Comixity episode #28 – Mais pourquoi sont-ils aussi méchants ?

Ouch, ça faisait longtemps que l’on n’avait pas eu un mois aussi pauvre en qualité. Heureusement, tout n’est pas à jeter et l’on arrive même à avoir de très bonnes surprises sur des choses que l’on n’attendait pas. Et pour la section news : Guardians of the Globe, Cap au ciné,  Bryan Singer, The Expendables et une review express de Scott Pilgrim. Bonne écoute.

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01:57 – News

21:56 – Spider-Man HS n°30
Dark Reign : The Sinister Spider-Man #1 à #4

32:48 – Dark Reign Saga n°2
Dark Reign : Young Avengers #1 à #5

45:12 – Superman / Batman HS n°9

45:22 – JSA Kingdom Come Special : Superman
48:07 – JSA Kingdom Come Special : Magog
54:30 – JSA Kingdom Come Special : The Kingdom

59:50 – DC Universe n°55

59:53 – Justice League of America v2 #30
65:02 – Green Lantern v4 #37
68:29 – Justice Society of America v3 #21 & #22
77:18 – Titans #9

81:40 – Trinity n°5
Trinity #29 à #36

91:31 – The Zombie : Simon Garth

98:32 – Monsieur Personne / The Nobody

111:06 – Kick-Ass tome 1

A propos Steve 1620 Articles
A l'origine du projet, chroniqueur sur tous les podcasts, c'est également à lui que revient la lourde et ingrâte tâche de l'enregistrement et du montage des émissions.

20 Comments

  1. Alors, pour Chris Evans quand même, c’est tellement con que ça mériterait d’être une idée estampillée Panini. C’est bien simple, le seul exemple connu d’acteurs qui jouent des rôles différents au sein d’un même univers, c’est français, c’est dans “Les vacances de l’amour” (la suite de la suite d’Hélène et les garçons) de AB.

    Pour ce qui est de Mr Nobody, bof bof, pas convaincu (et vraiment survendu en quatrième de couverture).
    Par contre, je ne suis pas certain que ce soit lié au format Graphic Novel. Par exemple Silverfish, de David Lapham, aussi publié en Vertigo GN, proposait un thriller plutôt pas mal, assez long, avec une histoire dans laquelle on avait bien le temps de s’installer, etc.
    Et ça avait été aussi qualifié à l’époque de “meilleure BD de tous les temps”. ;o)

    Alors, Kick-Ass. Aaaah, lol.
    J’ai beaucoup aimé moi. Par contre, je n’ai pas tout lu (uniquement les quatre premiers épisodes). Perso, ce qui me choque un peu pour l’instant, c’est effectivement la gamine et ses sabres. Mais comme on n’a pas encore eu d’explications là-dessus, j’attends de voir. C’est un peu dommage que Millar ne s’en tienne pas au pitch de départ, parce que là effectivement, question réalisme, on a vu mieux.
    Ceci dit, je trouve les deux premiers épisodes vraiment bons, et même les deux suivants ne sont pas désagréables.

    Alors c’est vrai qu’il y a du sang, de la violence, mais c’est plutôt une bonne chose du point de vue “réaliste”. Je m’explique, quand Dave se prend une raclée épouvantable par trois racailles en train de tagger, pour moi ça veut tout simplement souligner le fait que n’importe quel combat peut virer au drame et est potentiellement très dangereux. Les conséquences aussi sont bien montrées : il est dans le coma, puis passe des mois à l’hôpital, puis en rééducation… il n’y a rien d’agréable, rien d’héroïque, juste des conséquences douloureuses physiquement, moralement, financièrement. Il y a quand même neuf planches où on voit le perso principal plein de bandages, le visage tuméfié, en fauteuil roulant ou sur un lit, etc.
    Je n’ai pas du tout trouvé que le message était “la violence et le sang c’est cool”.
    Alors après ça part en couille avec Hit Girl, mais globalement je trouve l’histoire fluide, bien menée, on est vraiment vite dedans (et pourtant, je n’apprécie pas particulièrement Millar, c’est peut-être l’un des scénaristes qui me débecte le plus avec Moore (Alan, pas Terry)).
    Reste à voir le final, en sachant qu’en général c’est là que Millar est le moins bon.

    Pour le fait que Dave brûle ces comics au lieu de les vendre, on peut trouver une explication psychologique. A ce moment là, les comics représentent pour lui une descente aux enfers, la douleur physique, la cause indirecte de tous ses malheurs. Donc, de colère, il les détruit. C’est un peu comme un type qui causerait un accident avec sa bagnole et, de rage, qui la bousille avec une masse (alors que pourtant il pourrait la revendre et profiter de l’argent pour rembourser les dégâts qu’il a causé).
    Je ne sais pas, admettons un gars qui blesse accidentellement quelqu’un en manipulant un fusil. Qu’est-ce qu’il va faire de son arme ? La jeter, de rage, ou bien la mettre en vente sur ebay en se disant “elle ne m’a rapporté que des ennuis” ?
    La réaction la plus probable est la moins logique financièrement.

    • @Neault

      “Pour ce qui est de Mr Nobody, bof bof, pas convaincu (et vraiment survendu en quatrième de couverture).”

      Un peu comme moi. Steve semble être un peu plus séduit mais comme je le disait, ça valait juste une histoire courte pour moi et le prix est aussi trop élevé à mon sens.

      “C’est un peu dommage que Millar ne s’en tienne pas au pitch de départ, parce que là effectivement, question réalisme, on a vu mieux.”

