Guide de lecture Comics VF : semaine du 14 avril 2021

Edito : grosse semaine en perspective largement dominée une fois encore par Panini entre séries modernes et une flopée de rééditions dans leur différentes collections…traditionnel en somme et ce n’est pas fini, puisque l’éditeur domine encore la semaine prochaine tandis que les autres se font assez discrets. 

De fait, il faudra attendre la fin du mois d’avril pour voir Urban proposer de nouveau quelque chose d’intéressant après une première semaine sympa, et si Delcourt a bien commencé le mois également, ils passent le reste du temps à puiser dans leur catalogue pour des rééditions en intégrale : Aria, Rising Stars, Hellboy…

Les autres éditeurs n’ont que peu de sorties dans le même temps, mouais, j’ai l’impression qu’il va falloir attendre mai / juin pour avoir du lourd…Ce qu’on appelle donc poliment un mois de transition. 

Sorties de la semaine : quelques sorties intéressantes cette semaine assez riche : 

  • chez Delcourt, une réédition de la série Aria sous le nom de Lady Kildare !
  • chez Panini, le retour de Conan, du Spider-Man par JMS, la série Spider-Woman ancienne et nouvelle, la fin du run de Mark Waid sur Doctor Strange et Garth Ennis qui revient sur l’univers de The Boys !

Émissions de la semaine : quatre émissions au programme de la semaine. Comme d’habitude, vous pouvez nous écouter en direct à partir de 21h soit sur notre chaîne You Tube soit notre Discord que je vous invite à rejoindre également  et sur lequel une petite communauté est en train de se créer à grande vitesse et nous partageons un peu toutes nos geekeries  :

  • mardi, un nouveau podcatch !
  • mercredi, le retour du Freaxity où Steve et Laure parlent horreur !
  • jeudi,  le Comixweekly où nous parlerons des sorties VO de la semaine !
  • vendredi, un nouveau comixity qui reviendra sur les sorties VF de fin mars/début avril !

BLISS COMICS

LE FESTIVAL DU DRAGON THE 

Date de sortie : 16 avril 2021

Prix : 17€/136 pages 

Scénario : Katie O’Neil 

Dessin : Katie O’Neil 

Episodes : 

Sollicitation : Rinn a grandi entouré·e de dragons-thé dans son village, mais tomber face à un véritable dragon est tout autre chose ! Iel rencontre Aedhan, un jeune dragon qui avait été envoyé pour protéger le village. Mais Aedhan s’est endormi dans la forêt il y a quatre-vingt ans…

Avec l’aide d’Erik, l’oncle de Rinn, et de son compagnon Hesekiel, ils vont tous enquêter sur les mystères de ce sommeil enchanté. Mais Rinn souhaite surtout aider Aedhan à accepter le fait qu’il ne pourra pas rattraper le temps perdu…

Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. 

Verdict : pour ceux qui aiment les travaux de cette autrice. 

À lire avant : il me semble qu’il y a plusieurs tomes du Dragon thé déjà publiés chez Bliss Comics. 

DELCOURT COMICS

LADY KILDARE TOME 1

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 16.95€/192 pages 

Scénario :  Brian Haberlin & Brian Holguin

Dessin : Jay Anacleto 

Episodes : 

Sollicitation : Brian Haberlin & Brian Holguin ont imaginé ce récit mêlant horreur et fantaisie mettant en scène des créatures mythiques, transposées dans le monde moderne. Il est sublimé par le dessin du philippin Jay Anacleto.

Imaginez un monde où les fées, les elfes, les démons et les magiciens existent vraiment. Ayant quitté les sous-bois de Faerie, ils se sont installés à New-York et mènent grand train dans les fêtes nocturnes qui animent la métropole, où la belle Lady Kildare – surnommée Aria – rayonne de mille feux. Un vrai conte de fée ?… Pas certain… C’est même l’horreur au pays des fées !

Avis : voilà une sortie qui me remplit de nostalgie. La série initialement appelée Aria est une de ces petites séries qui a émergé à la fin des années 90, début des années 2000 sur la fin de la mode “bad girls” qui avait agité les comics durant presque toute la décennie. Une tendance sur laquelle elle voguait…mais pas trop non plus. Certes, le personnage principal est une belle femme dotée de pouvoirs…mais cela ne va pas au-delà. En fait, avec le recul, on peut voir que les auteurs ont sans doute été plus inspirés par John Constantine que les bad girls des années 90. 

Le seul problème est que si Brian Holguin et Haberlin sont des auteurs efficaces…ils n’ont pas vraiment le pedigree, ni la profondeur d’un Moore, Delano ou Ennis. Donc ils bricolent au final quelque chose de sympathique, mais en rien de mémorable à part pour un élément : la partie graphique, puisque Aria a permis de révéler l’extraordinaire Jay Anacleto…qui n’a guère eu de reconnaissance au-delà de cette série en raison de sa lenteur de production particulièrement marquée. 

Mais quand on voit ses pages, on comprend pourquoi il ne peut assumer que peu de pages par an. Ultra détaillé, d’une finesse ahurissante, on sent que chaque page nécessite un temps incroyable pour arriver à ce résultat. Du coup l’artiste s’est beaucoup limité à des couvertures au cours des 20 dernières années. Et ces pages sur Aria demeurent l’essentiel de sa production en termes de pages intérieures. Oh, je sais qu’on me citera aussi le fait qu’il a dessiné la suite de Marvels avec Kurt Busiek (appelé l’œil de la caméra). 

Mais étant donné qu’il avait clairement modifié son style pour d’une part respecter les délais et d’autre part rentrer dans les codes graphiques de l’univers Marvel, on ne peut pas dire que c’était du grand Anacleto. Pas comme les pages présentées ici, notamment le crossover réalisé avec une certaine Angela qui contient sans doute certaines des plus belles pages que j’ai pu voir dans un comic-book…sauf que je ne sais pas si ce tome peut encore les contenir. 

