Tops et flops de la semaine

Bonjour tout le monde, bienvenue dans ce premier Tops et Flops de mai (mais qui porte sur les dernières sorties d’avril, les subtilités du calendrier sont vraiment une source d’étonnement continuel) avec comme toujours du Marvel et du DC mais à nouveau de l’indé, j’ai fait un effort cette semaine après le relâchement de la semaine dernière, et des critiques de séries également.

 

La satire de la semaine : Uncanny Avengers Annual #1 de Rick Remender (scénario), Paul Renaud (dessins, encrage et couleurs, intérieur et couverture alternative), Arthur Adams (couverture principale)

Si comme moi vous êtes chaque mois époustouflé par les épisodes d’Uncanny Avengers qui ont plus d’epicness en vingt pages que… ben que la plupart des sorties du mois réunies, ce premier Annual arrive comme une petite pastille de fraicheur au milieu des destructions spatio-dimensionnelles habituelle. Si l’histoire est auto-contenue des liens avec les arcs précédents existent dans le développement des intrigues relationnelles, mais l’épisode semble tout de même difficile à caser (pour le moment ?) dans la continuité de la série. Cela ne doit toutefois pas être un frein à sa lecture, et Rick Remender se débrouille assez bien pour nous faire plonger dedans avec la réponse à une question qu’on ne se posait peut-être pas : que fait cette équipe lorsqu’ils ont du temps libre ? La même chose que tous les autres héros Marvel : ils essaient de prendre du temps jusqu’à ce que la journée soit gâchée par une attaque de vilains ! Mojo obtient le rôle de trouble-fête de l’épisode, Remender l’utilisant de la seule façon dont il peut se révéler intéressant : une critique du monde de la télévision, en centrant ici ses propos sur les exigences des producteurs qui dénaturent les propositions des créatifs, avec des petites piques sur la manie qu’a Marvel d’user jusqu’à la corde les concepts et personnages qui cartonnent. De l’humour, de l’action et des invités chers à RR, les « monstres » de Marvel qu’il a déjà utilisé durant son run déjanté sur Franken-Castle et dont on rêverait presque qu’il y consacre une série… à venir suite à cet épisode ? Si c’est le cas, espérons que ce ne soit pas confié à un autre scénariste… Les dessins de Paul Renaud sont tout simplement sublimes, digne représentants du made in France qui fait des merveilles depuis quelques années de l’autre côté de l’Atlantique.

Uncanny Avengers Annual 001-000

La surprise (empoissonnée ?) de la semaine : All-New X-Men #26 de Brian Michael Bendis (scénario), Stuart Immonen (dessins, intérieur et couverture), Wade von Grawbadger (encrage), Marte Gracia (couleurs) :

Et voilà, Bendis a recommencé, il m’a encore eu ! Après m’être lamenté pendant Trial of Jean Grey qui était une véritable montagne russe qualitative et le numéro anniversaire du #25 dont l’absence de scénario était sa force puisque le but avoué était de laisser des dessinateurs talentueux s’éclater, Bendis écrit un numéro intéressant avec ENFIN une bonne utilisation du Cyclops adulte qui a ENFIN une interaction un minimum subtile avec la jeune Jean. Ajoutez à ça qu’ENFIN il y a des liens avec Battle of the Atom, ainsi que les dessins toujours géniaux de Stuart Immonen, et vous obtenez un épisode engageant pour poursuivre la série… mais attention à la douche froide dans la suite de l’arc, Bendis s’est fait un spécialiste des introductions intéressantes qui se tirent ensuite en longueur inutilement avant de tomber à plat pour servir de conclusion. À lire donc, mais je décline toute responsabilité si la suite ne vous plaît pas !

 All-New X-Men 026-000

Le délire visuel de la semaine : Silver Surfer #2 de Dan Slot (scénario), Mike Allred (dessins et encrage, intérieur et couverture), Laura Allred (couleurs) :

La série passe la seconde aussi bien au niveau scénario que folie et gagne en complexité et en délire. Clairement, cela ne fonctionnerait pas autant sans le trait si particulier de Mike Allred qui est fidèle en lui-même, avec une mention spéciale pour la menace qui est dépeinte ici tout en puissance et en charme. Dan Slot lancent des pistes semblent lancées également pour le long terme sur la série qui ne s’adressera pas à tout le monde, donc si vous n’avez pas de goût pour l’originalité passez votre chemin ! (j’assume la gratuité agressive de toute la subjectivité de cette dernière remarque !)