      C’est ce que je disais aussi : les pitchs de Millar, bien que souvent intéressants, sont loin en général du résultat dans les pages du comics et au bout de 3 numéros, on part dans le délire le plus complet. Le pitch est une promesse faites au lecteur et Millar ne la tient souvent pas.

      “Ceci dit, je trouve les deux premiers épisodes vraiment bons, et même les deux suivants ne sont pas désagréables.”

      Ça se lis bien, certes, mais c’est comme bien écrire quelque chose qui n’a pas de sens et de finalité ou d’intérêt.

      “Alors c’est vrai qu’il y a du sang, de la violence, mais c’est plutôt une bonne chose du point de vue « réaliste ». Je m’explique, quand Dave se prend une raclée épouvantable par trois racailles en train de tagger, pour moi ça veut tout simplement souligner le fait que n’importe quel combat peut virer au drame et est potentiellement très dangereux.”

      Ça va me permettre d’expliquer ce que je disais au dessus : Millar écrit bien une histoire qui enfonce des portes ouvertes, on ne va pas attendre de lire Kick Ass pour savoir que oui, “les combats, c’est dangereux”. lol
      C’est comme si j’écrivais un truc avec les mots qui vont bien pour dire : “l’eau, ça mouille … Qui se risque à sortir sous la pluie peut revenir tremper”. Merci Millar ! ^^

      Ensuite, et ça c’est souvent le cas lorsqu’on a aimé quelque chose : on va chercher de l’intérêt et des significations à ce qu’a écrit l’auteur là ou finalement, il n’y a rien. C’est pratiquement les fans de Millar qui créés l’intérêt de son histoire.

      “Il y a quand même neuf planches où on voit le perso principal plein de bandages, le visage tuméfié, en fauteuil roulant ou sur un lit, etc.”

      Au delà du fait qu’il devrait être mort dix fois juste dans le premier volume (lol), je ne vois pas trop l’intérêt de lire une histoire où un mec qui se fait tabasser est ensuite en convalescence durant des semaines ? A part pour dire que oui, d’habitude, les super héros s’en sortent mieux avec leurs pouvoirs donc là c’est plus “réaliste”. Bah encore heureux car ensuite avec Hit Girl etc, on verrait Kick Ass marcher sur l’eau et se dire : “tiens, au fait les gens n’ont jamais essayé mais ça marche !” que ça ne m’étonnerait pas ! lol

      “Je n’ai pas du tout trouvé que le message était « la violence et le sang c’est cool ».”

      Ah, ce n’est pas le message, c’est juste que je pense que Millar sait très bien que le sang et la violence sont vendeurs et que certains lecteurs adorent ça.

      “Alors après ça part en couille avec Hit Girl, mais globalement je trouve l’histoire fluide, bien menée, on est vraiment vite dedans”

      Si ça te suffit pour apprécier un comic, ok, moi pas. ^^
      Je suis d’accord, c’est fluide, bien mené (la narration à la première personne est un classique pour séduire les lecteurs en une page … Alors, en plus, avec des références comme “Youtube” etc, c’est le jackpot !) et j’étais aussi vite dedans. Néanmoins, je me disais à chaque page : “qu’est ce que c’est con !”
      Parce que, c’est ce que je te disais plus haut : le message, s’il y en a un, est vraiment ras les pâquerettes. Au fait, lorsque je lis un truc comme ça, j’ai l’impression que le mec prend ses lecteurs pour des idiots et ça me dérange.

      “Pour le fait que Dave brûle ces comics au lieu de les vendre, on peut trouver une explication psychologique.”

      On peut effectivement, mais c’est pas le truc le plus intelligent à faire, d’autant plus après la page où il dit que son père est endetté à cause de lui.

      “Je ne sais pas, admettons un gars qui blesse accidentellement quelqu’un en manipulant un fusil. Qu’est-ce qu’il va faire de son arme ? La jeter, de rage, ou bien la mettre en vente sur ebay en se disant « elle ne m’a rapporté que des ennuis » ?
      La réaction la plus probable est la moins logique financièrement.”

      Dans ce cas oui, mais bon … Il faut quand même avouer que ça dépend de la situation est que là, les deux exemples ne sont pas pareils ! 😉

    • C’est justement parce que Mig ne pouvait pas assurer le podcast cette fois, que je l’ai remplacé. Les “normaux” se feront désormais à deux, en revanche, à son retour, on pourra normalement organiser des “spéciaux” (comme ceux sur Marvel Universe) à 3. ^^
      Et on travaille sur autre chose …

  2. Fais gaffe avec ton minutage, j’ai souvent l’impression qu’il est décalé. Tu le fais peut être avant de mettre les jingle ou jsais pas.

  3. “Ça se lis bien, certes, mais c’est comme bien écrire quelque chose qui n’a pas de sens et de finalité ou d’intérêt. ”

    –> C’est un divertissement, pas un traité de philosophie. A ce moment là, c’est quoi la finalité de Spider-Man ou de Green Lantern ?

    “Millar écrit bien une histoire qui enfonce des portes ouvertes”

    –> Question portes ouvertes, je préfère largement ça à la conclusion d’un Wanted ou à l’ensemble de la saison 2 de Ultimates.

    “C’est pratiquement les fans de Millar qui créés l’intérêt de son histoire. ”

    –> Non, l’intérêt c’est que c’est bien écrit, ça ne te plait pas et Millar ne respecte peut-être pas le pitch de départ, mais c’est très bien fait.