Etant donné que le personnage appartient à Marvel désormais, elle ne peut plus apparaître dans ces pages, si bien que récemment les auteurs ont ressorti ces numéros dans une version modifiée pour gommer toutes les références à Angela et le résultat est juste immonde. Tout ça pour dire, que Aria, c’est avant tout une expérience visuelle. Oui, le personnage et l’univers (où magie cachée et monde réel coexistent) sont intéressants et attachants, mais ce n’est pas non plus l’œuvre qui vous marquera en tant que lecteur. La partie visuelle vous scotchera, mais le scénario est assez léger. 

Verdict : à lire. 

À lire avant : rien – œuvre indépendante

 

PANINI COMICS

CONAN LE BARBARE : DANS LE CREUSET

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 18€, 136 pages

Scénario : Zub, 

Dessin : Antônio

Episodes : US Conan the Barbarian (2018) 13-18)

Sollicitation : Conan, 

Conan échoue en terre inconnue, dans une ville qu’il ne connaît pas et dont il ne parle pas la langue, ce qui le conduit à accepter sans s’en rendre compte, de participer à un combat à mort. Quels pièges l’attendent et que devra sacrifier Conan pour survivre à l’épreuve ? Pourra-t-il compter sur les autres concurrents ou sont-ils aussi des adversaires ? Une nouvelle ère commence pour le célèbre barbare ! Après deux volumes, Jason Aaron et Mahmud Asrar ont passé la main à une nouvelle équipe artistique, Jim Zub (Avengers : Nuit Noire) et Rogê Antônio (X-Men Red). De quoi ravir les fans du Cimmérien, heureux de savourer de nouvelles histoires de leur guerrier préféré !

Avis : voici une sortie attendue sur laquelle je suis assez partagé. Attendue, car il s’agit en réalité de la suite de la série moderne consacrée au personnage de Conan, lancée par Marvel quand ils ont récupéré les droits de la license en 2018 et qui avait eu droit à deux volumes sortis en VF écrits par Jason Aaron et dessiné par Mahmud Asrar. Avec le confinement de l’année dernière, la série a été mise en hiatus pendant quelques mois et fut l’une des dernières années à revenir sur les étales des comics shops fin 2020 aux USA. 

Marvel ne s’est pas montré très pressé en l’occurrence pour assurer la poursuite de la série, surtout après le départ d’Aaron du titre, l’éditeur ayant décidé que la suite de son run consacré plus à la période King Conan ferait l’objet d’un titre à part (et donc d’un nouveau numéro 1 parce que ça peut servir). Entretemps, Marvel a décidé de confier le titre à un nouveau scénariste, Jim Zub. Je ne cite pas de nouvel artiste responsable ou régulier, puisqu’ils ont tendance à sauter au bout de quelques épisodes chez cet éditeur…

Un scénariste qui est à l’origine de mes sentiments partagés sur ce nouveau tome.  Car si j’ai adoré le run de Jason Aaron, au point que le monsieur m’a converti au Conanisme, qui me pousse désormais à tout lire sur le personnage…je n’ai jamais vraiment rien lu de Jim Zub qui me convainque jusque là. Ce n’est pas un mauvais scénariste, mais jusque-là sur ses différents travaux (Avengers et autres joyeusetés), je l’ai toujours trouvé passable sans plus. 

Ce sera donc un test, j’ai envie de poursuivre l’aventure du titre Conan moderne, d’autant que le pitch de cet arc est plus que prometteur, avec notre barbare préféré plongé dans une arène où il joue sa vie…Classique, mais avec les bons rebondissements, cela peut être tout à fait réussi. 

Verdict : à lire. 

À lire avant : rien – arc indépendant du début de la série de Aaron, si vous le voulez, vous pouvez commencer avec ce volume

SPIDER-WOMAN : L’INTÉGRALE 1977-1978

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 35,00 €, 272 pages

Scénario : Goodwin, Wolfman, 

Dessin : Buscema, Infantino…

Episodes : US Marvel Spotlight (1971) 32, Marvel Two-in-One (1974) 29-33 et Spider-Woman (1978) 1-8, précédemment publiés dans Nova 34-40, Hulk (Arédit) 27-28, et inédits)

Sollicitation : Marvel Classic, 

Nouvelle Intégrale avec la naissance d’une héroïne, au départ membre de l’Hydra ! La carrière de Jessica Drew est atypique, voici ses débuts, sur des dessins magnifiques de Carmine Infantino… avec un épisode totalement inédit et d’autres publiés pour la première fois en intégralité !

Avis : et bien, on peut dire qu’en ce début d’année, la collection des intégrales est sacrément dynamique avec pas mal de nouvelles séries qui y font leurs débuts. Ainsi, depuis début 2021, nous avons eu les lancements d’Alpha Flight, Punisher et maintenant Spider-Woman avant de s’attaquer prochainement à Excalibur…Et est-ce que cela n’en dit pas long quand la collection la plus dynamique d’un éditeur est celle qui réédite du vieux matos…Je dis ça, je le pose là et je vous laisse réfléchir. 

Au programme donc, les débuts de Jessica Drew dans les années 70, alors que Marvel commençait à développer des spin offs de ses principales franchises (c’est vers la même époque que She Hulk fait ses premières apparitions si ma mémoire est bonne). Des débuts que je n’ai personnellement jamais lus, pour une existence plus que mouvementée. Si aujourd’hui, Marvel enchaîne les séries sur le personnage, avec un succès modéré à chaque fois, sa vie a connu plusieurs phases. 