 Silver Surfer (2014-) 002-000

Le twist de fin de la semaine : Origin II #5 de Kieron Gillen (scénario), Adam Kubert (encrage et dessins, intérieur et couverture), Frank Martin et Rain Beredo (couleurs) :

Puisqu’on en est aux miracles chez les X-Men, une véritable épiphanie a eu lieu : Kieron Gillen a écrit un truc lisible, et je dirai même que ça devient intéressant sur la fin ! Je suis de ceux qui pensent que Gillen est une fraude lorsqu’il écrit du super-héros Marvel, ses X-Men comme ses Iron Man sont pénibles comme la mort à lire, le peu de Journey Into Mystery dont on m’a tant vanté les mérites que j’ai lu étaient lourds et inintéressants du côté de l’histoire, sauvés uniquement par l’écriture d’un Kid Loki malicieux mais plombés par la lourdeur des informations à assimiler, et les deux premiers Young Avengers que j’ai tenté semblaient complexes pour faire complexe… Mais là, ça va. Les deux/trois premiers numéros sont inutiles et compressibles en un seul, mais le tout est agréable, voire même intéressant, à lire. Pas fou d’originalité, ça use de ficelles déjà vues ailleurs et renforce cette impression que tous les personnages Marvel qui sont un tantinet vieux se sont rencontrés un jour ou l’autre, parfois envers la logique de la continuité, mais la fin arrive à être assez prenante pour que l’on soit intéressé par la suite… car oui, la mini-série a clairement été écrite dans l’optique d’une suite, là où le Origin premier du nom se suffisait à lui-même tout en laissant des portes ouvertes avec sa révélation finale, qui d’ailleurs malmène pas mal la continuité par rapport à ce qu’on savait déjà. Les dessins d’Adam Kubert sont le point fort incontesté de cette mini-série, un véritable régal pour les yeux, et la couleur assure une certaine continuité graphique avec la précédente dessinée par son frère. Si on ne gagne pas un moment inoubliable en lisant les pages de cette histoire, on ne perd finalement pas non plus tout son temps comme on a pu le craindre au début. À réserver aux fans de Wolverine et ceux d’Adam Kubert.

Origin II 005-000

La première apparition dans les New52 qui va faire hurler les fans de l’ancienne continuité de la semaine : The Flash Annual #3 de Robert Venditti et Van Jensen (scenario), Bret Booth (dessins, intérieur et couverture), Ron Frenz (dessins), Norm Rapmund et Livesay (encrage), Andrew Dalhouse (couleurs) :

D’ordinaire je ne lis pas Flash, mais le retour d’un personnage central de la mythologie du personnage et mon amour des récits mélangeant présent et futur possible m’ont poussé à tenter cet Annual, la nouvelle équipe créative officiant dessus aidant également à espérer un jumping point. Je préfère prévenir tout de suite, les puristes de l’ancien univers DC, qu’ils soient fans de Flash ou des Teen Titans, vont crier tout comme ceux qui détestent les personnages modifiés pour coller aux films/séries… Vous le vouliez, Wally est de retour, mais il est méconnaissable… Concernant l’histoire en elle-même, on suit Barry Allen dans le passé et dans le futur pour une conclusion qui invite à suivre les prochains épisodes de la série, le récit formant un prologue à un arc à venir. Une lecture en demi-teinte pour moi, ça fait le job mais la double-ration de page est inutile, tout ça aurait pu tenir en format de 20 pages, sans compter que je suis très dubitatif sur le changement drastique de Wally en question comme de la relation entre Barry et Iris dans le futur dépeint. Rien n’empêchera les scénaristes de proposer quelque chose d’intéressant, mais Wally est tellement changé qu’ils auraient très bien pu donner un autre nom au personnage sans que ça change grand-chose…

The Flash (2011-) - Annual 003-000

La bombe de JMS de la semaine : Dream Police #1 de J. Michael Staczynski (scenario), Sid Kotian (dessins et encrage, intérieur et couverture), Bill Farmer (couleurs) :