    ” je ne vois pas trop l’intérêt de lire une histoire où un mec qui se fait tabasser est ensuite en convalescence durant des semaines”

    –> Tu es vraiment de mauvaise foi là. Faudrait savoir, c’est pas assez réaliste, finalement quand ça l’est trop, ça ne va pas non plus…
    Même le passage où il est convalescent est très bien écrit. On ne s’emmerde pas.
    Et je pense être objectif, je déteste Millar en général.

    “Millar sait très bien que le sang et la violence sont vendeurs et que certains lecteurs adorent ça.”

    –> Il y a du sang et de la violence dans des tas de séries. Quand c’est chez Vertigo on a un orgasme et quand c’est du Millar c’est pas joli-joli ?

    “Alors, en plus, avec des références comme « Youtube » etc, c’est le jackpot”

    –> En quoi c’est un problème ça ? Là j’avoue que je ne comprends pas. On ne peut pas parler de youtube ? Et la télévision ou la radio, on y a droit ou c’est trop racoleur ? C’est un truc qui existe, dont les gens se servent, c’est normal que l’on retrouve ça dans les fictions. A la limite, ce qui me gêne, c’est plus l’auto-promo pour 1985 et les copains.

    “Au fait, lorsque je lis un truc comme ça, j’ai l’impression que le mec prend ses lecteurs pour des idiots et ça me dérange”

    –> On se sent parfois insulté en lisant du Millar, mais ici je ne vois vraiment pas où.
    Ceci dit, je n’ai pas trop envie de le défendre, mais là je trouve que tu le descends “par principe” et pas forcément pour de bons motifs.
    Ce que tu lui reproches (manque de réalisme, violence, manque de “finalité”), on pourrait l’appliquer à un très grand nombre de séries, même de qualité.

    Ce qui est agaçant autour de Kick-Ass, c’est les superlatifs et le battage médiatique, mais la série en elle-même (cette première moitié en tout cas) vaut le coup selon moi.
    Et puis pourquoi est-ce qu’il faudrait qu’il y ait une “finalité” ? Est-ce que l’on demande aux autres comics d’en avoir une ? Je n’ai pas l’impression.

  4. @Neault

    “–> C’est un divertissement, pas un traité de philosophie. A ce moment là, c’est quoi la finalité de Spider-Man ou de Green Lantern ?”

    Eh bien justement : de sortir de l’ordinaire. Alors là, mal barré, puisque justement ça se veut “réaliste” … OK. Mais si non seulement ça ne l’est pas et qu’en plus Millar ne trouve pas de message intéressant à délivrer avec ça, je ne vois pas d’intérêt, ni de finalité. (Au contraire par exemple de l’histoire avec Flash en Irak dans spider-man, où certes, encré dans un contexte plus réaliste me soulait un peu, mais avait le mérite de délivrer un message très fort, je ne peux pas le nier.)
    Là dire : “attention, jouer aux super héros, c’est dangereux” … j’ai envie de dire, bah oui.

    “–> Question portes ouvertes, je préfère largement ça à la conclusion d’un Wanted ou à l’ensemble de la saison 2 de Ultimates.”

    Je ne me rappelle plus de la conclusion des deux, mais je pense avoir été plus diverti et surpris par ces deux histoires qu’avec Kick Ass qui pour moi est une Aude à l’évidence, pour résumer.

    “–> Non, l’intérêt c’est que c’est bien écrit, ça ne te plait pas et Millar ne respecte peut-être pas le pitch de départ, mais c’est très bien fait.”

    Bah, il y a beaucoup de choses bien écrites à ce moment là, si c’est le seul intérêt, effectivement, je recherche plus (ou autre chose dirons nous). Et, en plus, qu’il ne respecte pas le pitch (qui avait un intérêt justement) fait qu’il ne laisse rien d’intéressant pour moi.

    “–> Tu es vraiment de mauvaise foi là. Faudrait savoir, c’est pas assez réaliste, finalement quand ça l’est trop, ça ne va pas non plus…
    Même le passage où il est convalescent est très bien écrit. On ne s’emmerde pas.
    Et je pense être objectif, je déteste Millar en général.”

    Je ne suis pas de mauvaise foi et je ne dit pas que c’est “trop réaliste” (puisque je pense qu’il devrait être mort lol … Ne serait ce qu’en jouant à l’équilibriste sur les toits ^^), je disais juste que, niveau message, nous dire : “vous voyez, vouloir être un héros c’est prendre le risque d’être en convalescence des mois” est une évidence et que donc ce passage n’apportait rien au récit même si c’est vrai que c’est “réaliste”.
    Je suis d’accord qu’on ne s’emmerde pas, mais c’est pas pour ça que c’est bon pour autant : je regarde des tonnes de trucs cons à la TV et je t’assure que je ne m’emmerde jamais. D’ailleurs, plus c’est con, plus je regarde ! lol (Matte une fois “Pascal le grand frère” mdr) Mais j’ai conscience que c’est ras les pâquerettes.

    “Et je pense être objectif, je déteste Millar en général.”