Une première série qui a durée l’essentiel des années 70 avant sa “mort apparente”, une seconde incarnation dans les années 80 et un retour dans les années 90 dont je me souviens encore car il fut publié dans un des premiers mags de Marvel France..et que je me demandais alors : mais c’est qui ? il y a une Spider-Woman…tiens ça me donne envie d’aller chercher ce fameux épisode… 

Bref, je ne sais pas trop si cette intégrale rencontrera autant de succès que celles consacrées à Spider-Man, mais comme tous les personnages, elle a sa chance. 

Verdict : à lire. 

À lire avant : rien – début du personnage !

SPIDER-MAN PAR STRACZYNSKI 4

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 36,95 €, 384 pages

Scénario : Straczynski, 

Dessin :Deodato Jr, Garney

Episodes : US Amazing Spider-Man 519-538, précédemment publiés dans MARVEL DELUXE : SPIDER-MAN – NEW AVENGERS, MARVEL DELUXE : CIVIL WAR – PRÉLUDE et MARVEL ABSOLUTE : CIVIL WAR)

Sollicitation : Marvel Icons, 

La tant attendue suite des MARVEL ICONS consacrés à l’ère Straczynski est enfin là ! Cet album recueille tous les épisodes liés à Civil War : Peter Parker a noué une relation privilégiée avec Tony Stark, mais ne va-t-il pas la payer au prix fort ?

Avis : suite espérée pendant longtemps de la réédition en Marvel Icons du run de J.M.S sur Amazing Spider-Man. Un run qui reste mon préféré sur le tisseur, qui a en quelque sorte défini ce que devait être un titre Spider-Man pour moi. En fait, j’irais même jusqu’à dire que le Peter de JMS est “mon” Peter. Sa caractérisation du personnage étant pour moi la plus attachante, un mélange réussi entre maturité de l’âge de adulte, marié au côté encore un peu infantile que Peter peut avoir par moment. 

C’est sans doute pour cela que j’ai autant de mal depuis One More Day à m’intéresser et à m’investir dans une série Spider-man, car “mon” Peter a disparu à ce moment-là. La connexion que j’avais avec ce personnage, avec qui j’ai commencé les comics, a en quelque sorte disparu. En fait, j’aime tellement ce run que oui, je vais racheter ces épisodes en Marvel Icons alors que j’ai déjà les mags contenant ces numéros ! Et puis, de toute façon, j’ai déjà les précédents tomes…donc on va pas s’arrêter là !

Et il faut dire qu’on l’a attendu ce tome. D’abord perdu avec l’arrêt de la collection, Panini avait tenté la réédition en deluxe de certains des épisodes…sans grand succès, puisqu’il n’y a jamais eu de suite à cette tentative et que nous avons ce tome 4 à nous mettre sous la dent finalement…et qu’apparemment un tome 5 contenant les derniers épisodes de JMS sur la série serait au programme !

Reste qu’il manque des épisodes dans ce tome, à savoir le crossover “The Other”, qui va être réédité uniquement en deluxe et qui n’est pas au programme des Icons…Et là, je suis partagé, d’un côté, le complétiste en moi se rebelle contre une telle décision ! Il veut les épisodes manquants ! De l’autre…ben ce crossover n’est pas très bon. Il souffre du syndrome bien connu chez Marvel de l’arc transformé en crossover par décision éditoriale dont l’auteur original a perdu le contrôle. 

Je pense que JMS avait juste prévu un arc en 6 parties à la base pour ce crossover et Marvel y a vu l’occasion de booster un peu les autres Spider-Man qui vendaient beaucoup moins que le ASM de JMS alors aux sommets des ventes. Si bien qu’au lieu d’une vision unique, nous avons eu 4 auteurs différents tâchant d’étirer autant que faire se peut une intrigue bien trop courte pour tenir en 12 parties. 

Donc vous voyez…pas vraiment de regrets…

Sinon, concernant ce tome 4, nous arrivons dans une période moins inspirée pour ce run. Ces épisodes restent bien, mais à mon sens, il y a une petite rupture dans le run de JMS après le départ de Romita Jr du dessin. C’est clairement moins prenant. L’auteur arrive à cependant à dynamiser un peu les choses avec l’intégration de Peter dans les New Avengers, il en tire partie pour faire en sorte de confronter les deux vies du personnage qui jusque là étaient restés séparés : sa vie civile et sa vie de super-héros. 

Et il y a quelque chose de magique à voir cela, la vie du personnage de nouveau évoluer. Ensuite, on entre dans la période Civil War…qui a ses hauts et ses bas…et la confrontation entre ces deux vies mènera à ce que l’on sait…

Verdict : à posséder !

À lire avant : les 3 premiers tomes !

CAPTAIN AMERICA : LE SOLDAT DE L’HIVER (MUST-HAVE)

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 14,95 €, 136 pages

Scénario : Brubaker, 

Dessin :Epting, Lark

Episodes : US Captain America (2005) 8-9, 11-14, précédemment publiés dans MARVEL ICONS : CAPTAIN AMERICA 1)

Sollicitation : Marvel Best Of, 

Captain America est engagé dans une course contre la montre face aux adeptes terroristes de Crâne Rouge. Mais un nouvel acteur, mystérieux, apparaît : Qui est le Soldat de l’Hiver et dans quel camp est-il ? Une saga majeure qui a inspiré le deuxième film Captain America.

Avis : pas mal de captain america cette semaine au programme, et on commence par la réédition d’un arc datant des débuts de Brubaker sur le titre, soit en 2005 (et oui, ça a plus de 15 ans, et oui, moi aussi je me sens très vieux quand je dis ça !) avec l’arc Winter Soldier réédité dans la collection must Have. Un choix judicieux à mon sens, tant le personnage a modelé le run de Brubaker sur la série Captain America, reprenant le rôle de Cap pendant un temps, mais aussi vu son impact au ciné. 

