Edito : dernière semaine du mois qui m’inspire un commentaire simple : les semaines calmes niveau sorties comics n’existent désormais plus. Entre l’arrivée d’un nouvel éditeur dans la danse, et une offre Urban très riche en cette fin de mois…nous n’avons pas fini de souffrir/profiter de ce paysage comics d’une richesse et d’une diversité sans précédent ! Comme disait l’autre, c’était la meilleure des époques, c’était la pire des époques !
Bien évidemment, on ne peut passer sous silence l’évènement qu’est l’arrivée de Bliss Comics qui ramène les titres Valiant dans notre beau pays.
J’en parle d’autant plus librement que ceux qui s’en souviennent savent …que je ne suis pas très fan de cet éditeur ! mais j’ai tout de même bien envie de donner sa chance au nouveau petit poucet. Tout d’abord au vu des prix pratiqués. Alors que Panini avait tué le truc avec ses tomes à 12-13€ pour 4 épisodes, Bliss adopte la même approche qu’Urban : moins cher et plus de pages avec des prix de lancement à 10€.
Ensuite, l’autre argument en faveur des titres présentés ici est qu’ils constituent de la part de Valiant une tentative de relance de ses séries servant de point d’entrée pour d’éventuels nouveaux lecteurs.
BLISS COMICS
THE VALIANT
Date de sortie : 28 avril 2016
Prix : 10€/128 PAGES
Épisodes : The Valiant #1 à #4
Scénario : Jeff Lemire et Matt Kindt
Dessin : Paolo Rivera
Sollicitation : Gilad Anni-Padda est le Guerrier Éternel. Il protège la Terre depuis plus de 10 000 ans, guidé par les Géomanciens, une longue lignée de mystiques qui communique avec la planète.
Au cours de sa mission, il a échoué par 3 fois. A chaque fois, le Géomancien fut tué et un âge sombre s’est abattu sur Terre. A chaque fois, il fut défait par l’Ennemi Immortel, un être monstrueux, dont le seul but semble être d’amener la discorde et l’obscurité sur la planète.
De nos jours, l’Ennemi Immortel réapparaît pour s’attaquer à Kay, la nouvelle Géomancienne qui peine à s’adapter à son nouveau rôle. Mais cette fois Gilad n’est plus seul. Il peut compter sur ses nouveaux alliés, les héros de l’Univers Valiant.
Lancé au prix exceptionnel de 10 euros, ce récit entre drame épique et aventure super-héroïque est un point d’entrée idéal pour découvrir l’univers Valiant et les personnages qui le peuple.
Co-écrit par le prodige Jeff Lemire (Descender, Green Arrow, X-Men…) et l’architecte de l’univers Valiant Matt Kindt (Raï, Unity, Mind MGMT) et illustré par Paolo Rivera (Daredevil), artiste récompensé aux Eisner Awards.
Avis : c’est donc cette semaine que les titres Valiant reviennent retenter leur chance auprès des lecteurs français sous l’égide d’un nouvel éditeur qui semble avoir retenu les leçons des erreurs de Panini. J’ai déjà évoqué plus haut la question du prix plus bas, qui me semble un argument de poids pour au moins attirer l’attention d’un lectorat déjà très sollicité, et qui doit de plus en plus faire des choix.
Ensuite, il y a le choix du récit choisi pour inaugurer ce retour avec tout d’abord The Valiant, à bien lire en premier avant Bloodshot. Pour le coup, je peux très bien me présenter comme un lecteur test. Comme j’ai pu déjà le dire je n’étais pas le plus grand fan et lecteur de l’univers Valiant.
Peu attiré par ces titres, j’avais largement fait l’impasse ne laissant sa chance qu’à un seul titre, Rai, en raison de la présence de Clayton Crain au dessin. Et une fois de plus c’est plutôt pour le dessinateur, l’excellent Paolo Rivera, que j’ai voulu donner sa chance à cette mini série, qui sert de point de départ pour un certain nombre de nouveaux titres lancés par l’éditeur.
