’a pas encore essayé de ramener les jeunes X-Men du passé à leur époque alors qu’elle maîtrise désormais ses pouvoirs.
Débat N° 2 : New Avengers : est-ce que Marvel aligne Hank Pym sur la version cinématique ?
Dans l’épisode de New Avengers de cette semaine, Hickman continue de développer son histoire d’incursion finale alors qu’il enchaîne les révélations chocs sur la situation d’un multiverse mourant, tandis que Doom remonte à l’origine du désastre (sans réponse pour l’instant).
Mais ce n’est pas cela que je veux souligner. Non ce dont je veux débattre est le retour de Hank Pym, dans son costume de Pourpoint Jaune, qui refait son apparition après une absence prolongée …de l’ensemble des titres Marvel. Il faut dire que son exploitation désastreuse dans Age Of Ultron avait laissé un goût amer dans la bouche.NEW AVENGERS #29Dans ce numéro, Hickman révèle que son absence était justifiée, puisque il était parti à la recherche (lui aussi) de la cause de la mort du Multiverse…sauf qu’il a fait cela 8 mois plus tôt, soit juste après Axis. Et là il révèle son visage …et il a pris un sacré coup de vieux. Alors que jusque là, le personnage était représenté comme un trentenaire proche de la quarantaine grand max, il a plus l’air d’en avoir 60 ici…Et je pose donc la question de ce débat ? est-ce que Marvel modifie le personnage pour coller à la version cinématique ? Le fait est que l’importance du personnage a tendance à varier selon les époques.hank-pym-marvel-michael-douglas-antman NA

Après avoir tenu un rôle de premier plan, ses crises psycho étant une source apparemment inépuisable d’histoires, Hank Pym a été absent durant une grande partie des années 2000, à partir du run de Bendis. Il eut une présence plus notable dans les Mighty Avengers de Slott, mais depuis il a disparu dans les limbes des personnages que l’on utilise de temps en temps, pour la forme, mais qui ne font plus vraiment envie…On l’a revu récemment dans Avengers AI…avec les résultats connus pour cette série. Bref, dès que Hank Pym apparaît commune membre régulier d’une série, il semble que cela soit un signal pour les éditeurs “Pym est dans la série, merde, annulons, annulons, mais qu’est-ce que tu fais, vite, vite !!! oh non cela fait 3 épisodes, 4, on courre au désastre, vite !!!!”

A mon sens la menace est réelle car malgré ses dénégations, Marvel a une tendance réelle à vouloir coller au plus près à son univers cinéma. Si vous ne me croyez pas, regardez plutôt : Nick Fury Jr,  Coulson, Hydra qui tout d’un coup revient sur le devant de la scène, la composition des Avengers Assemble, la compo des GoG,…donc attention, nous vous surveillons.

 

LIVRES

Niveau lecture du moment, j’ai pas mal fait dans le classique avec deux monuments :

– Le seigneur des anneaux. Premier tome achevé et je dois avouer que j’ai trouvé le livre bien plus accessible que ce que j’imaginais. Certes, il y a pelotes de références que je n’entrave nullement, puisque Tolkien a bâti un monde à l’histoire riche et pluri-millénaires, mais le niveau de langage est bien plus moderne que ce que j’appréhendais.

J’avais en tête un texte un peu pompeux du début du 20e, oubliant le fait que Tolkien avait écrit cela sur plusieurs années, avec une publication finale dans les années 50.

Au final, donc, une lecture bien plus agréable qu’attendue, malgré quelques longueurs ici ou là (notamment l’interminable sortie de la Comté qui m’aura fait bailler à de multiples reprises, mais on s’en sort) qui m’a permis de me réconcilier avec la Communauté de l’anneau. J’avais en effet détesté le film à sa sortie en salle, bien trop mou à mon goût…

 

– la Horde du Contrevent d’Alain Damasio . Plusieurs jours après avoir tourné la dernière page du bouquin et dit au revoir à ce monde, ces personnages et la philosophie qui englobe le tout, je reste encore sous le choc, hanté, habité, touché, ému, bouleversé.

Rares ont été les expériences de lecture aussi intenses dans ma vie de lecteur. Réduire ce bouquin à mes pauvres mots est presque une insulte au vu de la somme considérable de travail abattue par Damasio pour accoucher d’une telle œuvre …Je n’en ajouterai donc guère plus pour ne pas ajouter l’infamie à l’insulte…Je vous dirai simplement que si vous êtes fatigués des trucs fadasses, de cette lassitude du veux lecteur qui a l’impression d’avoir tout vu/lu 100 fois, que vous êtes encore jeunes et impressionnables, alors lisez ce livre  complètement inclassable.