    Alors je le suis peut être encore plus puisque moi, je ne le déteste pas en général. Au fait, Millar (et les scénaristes dans leur vie en général) qu’il soit par exemple pour la peine de mort ou pour manger des bébés, je m’en fout, du moment qu’il me fait de bonnes histoires (et j’exagère juste à peine lol). Je sépare totalement l’homme de son oeuvre, et j’ai par exemple vraiment aimé Old Man Logan. Mais là … Que te dire à part qu’en toute objectivité et en retournant l’histoire dans tout les sens, je trouve ça nul à chier… Après, si tu aimes, que tu y trouves ton compte, eh bien tant mieux. Mais tu ne pourras pas changer mon avis sur cette oeuvre et je pense que de toute façon, que mister machin pense que ceci sur cela, au final, ça nous fera pas pisser vert tous les deux ! 😉
    Bref, ne ne fâchons pas pour ça. 🙂

    “–> Il y a du sang et de la violence dans des tas de séries. Quand c’est chez Vertigo on a un orgasme et quand c’est du Millar c’est pas joli-joli ?”

    Comparons ce qui est comparable : pour combien de comics fait on un tel tapage ? Kick Ass est présenté comme un truc à lire absolument depuis des mois. Je ne connais pas de séries Vertigo qui déclenchent le même engouement. (et pourtant merde : Fables, Preacher, 100 Bullets …). Mais là, non, c’est Kick Ass qui remporte la timbale. Pourquoi ? Eh bien je me le demande. Et je crois franchement que la violence et le sang y sont pour quelque chose, d’autant que les séries Vertigo (même Preacher !) ne montrent pas une gamine de 10 ans charcuter des mecs avec des sabres en rigolant. Eh puis bon, il y a tellement plus à prendre dans Preacher ou chaque page contient une réplique culte et détonante, ou dans Fables qui ne cesse de me surprendre par cet univers si riche créé à partir d’une idée toute bête. Comparé déjà ça à Kick Ass … Je dirais que ce n’est même pas comparable. Kick Ass est un summum de médiocrité à coté. (bon ne te fache pas hein 😉 ) Encore une fois, c’est l’avis d’un mec sur des milliers.

    “–> En quoi c’est un problème ça ? Là j’avoue que je ne comprends pas. On ne peut pas parler de youtube ? Et la télévision ou la radio, on y a droit ou c’est trop racoleur ? C’est un truc qui existe, dont les gens se servent, c’est normal que l’on retrouve ça dans les fictions. A la limite, ce qui me gêne, c’est plus l’auto-promo pour 1985 et les copains.”

    C’est des trucs surtout à la mode plus que des trucs dont on se sert, je vois là une nuance. Ce que je n’aime pas c’est l’aspect “catalogue” de référence “marketing”, style : des chanteurs, films, séries à la mode, et pire que tous, les références à Youtube ou Myspace (c’est pour ça que je citais Facebook, le Poker ou les Applis Iphone pour déconner …) C’est des trucs qui flattent les lecteurs parce qu’ils se sentent concernés mais c’est des choses qui “font bien” et si, par malheur, tu ne les as pas, tu es un “has been”, un “sans amis” etc … Mais tu le dis toi même sur ton site : facebook est un “machin inutile à la mode”. Voilà, c’est exactement ça : c’est à la mode, donc ça fait bien de placer ces “pseudos références culturelles” qui forcément parleront et même flatteront les lecteurs.

    En ce qui me concerne, je ne suis toujours pas sur Facebook et si je peux m’en passer, j’en serais bien content. (et pourtant, j’ai pas mal d’amis et je suis très sociable dit on … ^^)

    “–> On se sent parfois insulté en lisant du Millar, mais ici je ne vois vraiment pas où.
    Ceci dit, je n’ai pas trop envie de le défendre, mais là je trouve que tu le descends « par principe » et pas forcément pour de bons motifs.”

    Je ne descend pas Millar déjà, mais Kick Ass, ce qui fait une grosse différence.
    Ensuite, par “quel principe” voudrais je le descendre ? lol
    Comme je te disais, je me fiche pas mal des ses opinions politiques etc. Et, lorsque des gens gueulent lorsqu’il fait dire à Captain America dans Ultimates vol.1 : “Je ne suis pas un lâche, je ne suis pas français”, je m’en fout pas mal et j’ai surtout l’impression de lire quelque chose écrit par un mec pas très cultivé et un récit pas très fin et très loin de trucs écrit par JMS par exemple. Mais je ne me sens pas insulté, ça me passe au dessus.

    “Ce que tu lui reproches (manque de réalisme, violence, manque de « finalité »), on pourrait l’appliquer à un très grand nombre de séries, même de qualité.”

    Justement, je ne le crois pas car tout dépend du pitch, puisque c’est en fonction de ce dernier que l’on va faire le choix de lire ou non. (ou de regarder) A partir du moment où je vais lire du spider-man, j’accepte qu’on me dise que le mec peut grimper aux murs en pyjama sans que ça choque personne, c’est un “contrat” que passe le lecteur avec l’auteur. Là il n’y a rien du pitch qui soit respecté : réaliste ? non. Violence ? Oui, et ce n’était pas dans le pitch justement … (d’ailleurs, je ne crois pas que ce soit interdit au moins de 16 ou 12, comme Scalped par exemple) Finalité ? Inexistante. Pourtant, avec ce pitch, on aurait pu délivrer un message avec un minimum d’intérêt, une réflexion quelconque.
    La première fois que j’ai lu Preacher, je savais que ça allait être trash, grotesque, surréaliste … tout est marqué dessus. Là, il y a clairement tromperie sur la marchandise avec Kick Ass.

    “Et puis pourquoi est-ce qu’il faudrait qu’il y ait une « finalité » ? Est-ce que l’on demande aux autres comics d’en avoir une ? Je n’ai pas l’impression.”