Si vous avez écouté le dernier Comixweekly (et ne pas le faire serait une hérésie vu la team de bôgoss qui officie dessus !) l’enthousiasme de mes collègues sur cette nouvelle série ne vous aura pas échappé. Sur leurs conseils avisés j’ai tenté l’expérience et je ne peux que vous encourager à faire de même, c’est tout simplement excellent ! JMS nous entraîne dans le monde des rêves, et plus particulièrement de côté de la « police des rêves » (la Dream Police du titre quoi) et de leur quotidien pas comme les autres. En un seul épisode JMS plante le décor, et quel décor ! L’espace d’une petite vingtaine de pages un véritable monde avec ses codes et ses mystères se dévoile sous nos yeux. Vous allez me dire « ça sent le copié d’Inception tout ça, je préfère passer mon tour » et vous auriez bien tort, les enjeux sont ici tout autre et très prenant dès la fin de ce numéro. Et histoire d’immerger davantage le lecteur dans l’histoire, un petit sondage assez original (mais qui n’a rien à envier à celui de notre site, faut pas pousser :p) prolonge l’expérience une fois la dernière page d’histoire tournée. J’attends déjà la suite avec impatience, j’en rêve presque la nuit (ho ho ho) pour vous dire l’enthousiasme qui aura été le mien à la fin de cette lecture !

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La série vampirique de la semaine : V-Wars #1 de Jonathan Maberry (scenario), Alan Robinson (dessins et encrage, intérieur et couverture), Jay Fotos (couleurs) :

Depuis quelques années la mode est aux vampires et aux zombies dans les comics comme dans d’autres médias, le (seul ?) bon côté de cette surabondance étant un besoin constant d’originalité dans les projets pour se démarquer, pour le meilleur comme pour le pire. V-Wars pourrait bien jouer dans la catégorie du « meilleur » avec un scénario qui rappelle un tantinet World War Z (le film, pas le livre…) mais qui part tout de même sous de meilleurs auspices : le personnage principal se retrouve chargé par le gouvernement des États-Unis de découvrir la cause de l’infection qui transforme les humains en vampires, ou Bloods comme ils se font appeler, depuis quelques semaines et d’en trouver un remède. Jusque-là rien d’exceptionnel, mais d’autres éléments viennent embellir le tableau : un virus qui ne transformerait pas lui-même les humains mais activerait un gène endormi, des factions pacifistes et bellicistes dans les deux camps et des intrigues politiques, complots et assassinats à la clé, qui sous-entendent que toute l’affaire est bien plus complexe qu’elle n’en a l’air.

V-Wars 001-000

La mini-série à licence de la semaine : Battlestar Galactica: Six #1 de J.T. Krul (scenario), Igor Lima (dessins et encrage), Alex Guimaraes (couleurs), Jenny Frison (couverture), Chris Bolson (couverture alternative) :

Je n’ai jamais lu un seul comic-book adapté d’aucune des différentes séries Battlestar Galactica, mais l’optique de découvrir les origines secrètes d’un des plus emblématiques des personnages de la « série moderne », monument de science-fiction que tout fan du genre se doit de regarder au moins cinq fois dans sa vie, a suscité mon intérêt. Non pas que cela soit vraiment indispensable, je ne m’attends pas à avoir un éclaircissement nouveau qui remettrait en perspective la vision que j’en avais, mais le plaisir de plonger à nouveau dans cette univers riche étant trop tentant. On nous promet donc de nous révéler les origines de Six, la séduisante Cylon qui fut un peu l’égérie de la série sous les traits de Tricia Helfer, à travers une narration qui met en parallèle plusieurs périodes de sa vie, une technique classique mais qui ne paie pas de mine ici. Une lecture à réserver aux fans de la série, les autres n’y trouveront que peu d’intérêt et ne saisiront pas certaines allusions.

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2014, les odyssées gratuites de l’espace : Pour le Free Comic Book Day de cette année Marvel capitalise à mort sur les Guardians of the Galaxy, avec deux parutions qui leurs sont dédiées :

Free Comic Book Day: Rocket Raccoon de Skottie Young (couverture)

Histoire 1 : Joe Caramagna (scenario), Adam Archer (dessins, encrage et couleurs)

Histoire 2 : Joe Caramagna (scenario), Ty Templeton (dessins et encrage), Pete Pantazis (encrage)