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Le résumé peut apparaître simple : dans un monde où le vent souffle sans cesse et avec une force sans pareille, des hordes sont envoyées aux confins du monde pour en trouver la source, l’extrême amont. Le bouquin suit dès lors la 34e horde. La dernière horde…composée de 23 hommes et femmes qui marchent jusqu’aux confins du monde depuis des décennies. Un groupe soudé par la souffrance et les épreuves qui après 30 ans de vie commune, d’une marche sans fin commence à voir le bout de la route..Au delà d’une histoire follement originale, on notera l’usage d’une syntaxe, d’un vocabulaire, d’une grammaire sans pareille.

Depuis de nombreuses années maintenant la langue française vit avec un complexe d’infériorité marquant par rapport à l’anglais, perçu comme plus facile, plus fluide, plus arrangeant avec des paresseux de la cervelle dans mon genre…Damasio a fait exploser mes craintes personnelles sur l’avenir de notre langue en montrant qu’en se contractant un peu le bulbe, on pouvait de nouveau la faire vivre, danser sous le palais, chanter sous la glotte…

Se rappeler combien elle peut être inventive, riche, si riche. Si les scribouillards dans mon genre  ( et encore je crois que c’est une insulte pour les scribouillards de me comparer à eux…) sont l’équivalent de mauvais éboueurs qui 9 fois sur 10 ratent la benne  à ordures et le reste du temps déchirent le sac pour inonder le sol d’immondices, alors Damasio est un mineur de grande profondeur qui ramène à la surface des pierres précieuses brutes avant de se transformer en jouailler sans pareil qui va les raffiner jusqu’à en tirer des diamants.

Au delà, il a même réussi à me rappeler que notre langue pouvait être d’une musicalité incroyable…ce que là aussi on a tendance à oublier submergés que nous sommes par l’anglais et nos pauvres chansonniers sans grand talent qui nous vendent de la soupe bien fade…

 – la série des Alcatraz de Branson Sanderson. Oui je change complètement de registre avec cette série de bouquins plutôt destiné jeunesse à la base, mais qui ont une saveur tout public avec des commentaires meta textuels que les adultes apprécieront. Pour le moment,je me suis envoyé les deux premiers volumes. Et après la Horde, cela m’a fait du bien de lire quelque chose de léger, pas prise de tête qui se lit sans problème comme un digestif après le meilleur repas de votre vie. On est repus mais on fait glisser un petit quelque chose de plus pour bien assurer le transit …

Al

Ce qui est amusant est que Sanderson a à la base conçu le premier volume un peu sur un coup de tête, juste pour se vider l’esprit entre deux “gros bouquins sérieux” et qu’au final il n’a pas pu s’empêcher de recommencer à créer tout un monde avec ses propres règles, ses propres types de pouvoir et surtout sa propre mythologie qui dépasse notre pauvre brise tout d’Alcatraz…De fait on brule toujours d’en savoir plus et de se jeter sur le tome suivant…L’auteur également, puisqu’il était parti sur une trilogie et qu’il vient en un mois de pondre un 5e tome (pour se détendre…).

A propos Sam 2318 Articles
Ce fan de Morrison donne ses conseils dans des guides de lectures

14 Comments

  1. Tu critiques les X-Men de Bendis mais je ne suis pas sûr que tu comprennes ce que tu lis… Si les Original X-Men sont coincés dans le présent c’est qu’ils font parti du présent. A la fin de BotA (pas le dernier épisode catastrophique celui d’avant), il expliquent que les jeunes X-Men sont encorele passé. Chose étonnante puisqu’ils sont également dans le présent. En essayant d’envoyer ceux que nous suivons dans All-New X-Men à leur époque, ils reviennent inlassablement à notre époque puisqu’ils font parti de notre époque. Dans All-New X-Men #25, on nous explique que le temps est linéaire (à cause de Beast) ce qui permet également à la Brotherhood de communiquer avec eux-mêmes dans le futur en se laissant un mot.