    La finalité, c’est déjà de passer un bon moment, ce qui a été ton cas et pas le miens … 95% de mes lectures comics m’embarquent pour quelques minutes dans un univers passionnant où tout devient possible. Sur Kick Ass, c’est surtout qu’il y avait la promesse de quelque chose de nouveau, de révolutionnaire même et surtout de réaliste, et au fait je n’y voit que du néant et rien de réel. Je dirais même que, dans le contexte, c’est plus surréaliste qu’un spider-man dans lequel certains persos, même avec des pouvoirs, meurent pour moins que ça et le jour où MJ tuera seule 10 mecs avec un sabre, là oui, j’y verrais un sérieux problème. ^^

  5. “Là dire : « attention, jouer aux super héros, c’est dangereux » … j’ai envie de dire, bah oui.”

    –> Et pourtant c’est quasiment le “message” le plus intelligent de toute l’oeuvre de Millar. Le reste était bien pire.

    “Matte une fois « Pascal le grand frère »”

    –> Je suis près à tenter pas mal d’expériences mais là c’est peut-être un peu trop me demander.

    “Au fait, Millar (et les scénaristes dans leur vie en général) qu’il soit par exemple pour la peine de mort ou pour manger des bébés, je m’en fout”

    –> Ah mais moi aussi je m’en fous, du moment qu’ils ne viennent pas m’emmerder avec leurs idées, je ne suis même pas censé les connaître leurs opinions. Le problème avec Millar, c’est qu’il t’assène les siennes (et pas très finement) sans arrêt.
    Et encore, Moore par exemple fait pareil, mais au moins c’est ses propres idées de merde. Millar lui, il ramasse dans la foule les plus grands dénominateurs communs et ils les recrachent pour avoir l’air d’un rebelle et continuer à vendre. C’est un vendeur de chez Darty ce type.

    “Je sépare totalement l’homme de son oeuvre”

    –> C’est impossible à faire quand l’homme se met volontairement sans cesse dans son oeuvre. Normalement, tu ne devrais même pas sentir la présence d’un bon auteur. Millar, en général, tu le vois gesticuler dans chaque planche.

    “j’ai par exemple vraiment aimé Old Man Logan”

    –> Moi aussi. A part la fin.

    “Mais tu ne pourras pas changer mon avis sur cette ”

    –> Ah mais tu es libre d’en penser ce que tu veux. Je trouve juste que Kick-Ass ne mérite pas d’être autant flingué.

    “Bref, ne ne fâchons pas pour ça”

    –> Je n’ai aucunement l’intention de me fâcher, surtout pour défendre Millar.

    “Je ne connais pas de séries Vertigo qui déclenchent le même engouement.”

    –> Kick-Ass c’est un coup médiatique. Fables ou Preacher, ce sont des séries dont on parlera encore dans 20 ans.

    “Comparé déjà ça à Kick Ass … Je dirais que ce n’est même pas comparable”

    –> Les comics sont tout de même comparables entre eux, d’autant que là il était question de s’indigner de la violence dans un cas et de la supporter très largement dans l’autre (Preacher c’est pas la Petite Maison dans la Prairie tout de même).

    “C’est des trucs qui flattent les lecteurs parce qu’ils se sentent concernés”

    –> Non, là tu confonds deux choses. Faire qu’un lecteur se sente concerné, c’est tout à fait louable, ça l’embarque un peu plus dans le récit. Mais ce n’est pas le flatter. Le flatter c’est lui dire, même implicitement, “tu as raison de penser ça”.
    Dire “je sais que tu utilises youtube”, ce n’est pas un compliment, juste un constat.

    “Mais tu le dis toi même sur ton site : facebook est un « machin inutile à la mode ”

    –> C’est ironique. Pis tout le monde sait que je suis un vieux ronchon.

    “Je ne descend pas Millar déjà, mais Kick Ass, ce qui fait une grosse différence.”

    –> La différence n’est pas si énorme que ça. Quand tu dis par exemple que Millar ne tient pas en général les promesses de ses pitchs, ce n’est pas une critique de Kick-Ass. Quand tu dis que Millar sait que le sexe et la violence sont vendeurs, là encore ce n’est pas une critique d’une oeuvre mais bien celle de l’auteur qui est implicitement accusé (sans doute à raison) de faire appel à ce qu’il y a plus primaire chez le lecteur.

    “lorsque des gens gueulent lorsqu’il fait dire à Captain America dans Ultimates vol.1 : « Je ne suis pas un lâche, je ne suis pas français”

    –> Ça, ça aurait plutôt tendance à me le rendre sympathique. J’adore les vannes sur les français.

    “Mais je ne me sens pas insulté, ça me passe au dessus”

    –> Parce que je ne parlais pas du genre d’exemple que tu cites. Comme je le disais plus haut, Millar s’adresse en général à la foule. Il n’écrit pas réellement un truc par conviction mais parce qu’il se dit “ça, ça va bien marcher”. Forcément, en faisant ça, tu es obligé d’employer des moyens grossiers et des idées très simplistes. Mais quand il essaie de te faire passer ses conneries pour des vérités absolues, là c’est insultant. Parce qu’en gros, il te prend pour un benêt incapable de voir ses “trucs” de margoulin.
    Il peut pisser sur les français tant qu’il veut, c’est pas ça qui me gêne.

    “Sur Kick Ass, c’est surtout qu’il y avait la promesse de quelque chose de nouveau, de révolutionnaire même”

    –> Révolutionnaire, quand même pas. Millar ne peut même pas se vanter d’avoir inventé le concept.