De ce point de vue je n’ai pas été déçu car la partie graphique, tout comme sur Bloodshot, est très réussie et visuellement c’est un pur plaisir de lecture. Coté scénario, est-ce que cette mini a changé mon sentiment sur l’univers Valiant de manière générale ? pas vraiment, je préfère le dire.
J’ai trouvé l’ensemble sympathique, et la mini m’aura au moins donné envie de donner sa chance à quelques séries et d’en savoir plus, sans que d’un coup je tombe amoureux de cet univers. Le scénario est efficace, et oui il est accessible. Si comme moi, vos connaissances de l’univers Valiant sont très limitées, voire quasi nulles, l’histoire est spécifiquement conçue comme un bon point d’entrée.
De ce point de vue, c’est réussi. D’autant que la mini présente quelques twists bien sentis et surtout une très bonne conclusion, complètement inattendue. Si vous pensez deviner la direction que va prendre la mini à la lecture de la sollicitation, vous pouvez me croire, vous vous trompez !
Donc en résumé un titre que les lecteurs assidus de Valiant doivent lire, car il définit la nouvelle direction de cet univers. Et pour les autres, le titre est accessible et représente un point d’entrée idéal si vous avez toujours été tenté sans jamais savoir quoi vraiment prendre pour commencer.
Par ailleurs, cela n’engage pas à grand chose, car au vu des informations révélées par l’éditeur, si son offre va grossir dans les prochains mois, elle restera tout de même tout à fait raisonnable. Donc non, il n’y aura pas de nouvelle bibliothèque à acheter pour caser les séries Valiant…
Verdict : à lire.
Bloodshot Reborn – Tome 1 : Colorado
Date de sortie : 28 avril 2016
Prix : 10€/144 pages
Épisodes : Bloodshot Reborn #1 à #5)
Scénario : Jeff Lemire
Dessin : Mico Suayan et Raul Allen
Sollicitation : Bloodshot était une machine à tuer, infusé de millions de nanites lui donnant une force, une endurance et une vitesse hors-du-commun, en plus de pouvoirs autoguérisseurs. Il était une arme parfaite, une marionette au service de ses maîtres, l’organisation paramilitaire Projet Rising Spirit.
Désormais, Bloodshot est libre de ses anciens maîtres, mais l’ombre de son passé le suit toujours. Sous le choc des conséquences de sa vie antérieure et de récents évenements qui l’ont presque rendu fou, il vit caché.
Mais lorsque survient une vague de fusillades impliquant des hommes ressemblant comme deux gouttes d’eau à Bloodshot, sa culpabilité le pousse à l’action. Il fera tout pour arrêter les tueurs, même si cela signifie replonger dans la violence qui lui avait auparavant presque coûté la vie.
La nouvelle série de Jeff lemire (Descender, Old Man Logan, Green Arrow) et du jeune talent Mico Suayan (Punisher, Harbinger) nous plonge dans la psychée d’un des personnages les plus fascinants de l’univers Valiant. Embarquez-vous avec Bloodshot dans sa quête de rédemption, un récit mature et psychologique passionant.
La lecture de The Valiant est conseillée avant de lire ce tome, mais pas obligatoire. Prix de lancement exceptionnel de 10 euros.
Avis : premier avertissement, comme je l’ai écrit plus haut, il faut avoir lu The Valiant avant de débuter la lecture de ce tome de Bloodshot. En effet la nouvelle série consacrée au personnage a pour base les conséquences énormes de la mini série sur le personnage, qui quand le titre débute dispose d’un tout nouveau statut-quo.
Second avertissement : Bloodshot Reborn pourrait avoir pour sous titre, la série de la discorde !!! en effet les avis sur le titre sont très partagés au sein de Comixity. D’un côté le sage et toujours raisonnable Sam, qui n’a pas du tout accroché au pitch de Lemire comme au personnage. Et de l’autre, le cinglé Steve qui adore et ne cesse de me jeter des morceaux de nourriture radioactive au visage dès que je dis que je n’aime pas …
Du côté des atouts universellement reconnus, sans conteste, le travail de Mico Suayan au dessin, qui est …spectaculairement bon. Et je ne plaisante pas, c’est une vraie claque qu’assène l’artiste au lecteur, tant il semble avoir progressé.