Et si on faisait un épisode sur Rocket Raccoon (et Groot, injustement boudé par le titre) à la Disney aussi bien graphiquement que scénarisitiquement ? Attention, rien de péjoratif ici, je parle d’une production Disney avec un D majuscule en taille police 58 et en gras, soit un design soigné et une histoire appréciable par les petits et les grands avec des personnages hauts en couleur et un récit à rebondissements rythmé et prenant. C’est un peu l’impression que j’ai eu en lisant cet épisode. Oubliez les Guardians of the Galaxy qui ne sont mentionnés nulle part, Rocket retrouve des amis et ennemis aux traits animalistiques qu’il a déjà pu croiser par le passé et de nouvelles créations. Outre son compère végétal, il récupère des Guardians également les uniformes que lui et Groot avaient durant le run d’Abnett et Lanning et qui leur vont tellement bien, mieux d’ailleurs que leur look actuel. Impossible de savoir où placer ces aventures par rapport à la série de Brian Michael Bendis et on honnêtement on s’en fiche, c’est super sympathique à suivre et beau pour l’œil, c’est ce que j’aimerais lire dans la série à venir consacrée au raton cosmique et son ami homme-arbre… qui ne sera pas réalisée par la même équipe créative mais par Skottie Young, on ne perd absolument pas au change mais je me demande un peu où ils voulaient en venir alors avec ce one-shot qui appelle pourtant à une suite.

Le numéro présent également une seconde histoire consacre à Ultimate Spider-Man, mais point de Miles Morales ici puisqu’il s’agit de l’univers de la série télévisée du même nom et c’est franchement sympathique, le récit est ici encore plus destiné au jeune lectorat mais les adultes s’amuseront aussi de découvrir ce qu’est un « deadly ray gun of death » ! Il s’agit visiblement d’une réimpression, mais dans le cadre d’un comic-book gratuit ça ne mange pas de pain de donner ces quelques pages en plus même si elles ne sont pas inédites pour tout le monde.

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Free Comic Book Day: Guardians of the Galaxy de Brian Michael Bendis (scenario), Nick Bradshaw (dessins), Scott Hanna (encrage), Morry Hollowell (couleurs), Sara Pichelli (couverture)

Disons-le clairement tout de suite, si vous connaissez déjà les GotG, ce numéro ne vous servira pas à grand-chose, Bendis fait le minimum syndical du cahier des charges qu’on lui a donné à accomplir : Tony Stark présente les membres de l’équipe un par un à Flash Thompson (alias l’Agent Venom) et l’invite à les rejoindre. Le propos du numéro est clairement de présenter l’équipe à des lecteurs qui ne les connaitraient pas, mais s’agissant ici d’un numéro gratuit on ne peut pas vraiment le lui reprocher, si ce n’est d’être sortie dix jours après le numéro anniversaire dans lequel Venom apparaît déjà sans qu’on ne nous explique pourquoi, et que la couverture est assez mensongère puisque Captain Marvel n’est même pas mentionné. Nick Bradshaw est également en sous-régime, les dessins sont indignes de son rendu habituel. Le numéro contient également deux previews : l’une du graphc novel Thanos: The Infinity Revelation, une autre de Spider-Verse. Rien de très indispensable, mais comme c’est gratuit…

Guardians of the Galaxy - FCBD 2014 001

Les séries hebdomadaires de DC, où quand le grand bazar commence :

Batman Eternal #4 de Scott Snyder, James Tynion IV, Tim Seeley, Ray Fawkes et John Layman (scenario), Dustin Nguyen (dessins), Derek Frideolfs (encrage), John Kalisz (couleurs), Jason Fabok et Brad Anderson (couverture) :

Plus les semaines passent, plus j’accroche à cette série ! On s’intéresse enfin aux répercussions des premiers numéros sur Barbara Gordon tandis que les autres intrigues en cours progressent sans trop se perdre. Le lecteur aguerri se plaindra peut-être de la redite autour de Stephanie Brown, encore un personnage injustement remis à zéro par les New52 alors que cela aurait été tellement intéressant de poursuivre ce qui avait été fait sur elle avant. Dustin Nguyen prend le relais pour les dessins et offre un travail remarquable, mention spécial à son Carmine Falcon tout droit sorti d’une planche de Tim Sale ! La série hebdomadaire continue sur sa lancée, et elle avait tout intérêt cette semaine puisque la seconde de l’ère des New52 vient de se dévoiler aux lecteurs…

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The New 52: Futures End FCBD Special Edition de Brian Azzarello, Jeff Lemire, Dan Jurgens et Keith Giffen (scenario), Van Sciver, Patrick Zircher, Aaron Lopresti, Dan Jurgens et Jesús Merino (dessins), Ethan Van Sciver, Patrick Zircher, Art Thibert, Mark Irwin et Dan Green (encrage), Hi-Fi Design (couleurs), Ryan Sook (couverture) :