On comprend mieux pourquoi panini réédite ces épisodes en ce moment, alors que le show TV est en cours de diffusion. Présenter sa première véritable apparition est sans doute le choix le plus pertinent…même si le choix des épisodes me pose question. En effet, il s’agit là du second arc de Brubaker sur le titre, alors que le soldat de l’hiver fait sa véritable apparition, avant tout dans le premier arc en 6 parties. Certes, le second est aussi important, avec une enquête menée par Cap pour confirmer l’identité du personnage, mais je n’ai pas le souvenir que ces épisodes soient si importants que ça. 

Bon en même temps, je n’ai pas relu ces épisodes depuis longtemps…donc ma mémoire peut me faire défaut. Bon, je me souviens quand même que si l’épisode 10 est absent, c’est parce qu’il s’agissait d’un tie in à House of M, située dans la nouvelle continuité établie dans le cadre de cet event. C’est pour cela qu’il est exclu, car cela serait source de confusion pour le lecteur. 

En fait, mon problème avec la sélection de ces épisodes est que pour moi la première année de Brubaker sur le titre forme un tout qui tourne autour de l’apparition du soldat de l’hiver, donc en présenter simplement la seconde partie comme un point d’entrée est un peu étrange. Mais bon…à chacun de voir. 

En ce qui me concerne, tout ce que cela me rappelle est qu’il faudra que je possède ces épisodes dans une meilleure édition un jour (oui, je sais Marvel a réédité les omnibus il y a pas longtemps) et qu’il faudra que je finisse ce run run jour. Comme je l’ai souvent dit, j’ai lâché la rampe vers l’épisode 45…

Verdict : à lire. 

À lire avant : le premier arc de Brubaker sur la série. 

CAPTAIN AMERICA 1 (sur 3)

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix :  32,00€, 304 pages

Scénario : Coates, 

Dessin :Yu et Kubert

Episodes :  US Captain America (2019) 1-12, publiés précédemment dans le softcover AVENGERS)

Sollicitation : Marvel Deluxe,

L’Amérique n’a plus confiance en Captain America depuis qu’un vilain a conquis le pays avec son visage. Les choses ne s’arrangent pas quand un groupe secret, l’Oligarchie, complote pour faire accuser Steve Rogers du meurtre d’un personnage important de l’univers Marvel. Il est incarcéré, mais une nouvelle équipe s’organise pour le faire libérer. Qui sont les Filles de la Liberté et qui est à leur tête ?

Avis : comme promis par Panini le run de Coates sur Captain America débarque en deluxe…et je suis sûr que beaucoup de lecteurs qui ont commencé la lecture en mag seront ravis du changement de format pour achever le machin …Mais peut être que cela facilitera la lecture, car si je n’ai pas tenté personnellement la lecture de ce run, je n’en ai pas entendu beaucoup de bien. 

En fait, si je n’ai pas tenté le truc, c’est essentiellement parce que Secret Empire m’a laissé un tel sale goût dans la bouche que j’ai préféré éviter le personnage pendant un temps, de quoi prendre un peu de distance par rapport au bousin et revenir avec un œil neuf. Et entre temps Coates n’a guère séduit d’après ce que j’ai compris, avec une intrigue d’une lenteur assez atroce et souvent des épisodes assez vides. 

Peut être que cela passera du coup mieux en deluxe, qui réunissent une bonne douzaine d’épisodes à chaque fois. Au passage niveau artistes, on voit la politique Marvel à l’oeuvre : des dessinateurs de premier rang pour commencer, et plus on avance moins le pedigree est intéressant…Passez Francis Yu et Adam Kubert, on a eu ensuite du Leonard Kirk et une pelletée d’artistes que je ne connais pas du tout. 

Verdict : pour ceux qui veulent ce run. 

À lire avant : secret empire ? ou pas. 

THE BOYS – CHERE BECKY

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 20,00 € (édition régulière) ou 22,00€ (édition collector limitée), 160 pages

Scénario : Ennis, 

Dessin :Braun

Episodes : The Boys: Dear Becky 1-8, inédits

Sollicitation : Voici enfin la très attendue suite de la série phénomène de Garth Ennis, devenue le fleuron d’Amazon Prime en étant adaptée à l’écran. Douze ans après la série The Boys, que sont devenus Hughie et Annie ? Et quel terrible secret de ses anciens équipiers va revenir hanter Hughie ?

Avis : tiens mais quel hasard, alors que la série TV sur Amazon cartonne, Garth Ennis et Dynamite derrière décident comme ça de manière totalement fortuite de sortir du matos supplémentaire sur la franchise The Boys, avec une dernière petite histoire, un dernier secret à révéler concernant la femme de Butcher. Un personnage clé dans la saga de The Boys, le déclencheur initial de la quête du personnage, qui entraîne tout le reste…mais dont au fond on sait peu de choses.

En fait, tout ce qu’on sait, on l’a appris au travers de la mini-série consacrée aux origines de Butcher, et tout ce que nous savons d’elle est sa version du personnage. On ne la voit qu’au travers de ses yeux à lui. Cette mini est donc une bonne occasion de renverser un peu les choses et de voir comment se sont déroulés tous ces événements funestes de sa perspective personnelle…mais quel secret pourrait bien venir hanter Huggie ? 

C’est une bonne occasion de retrouver les personnages qui ont survécu à la première série, de voir ce qu’ils sont devenus et de clôturer de manière définitive un certain chapitre. Selon moi, il faut donc voir la série comme une sorte d’épilogue, où Ennis s’attarde un peu plus longtemps sur son univers. Je ne pense pas qu’il révolutionne grand chose, ni qu’il altère la conclusion que nous avons eu, c’est juste l’occasion de revoir des personnages que l’on a appris à aimer. 

Bon, reste le prix dégeu de Panin, mais à ce stade, qu’est-ce qu’on peut y faire ? 

Verdict : à lire 

À lire avant : la série intégrale de The Boys. 