Mais comme je l’ai indiqué, mon problème réside avant tout d’une part avec le personnage, que je n’arrive pas à voir autrement que comme un sous Wolverine qui se serait échappé des années 90 avec un nouveau design, sans griffes et plus de flingues, mais même pouvoirs régénérateurs et passé embrouillé.
Et d’autre part le pitch de Lemire ..qui ne m’a pas du tout séduit. Je n’ai suivi que les premiers épisodes, mais j’ai personnellement trouvé cela assez paresseux, pas très entraînant et tout simplement pas très intéressant …
Donc là cela va être à chacun de se faire une opinion, car comme je l’ai dit plus haut, ce n’est que mon avis, et il n’est pas partagé par tous, loin de là…
Verdict : à tester (parce que hé ça reste pas cher…)
URBAN COMICS
BATGIRL TOME 2
Date de sortie : 29 avril 2016
Prix : 15€/192 pages
Épisodes : #41-45, ANNUAL #3, and the Sneak Peek story from CONVERGENCE: INFINITY INC. #2
Scénario : Cameron Stewart & Brendan Fletcher
Dessin : Babs Tarr
Sollicitation : Un nouveau Batman vient d’arriver en ville, et ce n’est pas vraiment du goût de Barbara Gordon. Son quotidien était déjà suffisamment mouvementé. Sa colocataire, Frankie, fait désormais partie intégrante de sa double vie et se retrouve par conséquent exposée à de nouveau dangers. Difficile de mener une vie normale d’adolescente lorsqu’on est aussi une super-héroïne.
Avis : pas vraiment d’avis, alors que les nouveaux auteurs de Batgirl continuent de développer leur propre version du personnage…qui ne plaira pas à tout le monde. A titre personnel, cela ne m’intéresse guère, mais elle a ses fans.
Verdict : pour ceux qui ont décidé de s’accrocher.
BATMAN – L’ENIGME DE RED HOOD
Date de sortie : 29 avril 2016
Prix : 35€/512 pages
Épisodes : Batman: Under the Red Hood Paperback (Batman #635-641, #645-50 and Batman Annual #25) + Red Hood : The Lost Days (144pg)
Scénario : Judd Winick
Dessin : Doug Manhke
Sollicitation : Des années plus tôt, Batman subit sa plus terrible défaite lorsque le Joker tua le second Robin, Jason Todd, à coups de barre à mine. Le Chevalier Noir a néanmoins réussi à poursuivre sa mission, épaulé par son précédent acolyte, Dick Grayson. Mais ce souvenir douloureux est ravivé lorsqu’un nouveau justicier, aux moyens expéditifs, débarque à Gotham. Instaurant l’effroi dans les rangs de la pègre, il utilise de plus l’ancien alias du Joker : Red Hood.
Avis : Urban nous sort un énorme pavé de plus de 500 pages cette semaine qui met en scène le retour de Jason Todd après sa mort aux mains du Joker. Pendant longtemps, cette disparition faisait figure d’exception dans un monde des comics habitué aux résurrections à outrance.
En effet, en raison du mauvais souvenir laissé par le personnage dans la mémoire des lecteurs et du traumatisme causé chez Batman que l’on pouvait pleinement exploiter, une espèce d’accord tacite semblait exister sur le fait que l’ancien Robin ne reviendrait jamais. Il ferait partie de ces morts symboliques, comme les parents de Bruce Wayne, l’Oncle Ben et quelques autres auxquelles on ne touche pas.
Tout change au début des années 2000, alors que la saga Hush bat son plein. Alors que Jeph Loeb et Jim Lee secouent profondément l’univers DC en écrasant, en termes de ventes, tout le reste de la production de l’éditeur, qui apparaît en comparaison bien plus terne, que l’énergique Batman.