    Pour revenir à ça : “Mais je pensais personnellement que la leçon de ces dernières années était justement, on arrête de tuer l’univers en ramenant des gens du passé dans le présent”. Justement Bendis est en train de montrer à quel point les X-Men ont franchi une ligne qu’ils n’auraient jamais dû franchir. Et, il est facile de voir là où nous emmène Bendis à la fin de cet arc. Et ça ne sera pas effacé comme tu le sous-entends (les personnages morts n’ont pas besoin d’une réécriture du passé afin d’être ressuscité).

    Au final, je trouve ça intéressant de voir Bendis jouer avec le temps façon Doctor Who, ça change justement de ce que l’on a vu auparavant chez les mutants.

    • Théorie intéressante, mais qui repose sur l’idée que Bendis sait ce qu’il fait … et personnellement j’en doute. Concernant cet arc en particulier on sent beaucoup que l’auteur se laisse assez porter sans véritable plan bien prédéfini et je pense qu’il a recours au voyage dans le temps ici parce qu’il est arrivé dans une impasse.

      Concernant tes autres arguments, il ne me semble pas du tout que Battle of the atom ait établi que les X-men du passé appartenaient au présent comme tu l’avances. Certes, il est établi que quelque chose empêche leur retour vers leur époque, mais il était plutôt sous entendu que quelqu’un était responsable pour cette situation.

    • Je rejoins plutôt Sam, pour moi Bendis fait n’importe quoi même s’il a un plan, il change en fait constamment les règles du voyage dans le temps pour servir son intrigue du moment. Je m’explique :
      – dans Age of Ultron, le fait de changer le passé crée une nouvelle ligne temporelle qui remplace la précédente (même si y a tout un pan inexploré du plot où Ultron contrôle le présent depuis le futur), amenant à la Terre des Defenders puis au retour du Marvel Universe “normal
      – dans All-New X-Men, il explique que l’arrivée des X-Men du passé dans le futur ne provoque aucun changement (ni ligne temporelle qui remplace une autre ni lignes divergentes multiples à priori) parce que dans ce cas-là (sans le justifier), les jeunes mutants retourneront un jour ou l’autre à leur époque et tout rentrera dans l’ordre.
      – Pour la Confrérie du futur là où ça coince pour moi c’est lorsque le fils Xavier décide de s’écrire à lui-même dans le futur, vu qu’ils ont changé le passé en s’y rendant (à priori ils viennent d’une continuité qui n’avait pas connu une arrivée de X-Men et Confrérie du futur).
      – Enfin on a Eva Bell qui elle crée des nouvelles lignes lorsqu’elle se balade dans le temps, voire semble même avoir effacée le premier 2099 où elle s’était rendu.

      • euh le continuum espace-temps est bousillé, je pense que Beast a foutu encore plus le bordel ça justifie toutes remarques.

        Sinon ce n’est pas une théorie que j’avance c’est factuel, cela a été écrit dans les pages des titres X-Men de Bendis. Quant au responsable, nous savons qui c’est puisque Uatu lui a fait un jugement et qu’un procès arrive bientôt 😉

      • Je pense que tu vas devoir préciser l’épisode et la citation parce que personnellement, ça ne me dit rien du tout. Jusque là, Bendis a fait tout son possible pour ne rien révéler.

      • Bon Bendis vient d’annoncer son départ des X-Men au numéro 600, donc la question ne se poser plus vraiment …

      • Continuum cassé ou pas, Bendis montre depuis le début qu’il fait un peu comme ça l’arrange, comme la fin de Age of Ultron où il fait comme si le Wolverine et la Susan Storm rescapés de cette époque sont ceux de l’univers Marvel restauré.

    • Cela fait plus que piquer… d’où mon commentaire sur l’éboueur.
      Merci de me l’avoir signalé et j’espère que ça n’aura pas gâcher ta lecture, personnellement je sais que ça a tendance me bloquer.

  2. …. Et tes fantasmes de baisers morissonesques sont interessants…..
    Quelques suggestions pour accompagner vos ébats !!!

    The Cure : Kiss, Kiss, Kiss
    Jane Birkin : Mon amour, baiser
    Jessica Paré : Zou bisou, bisou ( la série Mad Men)
    Serge Gainsbourg : Hold up
    et bien sûr Big bisous de Carlos, chanson écrite par ľ affable Joe Dassin ! Tu nous racconteras ?

  3. Multiversity toujours étonnamment génial, par contre la partie “guidebook” est plutôt légère… mais si après Convergence on pouvait avoir une série sur la Terre-13 je serai ravi, Justice League Dark partant un peu en cacahouète depuis quelques temps… même si vu la place actuelle du “Dark” chez DC j’en doute fort.

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