ASTONISHING X-MEN : SURDOUÉS (MUST-HAVE)

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 19,95 €, 320 pages

Scénario : Whedon, 

Dessin :Cassaday

Episodes :  US Astonishing X-Men (2004) 1-12, précédemment publiés dans MARVEL ICONS : ASTONISHING X-MEN 1)

Sollicitation : Marvel Best Of, 

Joss Whedon, créateur de Buffy et réalisateur des deux premiers films Avengers, ouvre une nouvelle ère pour les X-Men ! Un remède a été trouvé pour supprimer le gène mutant : Comment vont réagir Cyclope, Wolverine, Kitty Pryde et les autres ?

Avis : grosse réédition dans la collection Must Have avec toute la première partie du run Whedon /Cassaday sur les X-Men…ou l’un des rares bons runs connus par la franchise X-men au cours des 20 dernières années. Oui, je sais, je fais disque rayé…mais le fait est que l’on peut compter les runs vraiment de qualité sur les titres X-men principaux au cours des deux dernières décennies sur les doigts d’une main…sur laquelle il manquerait plusieurs doigts…

Situé dans la continuité juste après le run de Grant Morrison, l’autre grand run de ces 20 dernières années, Whedon se situe cependant en termes de ton plus dans la lignée de Claremont que de Morrison. Là où Morrison plaçait l’évolution comme thème principal, qui alimentait toutes ces intrigues poussant justement la franchise à essayer de grandir au delà de simplement faire perpétuellement du sous Claremont, Whedon essaye de recapturer ce qui lui a plu personnellement en tant que jeune lecteur des X-Men dans les années 80. 

De fait, même si Whedon apporte pas mal de nouvelles idées, thématiquement, la nostalgie domine son run. La nostalgie pour les récits de Claremont et la manière dont il écrivait ses personnages. Certes, la patte Whedon reste bien présente, notamment dans les dialogues, mais on sent bien que les personnages eux sont ceux créés par Claremont. Et de fait, c’est la principale force de ce run, faire en sorte que nous nous attachions de nouveau aux personnages. 

Et j’aime à ressortir la même anecdote sur le sujet, la fin du run de Whedon est l’un des seuls moments où je me suis rendu compte que les personnages allaient me manquer, car je savais qu’ils ne seraient plus aussi bien écrits après ce point. Ce sont toujours eux …mais bien moins écrits, toujours moins attachants, comme de simples ombres de ce qu’ils étaient. Et je m’en rends compte à chaque fois que je relis ce run, le sentiment de perte à la fin est toujours présent. 

Par ailleurs niveau visuel, cela reste à la fois l’un des derniers vrais tafs réguliers de Cassaday, mais cela reste aussi un des meilleurs boulots de sa carrière. 

Seul bémol à mon sens et de taille : la traduction. Pour avoir lu ce run en VO, je sais que je ne le relis qu’en VO uniquement, car la traduction n’est tout simplement pas à la hauteur. L’écriture des dialogues de Whedon s’appuie énormément sur la flexibilité de l’anglais en termes de construction de mots, de jeu de mots et autres, et la traduction n’a pas su ou voulu bien le retranscrire. La VF est donc une version amputée, maladroite de la VO. 

Verdict : à lire voire à posséder mais en VO

À lire avant : je recommanderais la lecture du run de Morrison sur New X-Men (de manière générale en fait lisez aussi ce run) . Mais vous pouvez aussi commencer ici. 

DR STRANGE : CHIRURGIEN SUPRÊME

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 18,00 €, 136 pages

Scénario : Waid, 

Dessin :Walker

Episodes : US Dr Strange: Surgeon Supreme (2019) 1-6, inédits)

Sollicitation : 100% Marvel, 

Stephen Strange a récupéré l’usage complet de ses mains et il peut de nouveau être chirurgien ! Mais peut-il encore tenir son rôle de Sorcier Suprême dans le même temps ? Une saga complète pouvant être lue indépendamment de la précédente série également signée Mark Waid.

Avis : suite et fin du run de Mark Waid sur la série Doctor Strange, un run malheureusement écourté faute de ventes, ce qui fait que le personnage ne dispose plus de série régulière depuis l’annulation. Je ne m’en fais pas cependant, étant donné que le second film consacré au personnage doit arriver dans les deux ans, je suis persuadé que Strange va récupérer une nouvelle série solo prochainement. Mais c’est tout de même la première fois depuis 2015 qu’il est privé de titre, ce qui est bien dommage, car mine de rien, nous avons eu plusieurs bons runs ces dernières années. 

Jason Aaron a bien lancé la machine, bien reprise par Cates et Waid a su donner une nouvelle impulsion en injectant une direction fraîche mais respectueuse de la continuité tout en confrontant Strange à de nouveaux défis ou comme ici avec ce mini relaunch en amenant un nouveau statut quo. De fait, je parle de mini relaunch car Marvel avait relancé la série sous un nouveau nom avec Dr Strange: Surgeon Supreme pour annuler tout cela au bout de 6 épisodes. 

Et franchement nous y perdons, car ces épisodes sont vraiment très solides tant en termes de scénario que de dessin. Si jusque là, la prestation de Waid avait connu des hauts (les débuts et la fin du précédent volume) et quelques creux (l’arc avec galactus) les épisodes présentés dans ce tome se situent clairement dans le haut du panier, si bien que j’ai réellement été séduit par le résultat. Waid profite du nouveau statut quo pour créer un nouveau cast, ramener des personnages un peu mis de côté, et amener de nouveaux ennemis !

Fidèles à ses habitudes, Waid confronte ses personnages à des menaces auxquelles ils ne sont pas habitués en allant chercher des antagonistes venus d’autres galeries de vilains. Un choix assez inspiré dans le cas présent, car cela donne quelque chose de frais et surtout amène une vraie surprise quand la révélation tombe. Si l’histoire est de qualité on ne peut cependant nier que le tome souffre du fait que la série s’achève avec ces épisodes. 