  6. Salut à tous.

    La partie “fossoyeur” de Starman dans la JSA est bien un indice pour la légion des 3 mondes (même si là ça tombe à plat vu l’ordre de publication française).
    On voit Starman débarquer dans le cimetière pour déterrer [Spoiler] au début du 4e épisode de LO3W je crois.

    Sinon je suis tout à fait d’accord sur Kick Ass.
    J’ai lu les 8 en VO et j’ai trouvé ça sans intérêt.
    Le gore ne me gène pas du tout (sinon je ne lirais pas Preacher ou 10000 autres séries) mais ici ce n’est ni drôle ni choquant. Il n’a absolument aucun but autre que de dire : “dans la réalité ça gicle bien les petits”. Sauf que dans la réalité une gosse de 10 ans ne découpe pas des dealers en petits morceaux.
    Et encore, même cet aspect irréaliste passerait à mes yeux si l’ensemble devait aller quelque part, délivrer une histoire solide. Malheureusement ce ne sera pas le cas. On a l’impression d’avoir un assemblage de vignettes avec des références qui caresse le geek dans le sens du poil plutôt qu’un vrai récit.

  7. Kick-ass c’est un peu le stéréotype du comics qui se met en avant sur le plan marketing, et aussi sur le plan qualitatif, à travers un soi-disant traitement réaliste de l’histoire.

    Le problème, c’est qu’une fiction, en tant qu’imagerie intellectuelle, nous pousse “à y croire” uniquement grâce à la qualité de la narration, des personnages et surtout de l’importance de la thématique, voire du message social, derrière tout cela.

    Des séries comme Powers et the boyz utilisent des éléments qui n’existent pas dans la réalité (les super pouvoirs) pour montrer comment seraient des gens intouchables dans notre société.
    Exposer, de manière efficace, le sentiment d’impunité que donnent des pouvoirs (ainsi que comment la notoriété tend à faire perdre les pédales), permet de faire des parallèles avec notre réalité.
    Les politiques, les stars, les “riches” ont des “supers pouvoirs” à leur disposition, non ?.
    (D’ailleurs les faits dans powers viennent de scandale existant, genre la golden shower d’un rappeur connu, Kelly je crois).

    Je trouve cela plus intéressant qu’une exposition de violence brut avec un discours un peu insultant pour le fan de comics :”Et oui, moi auteur de comics, je t’apprends que prendre des coups cela fait mal, petit branleur de lecteur coupé de la réalité, que je connais plus que toi”.

    Bon, j’arrête là.

  8. Wow ! Je m’absente une journée et il y a l’équivalent d’une douzaine épisodes de Hulk en texte quand je reviens !! Notre avis Kick-Ass déchaîne les passions mais je ne m’attendais pas à autant. Avant de répondre à quelques petits trucs là-dessus, je voudrais juste préciser deux ou trois choses.

    Tout d’abord sur Jeff Lemire : je ne sais pas comment j’ai pu oublier que je n’étais pas étranger à l’auteur vu que je suis l’ongoing sur lequel il travaille actuellement chez Vertigo, Sweet Tooth (sûrement à cause de tout ce vent qui faisait un raffut du tonnerre). Peut-être aussi est-ce pour ça que je suis plus rentré dedans, étant déjà un peu habitué à l’univers du gars. D’ailleurs, j’avais eu la même réaction à Sweet Tooth au début, pas vraiment convaincu et puis finalement quelques jours plus tard, un avis plus nuancé et l’envie de voir la suite.

    @ Samsam : Pour le minutage qui ne concorde pas, j’ai vérifié et chez moi ça correspond. Je fais ça sur le fichier mp3 entièrement monté et prêt à l’upload en passant par le Media Player Classic. Donc en continuant de chercher pourquoi il y avait un décalage, je me suis aperçu que ça venait justement du player. Sur le site, le podcast fait 2h13 tandis qu’avec le MPC il oscille entre 2h10 et 2h12… Je pense que ça vient de l’encodage en vbr que j’utilise depuis quelques épisodes et qu’il a du mal à décoder. J’utiliserai Winamp à partir de la prochaine fois pour avoir un temps exact. Merci de m’avoir signalé le problème 😉

    @ Lazy : Merci de la confirmation pour Starman, je n’avais pas pensé à vérifier les dates de parution cette fois-ci et j’avais totalement oublié le passage où il déterrait le fameux Mr “Spoiler”. D’ailleurs, après quelques recherches, j’ai pas l’impression que Panini ne nous publie l’histoire de sa mort :s

    Sur Kick-Ass maintenant, et je vais essayer de faire vite pour ne pas écrire un épisode de Hulk en entier quand même. Oups trop tard :p
    Bon, je pense qu’on est tous d’accord sur le manque de réalisme au final alors que c’était sensé être le crédo de la série. Maintenant, là où Millar aurait pu être intelligent et vraiment novateur, c’est en arrêtant l’histoire à la fin du numéro 2. Même si la branlée et l’accident du 1er épisode aurait pu tuer beaucoup de monde, il existe des cas où des gens s’en sortent avec pire que ça (là tout de suite j’ai pas d’exemple mais bon…). Décompresser le truc en nous montrant la lente reconstruction de ce gamin et de son père, le passage par le fond du trou émotionnel, le rejet des super-héros et finalement, terminer sur le retour au costume et son premier vrai acte héroïque qui va sur You Tube, tout ça aurait pu nous faire une histoire réaliste. Peut-être un peu exagérée c’est certain , mais après tout, c’est un comic. Et du coup cela aurait pu nous monter un Millar plus proche de 1985 que d’Old Man Logan (même si j’ai aimé les deux excepté la fin de OML). Avec en plus un Romita Jr pour souligner les passages émotionnels durs plutôt que les gerbes de sang, je pense que ça aurait pu être quelque chose de vraiment intéressant et réfléchi.
    Avec la série telle qu’elle est, ils ont préféré aller à la facilité et c’est dommage car je trouve que ça laisse un goût de bâclé. D’ailleurs, je tiens à préciser que ceci n’est que mon avis et que ça n’engage que moi. Libre à vous de vous faire votre propre idée de la bête 😉