Au fil de la saga, Batman est ainsi confronté à un nouvel ennemi qui s’échine à lui pourrir l’existence de tous les côtés et au fil de son enquête, le justicier tombe sur de nombreuses fausses pistes laissées par Hush pour le piéger. L’une de ses fausses pistes apparaît dans le dernier tiers de la saga sous la forme d’un Jason Todd adulte apparemment de retour à la vie.
Le choc de cette apparition, qui sera révélée comme trompeuse puisqu’il s’agissait en réalité de Clayface, produit un mini électro-choc à la fois chez les lecteurs, les éditeurs et les auteurs, qui commencent à se dire qu’un Todd adulte, ressuscité, plus extrême et plus vraiment du côté de Batman, serait un concept très intéressant à exploiter.
Si bien que que quelques mois après le départ de Loeb et Lee, alors que Winick reprend le titre Batman pour 6 numéros, celui-ci laisse un indice laissant entendre que Todd est bien de retour. Et lorsque Winick s’installe de manière plus pérenne dans le siège du titre Batman, il peut dès lors conter l’arrivée à Gotham d’un nouveau Red Hood, justicier/criminel, qui n’hésite pas à utiliser les méthodes d’un Batman qui aurait décidé que le Punisher était un exemple à suivre.
Si l’explication de la résurrection de Todd reste assez peu satisfaisante au final, liée à Infinite Crisis et un certain coup de poing dans la réalité, son retour explosif à permis de secouer durablement la Bat-Family et a également permis d’en tirer un film animé, également écrit par Winick, qui reste sans aucun doute l’un des meilleurs produits par la Warner Bros à ce jour.
Quant à la saga elle-même, sur le fond elle est un peu longue, et aurait mérité d’être un poil plus courte, mais elle demeure efficace et bien menée. Par ailleurs le tome contient également une mini série complémentaire qui vient apporter des détails sur le parcours de Jason durant les années situées entre sa résurrection et son retour à Gotham. Très sincèrement cette mini ne vaut pas grand chose. Si l’histoire valait la peine d’être racontée, le récit de Winick n’est tout simplement pas très bon et constitue donc le point faible de ce tome.
Verdict : à lire
CUL DE SAC TOME 1
Date de sortie : 29 avril 2016
Prix : 22.5€/352 pages
Épisodes : The Complete Cul-De-Sac
Scénario : Richard THOMPSON
Dessin : Richard THOMPSON
Sollicitation : Bienvenue à Cul-de-sac, petite ville américaine comme il en existe des centaines. Dans cette ville ordinaire résident Madeline et Peter Otterloop, heureux parents de la petite Alice et de son frère aîné Petey. Si la candeur et l’insouciance rythme le quotidien tranquille d’Alice, Peter, à l’inverse, est pétri d’angoisses que même les grandes personnes choisissent d’évacuer.
Avis : pas d’avis, je ne connais pas du tout cette oeuvre. Je signale donc simplement la sortie.
Verdict : pour ceux que ça intéresse.
EARTH 2 TOME 4
Date de sortie : 29 avril 2016
Prix : 28€/376 pages
Épisodes : Earth-2 : World’s End #1-13 + Earth-2 #27-29
Scénario :
Dessin :
Sollicitation : Les héros de Terre 2 sont désormais organisés en un groupe prêt à en découdre avec les armées de Darkseid. Une lutte à mort se prépare entre les deux camps au terme de laquelle, débutera un exode planétaire. Au beau milieu de cette bataille de surhommes, quelques humains, tels Barbara Gordon et Dick Grayson, tentent tant bien que mal de survivre…
Avis : ou la mort de la série Earth 2. Lancée avec succès par un James Robinson en pleine bourre, lui permettant de reprendre avec efficacité nombre de figures disparues dans les limbes du New 52, reprise par un Tom Taylor inspiré qui a su prendre la relève alors que le statut quo était bouleversé de fonds en combles, la déchéance de la série débute ici.