… en effet DC a profité du Free Comic Book Day pour dévoiler le #0 de Futures End, une série hebdomadaire de plus grande ampleur mais tout aussi noir que Batman Eternal. Une introduction qui plante le décors : dans 35 ans la plupart des super-héros sont devenus des cyborgs tueurs à la solde de Brother Eye (ça vous rappelle pas quelque chose ?), mais la résistance menée par Batman envoie son successeur sous le costume dans le passé (ou plutôt le « présent » de DC) pour changer les choses (ça vous rappelle pas autre chose ?) ; problème : quelque chose fonctionne mal et Terry arrive cinq ans plus tard que prévu, alors que le mal a déjà commencé à ronger le monde. C’est bon, vous n’avez pas trop la migraine ? Je suis fan de ce type d’intrigues, mais là je trouve que c’est clairement un peu trop alambiqué et ambitieux pour une série hebdomadaire : alambiquée car seul un public de mordu de comics DC peut vraiment s’y intéresser, pour ne pas dire comprendre ce qu’il s’y passe, et ambitieux car cela veut englober à terme tout l’univers tel un event, le mois de septembre voyant d’ailleurs toutes les séries régulières faire un bon de cinq ans dans le futur, bonjour le bordel, les faux raccords de continuité et les arcs perturbés… L’histoire peut être bonne, mais ça sent trop le réchauffé pour moi ; c’est loin d’être le premier, et encore moins le dernier, des récits inspirés par Terminator (qui lui-même était déjà inspiré d’autres chose), mais entre la réutilisation de la ficelle de Brother Eye et l’impression de relire, au moins pour le #0 qui se passe dans le futur, l’arc Deathlok Nation d’Uncanny X-Force je suis loin d’être très emballé. La faute peut-être aussi au premier titre hebdomadaire déjà lancé et d’un autre qui se profile à l’horizon, peut-être déjà teasé dans cet épisode, qui risquent d’être fastidieux à suivre en même temps.

 New 52 - Futures End FCBD Special 001

Les séries télévisées de la semaine :

Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. – Nothing Personnal (S01E20)

Suite de l’arc final de la première saison, la tension continue de monter tandis que les masques tombent. Maria Hill, alias Cobbie Smulders qui a sans doute un peu plus de temps libre depuis la fin de How I Met Your Mother, se mêle à la danse tandis que Adrian Pasdar incarne ce coup-ci Glenn Talbot autrement que sur un écran de communication, et ça le fait carrément, le personnage est odieux comme il se doit. Je continue à penser que la série a enfin vraiment décollé et j’attends fébrilement qu’on nous annonce enfin officiellement la saison 2, absolument rien ne filtrant pour l’instant sur l’avenir de la série. Pour cette semaine c’est la frenchie Stephanie Hans qui se colle au jeu des posters promotionnels et qui s’acquitte admirablement de la tâche.

 Marvel's_Agents_of_S.H.I.E.L.D._Season_1_20_by_Hans

Arrow – City of Blood (S02E21)

Pour ce qui est d’un arc final explosive Arrow n’est pas en reste non plus, les fans de comics ne seront pas déçus par la quantité de scènes d’action et de révélations saupoudrée de références aux histoires publiées chez DC qui continuent de se révéler à nous d’épisode en épisode. Difficile d’en parler sans trop spoiler, disons qu’on se dirige vers un final similaire niveau ambiance et ampleur à celui de la première saison, le titre de l’épisode référençant à la fois ce qu’il se passe dans l’épisode concernant Sebastian Blood et l’ambiance générale qui risque de régner dans les rues de Starling City pour les deux derniers actes à venir.

City of Blood

Et ça ne vous a sans doute pas échappé si vous avez écouté le WeekyNews de la semaine ou êtes abonnés à nos pages Facebook et Twitter (comment, vous ne l’êtes pas encore?!), le premier trailer de la série Gotham qui débarque à la rentrée sur la Fox est sorti, je el partage ici pour ceux qui ne l’ont pas encore vu (ou aimeraient le revoir, il n’y a pas de mal à se faire du bien !) :

A propos Marti 142 Articles
Lecteur assidu de comics et grand amateur de séries TV comme de cinéma, maître-nageur pour poneys à ses heures perdues.

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