  9. Encore merci pour l’animation de ce podcast !

    Un petit mot sur Kick-Ass. De mon côté, je ne suis pas du tout l’aspect news et meta-comics (forums, etc.) ; je ne lis même pas le baratin en quatrième de couve ou les introductions paniniennes. Ainsi Kick-ass, ma foi, je n’en connaissais rien a priori. En le lisant de cette manière et quoi que cela ne soit pas un chef-d’oeuvre, l’ouvrage m’a paru honnête et même un poil meilleur que le tout-venant du comics. Un bon moment de défouloir un peu régressif : la gamine qui sabre à tout va sous l’oeil bienveillant de papounet propose une relecture assez rigolote, en cape et slip, de la littérature freudienne. C’est surréaliste et explosif, pas pour le côté représentatif du dessin, mais du côté de la libération des pulsions du côté du dessein. C’est trop standardisé, c’est la limite, pour être vraiment un grand moment, surtout avec un Romita junior petit bras, mais cela m’a donné envie de lire la suite.

    Après vous avoir écouté, je pense que tout le blah-blah commercial dessert en général les oeuvres que ledit blah-blah est censé vendre : car effectivement si j’avais été au courant du tout à l’égo de Millar, des prétentions réalistes (c’est un comble !), etc. et bien forcément j’aurais été déçu. Cela me conforte en tout cas pour aborder les oeuvres sans suivre le meta-comics qui pourrit tout de même pas mal la joie d’ouvrir un bouquin pour ce qu’il est.

    Voilà pour l’avis du néophyte… Après je comprends la difficulté de faire abstraction de tout ce qui entoure le comics lui-même quand on est au courant, mais cela vaut le coup parfois d’être ignorant 🙂

    Longue vie à Comixity !

    • Salut Machin !

      Tu as bien raison de faire comme cela, c’est ce que je faisais du temps où je n’avais pas le net il y a un peu plus de 10 ans déjà …

      Bon, certes, ça me manque un peu cette fraicheur lorsque j’achète la VF surtout, mais il faut bien dire que sans ça, ce serait difficile d’assurer le podcast etc.

      Je sais que Mig y parvient à ne pas se spoiler en regardant du coté de la VO, mais c’est plus fort que moi ! lol

  10. “–> La différence n’est pas si énorme que ça. Quand tu dis par exemple que Millar ne tient pas en général les promesses de ses pitchs, ce n’est pas une critique de Kick-Ass. Quand tu dis que Millar sait que le sexe et la violence sont vendeurs, là encore ce n’est pas une critique d’une oeuvre mais bien celle de l’auteur qui est implicitement accusé (sans doute à raison) de faire appel à ce qu’il y a plus primaire chez le lecteur.”

    Je me permet de rebondir là dessus suite à notre échange “passionné” sur Miller (et Millar) dans le sujet sur la Wondercon : il faut bien se rendre compte, qu’à un moment ou un autre, lorsque l’on critique une oeuvre, on va forcément critiquer l’auteur… On le fait tous. Je ne vais rien te dire lorsque tu dis à propos de Millar qu’il est un Orwell du pauvre avec son Red Son. La critique est ici pourtant plus sur Millar, que sur Red Son. Mais c’est tout à fait normal.

    Maintenant, je ne vais pas prendre cette critique pour une généralité sur Millar (ce n’est pas un Orwell du pauvre dans ses autres oeuvres) comme toi tu me le faisais dire sur Miller (ou Millar aussi). Ce n’est pas parceque je dis que ça devait être forcément pour le pognon que Miller a pondu un truc comme ASB, que je dis qu’il fait tout pour le pognon. NUANCE. Importante d’ailleurs.

    Mais il m’apparait évident que lorsqu’on descend une oeuvre pour divers motifs, on va forcément attaquer d’une certaine manière son auteur sans pour autant que l’attaque soit une généralité ou un état de fait sur cet auteur.

    Voilà, je pense que je suis clair là dessus.

    • @Alias

      Et encore ! … Si tu entendait certaines des discussions que j’ai avec Steve parfois :

      “Bon, ce soir, je dois me coucher tôt, on enregistre demain !”
      “Ok, bon, on parle une demi heure ?”
      “Ok !”

      Et 4 heures après :

      “Merde ! Il est 5h du mat ! Fais chier ! On va être crevé !” ^^

  11. @ Machin : Tu considères ton avis comme celui d’un néophyte mais je ne vois à ça aucun mal bien au contraire. Quelqu’il soit, l’avis est pour moi pertinent et cela apporte toujours quelque chose de plus. Bon bien sûr mis à part les “oué tro kewl ! lol cé tro bon ce ketru”.