On voit bien que ce n’était pas le plan prévu, car Waid plante de nombreuses sous intrigues dans tous les coins qui resteront inexploitées. Je vous rassure, l’intrigue principale qui occupe ce tome est bien résolue, mais il y a des pistes qui ne seront jamais développées, des mystères qui étaient mis en place qui restent non résolus…à moins que Waid ne récupère la balle sur un autre titre…mais lequel, car pour l’instant, il n’a plus de série chez Marvel (je pense qu’il est trop occupé comme nouvel éditeur de la branche US des humanoïdes associés). 

L’autre bonne surprise de ce tome est sans conteste Brad Walker au dessin. Je dois dire que je ne suis pas le plus fan de l’artiste en général, ou disons plutôt qu’avec lui c’est “ça passe, ou ça casse” et là ça passe vraiment bien. Je ne sais pas trop pourquoi, mais son style un peu brut de décoffrage fonctionne vraiment très bien dans l’univers magique de Strange et je pense aussi que l’artiste s’est amusé. 

Du coup, je suis très triste de voir ce titre s’achever de manière aussi abrupte. La nouvelle équipe fonctionne bien, le statut quo est intéressant, les bases posées vraiment prenantes…tout ça pour être renvoyé dans les cordes et oublié pour coller au film dans un an ou deux…

Verdict : à lire. 

À lire avant : les 4 précédents tomes du run de Waid.

STAR WARS : POE DAMERON – L’ESCADRON BLACK T01

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 26,00 €, 184 pages

Scénario : Soule, 

Dessin :Noto

Episodes : US Poe Dameron (2016) 1-7, précédemment publiés dans 100% STAR WARS : POE DAMERON 1-2)

Sollicitation : Star Wars Deluxe, 

Le héros de la nouvelle trilogie Star Wars s’élance dans sa propre série ! Qui était Poe Dameron avant d’apparaître dans le Réveil de la Force ? Découvrez-le dans le premier de cette série de trois albums consacrés au personnage.

Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. C’est du Charles Soule hors de prix, donc sans moi. 

Verdict : pour les fans de Star Wars. 

À lire avant : on va dire, avoir vu l’épisode IX pour savoir qui est Poe Dameron…mais bon, ce n’est pas comme s’il avait un rôle important au final. 

SPIDER-WOMAN T01 : MAUVAIS SANG

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 17,00 €, 112 pages

Scénario :  Karla Pacheco, 

Dessin :Perez

Episodes : US Spider-Woman (2020) 1-5, inédits)

Sollicitation : Longtemps remplacée par un Skrull, Jessica Drew est de retour ! Mais quelle est la nouvelle mission de Spider-Woman et pourquoi est-elle si difficile ? Une nouvelle ère commence pour l’un des personnages les plus complexes de l’univers Marvel.

Avis : et oui, encore du Spider-Woman cette semaine. Après les débuts de l’héroïne en intégrale, Panini publie directement en librairie la dernière série en date qui lui est consacrée et toujours en cours à ce stade aux USA. Que dire de cette dernière série ? Pour le peu que j’ai lu, c’était bien dynamique…Je dis le peu, car je m’étais contenté de lire le premier épisode en VO, qui est sorti juste avant le confinement aux USA et cela fonctionnait assez bien. 

On sentait bien que la scénariste voulait avant tout mettre l’accent sur l’action bien pêchue tout en laissant libre court à son artiste pour bien se lâcher. D’après ce que j’ai pu voir passer ici ou là, ensuite, je pense que la scénariste s’est appuyée avant tout sur l’histoire et la continuité du personnage pour essayer de nourrir son récit, ramenant quelques ennemis inattendus du passé de Jessica qui vont lui causer quelques soucis dans le présent. 

Il en ressort un titre sympathique, avec pas mal de qualités, qui bouge bien. Il ne révolutionne rien, mais si vous êtes fan de Jessica Drew, c’est un bon titre pour la retrouver. 

Verdict : à lire. 

À lire avant : rien – début d’une nouvelle série qui est consacrée au personnage. 

AVENGERS T04 : LA GUERRE DES ROYAUMES

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 18,00 €, 128 pages

Scénario : Aaron, 

Dessin :McGuinness

Episodes : US Avengers (2018) 18-21 et FCBD 2019: Avengers, précédemment publiés dans AVENGERS (2020) 1-4 et inédit)

Sollicitation : 100% Marvel, 

Alors que les Avengers sont assiégés par Malekith au cours de la Guerre des Royaumes, le nouvel Escadron Suprême d’Amérique défend Washington contre les forces de l’Elfe Noir ! Avec un épisode de dix pages inédit tiré du Free Comic Book Day 2019 !

Avis : nouveau tome de la série Avengers qui cette fois contient les épisodes ties ins à War of Realms, un event piloté par Jason Aaron, donc il a pu conserver une petit histoire importante pour sa série. Alors que j’avais lâché la série passé son premier arc, j’ai bien apprécié ces épisodes que j’avais lu dans le cadre de War of realms, alors que si l’on regarde de près, on se rend compte que le scénariste joue avant tout avec ses différentes sous intrigues sans lien avec War Of realms, et fait en sorte que l’event en lui-même soit avant tout un contexte général pour les personnages. Est-ce que cela m’a donné envie de lui redonner une chance ? Pas vraiment, en fait le sentiment est toujours le même : si vous aimez le travail d’Aaron sur le titre, c’est du même calibre, sinon passez votre chemin. 

Verdict : à lire. 

À lire avant : les trois premiers tomes + war of realms

SPIDER-MAN NOIR

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix :  22,00 €, 192 pages

Scénario : Stohl, 

Dessin :Ferreyra

Episodes : US Spider-Man: Noir (2020) 1-5, inédits)

Sollicitation : 100% Marvel,

Le héros créé par le français Fabrice Sapolsky et rendu célèbre par le film Spider-Man : New Generation est de retour ! Le Peter Parker version 1939 voyage en Europe, ce qui va l’amener à rencontrer d’autres homologues de héros connus.

Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. 

Verdict : pour les fans de cette version de Spider-Man. 

À lire avant : à priori, la mini est indépendante. Mais vous pouvez bien évidemment relire la première mini. 

BUFFY CONTRE LES VAMPIRES SAISON 8 1 (sur 4)

Date de sortie : 14 avril 2021

Prix : 20,00 €, 256 pages

Scénario : Whedon, Vaughan, 

Dessin :Jeanty, Richard

Episodes : Buffy the Vampire Slayer Season Eight 1-10, précédemment publiés dans BUFFY CONTRE LES VAMPIRES SAISON 8 : L’INTÉGRALE TOME 1)

Sollicitation : Boom! Studios, 

Joss Whedon revient à la série qui l’a rendu célèbre en prolongeant la série télé dans une saison 8 proposée uniquement en comics ! Buffy est désormais à la tête d’une armée de tueurs de vampires, près de 2000 soldats dévoués à sa cause. Mais le gouvernement n’apprécie pas les agissements de ce qu’il assimile à des terroristes.

Avis : prévu initialement en février, la sortie de ce premier tome a été repoussé…et en attendant je reprends pas du tout honteusement l’avis que j’avais rédigé à l’époque, car je suis une grosse feignasse.

Alors que Panini a lutté pendant des années pour imposer la série abandonnant même l’idée de publier l’une des saisons tellement les résultats n’étaient pas au rendez vous, ils retentent le coup en rééditant cette 8e saison qui commence à dater et alors qu’ils publient le reboot en même temps ! C’est un choix. Peut être espèrent ils soit que l’effet intégrale poussent certains à passer le cap, soit l’effet anniversaire (c’est les 25 ans de la série ! et oui, déjà…et oui ça fait mal). 


Sur le fond, les premiers arcs de cette 8e saison étaient vraiment sympas à lire, surtout pour nous autres fans de la série, ils permettaient de satisfaire notre appétit pour plus de Buffy après la fin du show TV. Et si la saison 8 s’est un peu perdue par la suite, je retiendrais toujours ces débuts très efficaces. Au niveau scénario, Whedon retrouve son bébé et donne l’impulsion avant de passer le relais à d’autres auteurs, notamment Vaughan qui signe un arc consacré à Faith et là aussi s’en tire bien. 

Si vous êtes fans de la série, vous pouvez donc y aller les yeux fermés. 

Verdict : à lire. 

À lire avant : avoir vu le show TV. 

URBAN COMICS

BATMAN BIMESTRIEL 9

Date de sortie : 16 avril 2021

Prix : 12.90€/336 PAGES 

Episodes :  BATMAN #78, #79, #80 et #81 • DETECTIVE COMICS #1010, #1011, 1012 et #1013 • FEMALE FURIES #1 à #6

Sollicitation : À la reconquête de Gotham City !

Loin de Gotham City, Bruce Wayne et Selina Kyle ont raccroché les gants et profitent de villégiatures bien méritées sur la plage. Mais la vie de héros les démange, et ils projettent de revenir arracher leur ville à Bane. Pendant ce temps, le nouveau Batman, alias Thomas Wayne, doit affronter une coalition de héros menée par Damian Wayne, alias Robin. Par Tom KING, Clay MANN et John ROMITA Jr. Après une nouvelle confrontation musclée face à Deadshot dans la jungle, Batman doit affronter à nouveau Mister Freeze. Par Peter J. TOMASI, Christian DUCE et Doug MAHNKE. Et sur Apokolips, Mamie Bonheur et ses Furies sont bien décidées à montrer que la place d’une femme n’est pas à l’arrière quand toute la planète part en guerre. Une interprétation au goût du jour d’un des pans du Quatrième Monde de Jack KIRBY, par Cecil CASTELLUCCI et Adriana MELO.

Avis : pas vraiment d’avis. Concernant Batman, on arrive presque  aux derniers épisodes de King sur Batman et étant donné que cela remonte à 2019, je dois avouer que j’ai un peu de mal à me souvenir du contenu et que je n’ai pas trop envie de me replonger dedans. Vu la sollicitation, je suppose que ce sont les épisodes où Selina retrouve Bruce et qu’ils bronzent au soleil pendant quelques épisodes avant de décider de revenir à Gotham parce qu’ils se sont assez reposés et que maintenant c’est bon ils peuvent arrêter Bane. Ils sont frais et dispos et ce n’est pas comme si un personnage important crevait dans cet arc. Côté Detective comics, j’avais lâché le run de Tomasi depuis longtemps à ce stade, et je n’ai pas vraiment essayé female furies…mais les critiques n’ont pas été très bonnes d’après le peu que j’ai entendu. 

Verdict : à lire pour soutenir le kiosque ? sauf qu’à 336 pages, on peut se demander si c’est encore du kiosque…

BATMAN JOKER WAR TOME 3

Date de sortie : 16 avril 2021

Prix : 20€/208 pages 

Scénario : James Tynion IV 

Dessin : Guillem March, Jorge Jimenez 

Épisodes : Batman #101-105, Batman Annual #5, Punchline Special #1

Sollicitation : Le Joker est parvenu un temps à ses fins en prenant le contrôle de la ville et en ruinant Bruce Wayne ! Laissé exsangue à l’issue de leur combat, Batman doit désormais rebâtir sa vie et retrouver la confiance de ses alliés comme des citoyens de Gotham. Car de nouveaux ennemis, comme Punchline et le Ghost Maker ne vont pas lui laisser le temps de reprendre son souffle !