    Pour ce qui est des news et de ce que tu appelles le meta-comics, je suis entièrement d’accord avec toi. Je regrette un peu le temps où je lisais mes comics tout seul dans mon coin et où les seuls avis extérieurs que je pouvais avoir étaient ceux qui paraissaient dans la section courrier des lecteurs des mags (donc avec un mois ou deux de retard). On est forcément influencés, même inconsciemment, de tout ce qu’on peut lire en positif comme en négatif sur d’autres sites, sur les préfaces, les 4èmes de couv’ et compagnie. Pour ma part, j’essaie autant que possible d’en faire abstraction sauf dans le cas de Kick-Ass. A mon sens, la stratégie de communication autour de la série fait aussi partie de l’œuvre, étant un produit purement conçu pour notre société actuelle de mass-media. C’est pour que je ne ai pas dissocié les deux.

    En tout cas, j’apprécie d’avoir eu un avis de quelqu’un qui a lu le comic uniquement pour ce qu’il est et sans à-côté. Ça donne une autre vision de la série qui est toute aussi pertinente que les autres.

  12. Plus de chance de passer si je soumets mon commentaire, arf la fatigue c’est atroce…

    Captain America, Chris Evans je peux pas. J’ai trop la Torche en tête. J’attends de voir le résultat mais j’ai des doutes. Puis vu son coéquipier. si c’est vraiment Sebastian Stan, y a de quoi rigoler vu le peu de différence d’âge (même si le maquillage existe) Puis Cap quoi!

    X-Men First class, pourquoi continuer à vouloir réaliser les x-men ??? Un x-men 4 non mais vous voulez pas non plus un reboot et des X-Men Babies en 3D? (ah non je vais porter la poisse avec des idées pareilles)

    Kick Ass, j’ai pas adoré. Loin de là. J’ai l’impression d’être une martienne. J’ai bien vu lors de l’avant-première du film. J’aime pas Romita Jr, je peux pas, c’est viscéral. Son style me colle des points dans les yeux. Depuis le Spiderman il a réussi à me dégoûter. Chacun ses goûts c’est pas les miens 🙂 Millar, j’attendais mieux. Les héros ordinaires sans pouvoirs existent. Batman il pue? Le héros m’a donné l’impression d’être plus jeune pareil pour Hit Girl. Et j’ai pensé à Kill bill et O-Ren Ishii. Le film dévoile tout très Tarantino dans le style et les influences se font réellement sentir. Ou plutôt bizarrement différement. Point de sang qui gicle partout. Ce qui m’a gavé dans la version papier.

    • Salut Moopy ! (je peux t’appeler comme ça ? C’est plus simple ! ^^)

      “Et j’ai pensé à Kill bill et O-Ren Ishii. Le film dévoile tout très Tarantino dans le style et les influences se font réellement sentir.”

      Eh bien, content que quelqu’un y voit ça aussi ! Il est certain que dans le film, ça doit être encore plus flagrant.

      Bon, tu as dû l’entendre : nous aussi on a eu du mal avec cette première partie du comic, trop de sang, une violence qui ne porte pas de réel message, un gamin un peu tête à claque aussi il faut dire, des personnages faisant des trucs incroyables pour une BD qui se veut la “premiere BD de super héros réaliste !” … Bref, c’est tout de même du grand n’importe quoi.
      Je pense que la pub et le tapage médiatique ont fait les 3/4 du succès de Kick Ass. (Qui n’en a pas parlé sur son blog comics ?)

      Je n’ai pas encore vu le film … Est ce que tu penses que je pourrais aimer tout de même ? (si j’ai bien compris, tu disais sur ton site : http://www.newkidsonthegeek.com/ (allez y les gens, il y a du comics, mais aussi de la BD, de l’actu ciné, du manga, du “geekisme”, et en plus c’est “Kawaï” !) que c’était plus grand public et surtout que tu avais plus aimé que la BD ?)

      • Mr Honey Bunny pas de soucis pour le Moopy ^^

        Le soucis avec Kick Ass s’est la publicité autour. Quand je vois que des très bon comics n’ont pas tout cet abbattage médiatique ça me désole. Puis (je me censure j’allais dire bordel) Millar et Romita Jr pour un comic c’est un peu un combo fatal pour mes yeux et mes neurones. Je suis franche. Certains se moquent de mon goût pour Campbell, seulement je ne me sens pas agresser à chaque page quand je le lis. C’est une différence notable pour moi. Alors oui le comic j’ai pas accroché. Trop de sang, puis le “j’ai pas de pouvoir” un peu du réchauffé. J’ai apprécié votre point de vue.
        Némésis, je l’ai lu samedi, je vais poser un Joker (sans jeu de mot ^^)

        Le film, tu devrais aimer. Il est agréable, violent mais moins que le comic. Enfin, plus dans le style Kill Bill ^^ le sang gicle pas partout. Ils sont propres, ils doivent nettoyer après les meurtres, c’est pas possible autrement mdr. Plus grand public même si beaucoup de référence: Batman (la Red Mistmobile copieur xD rouge vif c’est pas pour passer inaperçu), Hellboy et j’en passe. La culture geek est présente partout. Il y a des différences avec l’oeuvre papier notament pour le premier grand travail de Kick Ass. Une bonne musique, des acteurs intéressants tu passes un bon moment. Ca vaut pas Dark Knight cependant. Si tu as l’occasion de le voir pour comparer entre le comic et l’adaptation ciné, vas-y! Je le conseillerai pas par contre aux jeunes de moins de 16ans, je suis dure je sais, les découpes au sabre et tout le reste c’est gore pour des petits yeux.

        Merci pour la présentation de mon blog ^^” je sais plus où me mettre maintenant. C’est malin.

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