Avis : ou sans doute le pire arc de James Tynion IV sur Batman et je n’exagère pas. Le scénariste ne vous accrochait pas sur le titre jusque là, et bien c’est encore plus mauvais ici…et il n’est pas aidé cette fois par la partie graphique. En effet, si jusque là, Tynion IV pouvait bénéficier d’un cache misère très léger en se réfugiant derrière ses artistes de grand talent, avec cet arc c’est le festival puisque les dessinateurs se succèdent, avec plusieurs artistes différents par épisode…et ne vous laissez pas avoir par ceux que je cite dans les crédits, ils n’assurent que quelques pages ici ou là. 

Ce qui fait que le scénario de Tynion IV est nu devant tout le monde sur une scène déserte et le résultat n’est pas beau à voir avec l’introduction du Ghost Maker “rival” de Batman dans une Gotham “changée à jamais” suite à Joker War. Je précise que je suis ironique dans le prononcé de cette phrase. Sur le papier, l’idée pourrait être intéressante…sauf que l’exécution est juste complètement à côté de la plaque. En gros,le scénario se résume à Ghost Maker qui débarque à Gotham parce qu’il estime que Batman a échoué. 

Et il décide assez vite de prendre Clowhunter en chasse. Donc nous avons une création chiante de Tynion IV qui poursuit une autre création chiante de Tynion IV. Pendant 5 épisodes !!! Cet arc est tout simplement mauvais. Le Ghost Maker ne dégage aucun charisme, sa philosophie est au ras des pâquerettes et ne résiste pas à un examen plus approfondi car quand on y réfléchit, on se rend compte que son comportement n’a aucun sens dans cet arc et la résolution…relève du grand guignol…

Je ne sais pas trop ce qui est arrivé à Tynion IV, lui si bon partout ailleurs et si mauvais sur cette série. Ensuite, il reste à voir comment le reste de son run sera présenté par Urban, puisqu’il s’agit là de la dernière partie de Joker’s War dans cette édition VF. Je suppose que l’éditeur va débuter une nouvelle collection Batman pour accueillir la suite de ce run… car oui, Tynion IV ne va nulle part et semble être là pour rester un moment. 

Verdict : énorme bof. 

À lire avant : les deux premiers tomes de Joker’s War

ANTIHEROS 

Date de sortie : 16 avril 2021

Prix : 10€/160 pages 

Scénario : KATE KARYUS QUINN, DEMITRIA LUNETTA

Dessin : MACA GIL

Episodes :  AntiHero TPB

 Sollicitation : Piper Pájaro et Sloane MacBrute sont deux jeunes fille de treize ans. Á première vue, tout les oppose. Piper est populaire, enjouée et optimiste. Elle est toujours prête à rendre service à ses ami(e)s. Sloane, elle, est un loup solitaire. Elle est souvent grincheuse, voire acerbe et sait très bien se débrouiller par elle-même. Lorsqu’elles ne sont pas en cours, toutes deux enfilent leur plus beau costume pour rendre justice à leur façon : Piper utilise ses pouvoirs pour faire le bien, même si elle laisse souvent derrière elle un sacré bazar ; Sloane préfère mettre son intelligence au service d’actions plus contestables. Que se passerait-il si les deux jeunes filles se retrouvaient subitement projetées dans le corps de l’autre ?! Se trouveraient-elles finalement plus de points communs qu’elles ne l’auraient imaginé ? Il n’y a qu’un seul moyen de le découvrir !

Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. 

Verdict : je ne connais pas du tout. 

À lire avant : rien – oeuvre indépendante. 

BULLY WARS 

Date de sortie : 16 avril 2021

Prix : 15€/144 pages 

Scénario : Skottie Young 

Dessin : Aaron Conley 

Episodes : Bully Wars volume one (#1-5)

Sollicitation : Tout au long de leur scolarité à Rottenville, Spencer, Edith, Ernie et bien d’autres ont dû subir les brimades incessantes de la plus grosse brute de l’école, Rufus Ruffhouse. En rentrant au lycée, ils n’auraient jamais imaginé que les choses puissent changer, que leur ennemi de toujours allait trouver plus fort que lui et devenir à son tour victime de harcèlement scolaire. Comble : lui qui pensait être le tyran le plus craint et respecté de la ville n’a même pas été convié à la célèbre « guerre des Brutes », dont Hock est l’indétrônable vainqueur depuis maintenant trois ans. Son ego en prend un sacré coup. C’est alors qu’une alliance étonnante va se faire entre Rufus et ses anciens boucs émissaires pour tenter de survivre ensemble au concours façon Hunger Games qui s’annonce.

Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie. Mais je me demande ce qui a présidé à la décision que cette série soit publiée dans la collection indé d’Urban mais que Middlewest du même auteur soit publiée chez Urban Link. 

Verdict :  autre courte série de Young destinée à un public un peu plus jeune et plus tourné vers l’humour. 

À lire avant : rien – nouvelle série.

A propos Sam 2318 Articles
Ce fan de Morrison donne ses conseils dans des guides de lectures

8 Comments

  1. Merci pour ton guide, Sam.

    Rien pour moi cette semaine.
    Ce sera mieux la semaine prochaine et surtout la semaine du 5 Mai, qui s’annonce chargée, comme l’entièreté du mois de mai d’ailleurs.

  2. Totalement d’accord avec ta critique de Joker War. Tynion IV force trop sur ses personnages qui semblent créés pour les cosplayeurs.
    Par contre, je suis impatient de lire la suite du Spider-Man de JMS.

  3. Merci pour le guide. Encore une petite semaine pour moi avec uniquement le icons de spidey. Ça fera des économies pour les prochains mois

  4. Merci pour le guide ! Mais du coup, les épisodes dans le must have sur captain par brubaker sont-ils déjà publiés dans les marvel icons de panini ?

    • Oui !normalement dans le tout premier Icons, car il s’agit là d’épisodes situés au tout début du run de Brubaker.

  5. L’integrale spider-woman me fait de l’oeil. Je me rappelle gamin de ces histoires dans Nova il me semble…

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