Autant le dire je n’ai personnellement tenu qu’un seul épisode de cette nouvelle direction accompagnée du weekly World’s End, face à la médiocrité déconcertante du travail proposé ici. Outre une partie graphique qui va très vite s’installer à “purge-city”, le scénario est tout simplement mauvais, et souffre de la comparaison avec les runs précédents.
Je ne sais pas trop ce qui a pris à DC avec ce run, car j’ai rarement vu un éditeur tuer un titre à succès aussi rapidement.
Verdict : à éviter.
TOKYO GHOST TOME 1
Prix : 15€/136 pages (version N/B) – 10€ (version couleur – attention Urban vient d’annoncer que la version couleur était repoussée au 27 mai prochain.)
Épisodes : Tokyo Ghost vol.1 : Atom Garden (#1-5)
Scénario : Rick Remender
Dessin : Sean Murphy
Sollicitation : L’archipel de Los Angeles, 2089. L’Humanité est devenue totalement accro à la technologie. Créer le buzz est désormais l’unique motivation d’une population tenue dans une dépendance virtuelle et asservie par un gouvernement ouvertement criminel. Et vers qui les criminels se tournent-ils lorsqu’ils doivent faire appliquer leur loi ? Led Dent et Debbie Decay sont le bras armé de ce pouvoir corrompu et leur prochaine mission les emmènera en plein coeur des Jardins Préservés de Tokyo, bien au-delà de l’influence de leurs commanditaires.
Avis : et oui, une nouvelle série signée Rick Remender débarque et ce à peine quelques semaines après le début de son dernier titre Low ! le monsieur est donc infatigable, puisque …en même temps il vient d’annoncer encore un nouveau titre aux USA, avec son compère Jerome Openã. En attendant, nous allons donc foncer pour découvrir la dernière merveille en date sortie de son esprit pas super optimiste : Tokyo Ghost. Un premier tome qui d’après ce que j’ai compris va sortir en deux versions : une version noir et blanc et une en couleur.
Pourquoi ce choix, inédit par rapport aux autres titres de Remender ? tout simplement à cause de l’artiste, le génial, inimitable et ultra doué Sean Murphy ! parce que oui, du Sean Murphy en noir et blanc c’est toujours quelque chose d’indispensable. Même si dans le cas présent, la colorisation de Tokyo Ghost est très réussie, et que la version noir et blanc est plus chère, au vu du talent du monsieur, j’ai vraiment envie de me jeter dessus …
Niveau contenu, je peux déjà vous le dire, même si vous vous en doutez, encore une fois, Remender ne se loupe pas, et livre un titre excellent et original. Encore une fois, il présente une vision de l’humanité légèrement pourrie (voire très pourrie), nihiliste…et tristement plausible dans un futur où la population a été rendu amorphe, cynique et accro aux réseaux sociaux, nous suivons deux personnages Led Dent et Debbie Decay qui cherchent à échapper à tout ça pour se rendre dans une zone dénuée de toute technologie : Tokyo…
Une zone qui attire nombre de convoitises, même si la technologie moderne ne peut y fonctionner, en raison des ressources naturelles qu’elle contient encore notamment en matière d’eau potable…De manière générale, le récit est mené de manière furieuse et sans concession, à très grande vitesse et ne fait aucun prisonnier ! Sean Murphy est tout simplement déchaîné sur ses planches, entre la vision d’un L.A aussi urbain que pourrissant sur place et une Tokyo prospère aussi traditionnelle que végétale.
Sans doute une des séries les plus réussies de Remender à ce jour et aussi un des meilleurs travaux de Murphy !
Verdict : à posséder !
CINEMA
CAPTAIN AMERICA : CIVIL WAR
Date de sortie : 27 avril 2016
Réalisateurs : Anthony & Joe Russo
Synopsis : Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l’humanité. A la suite d’une de leurs interventions qui a causé d’importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision.
Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l’équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s’engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d’autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement…
Avis : moins d’un mois après Batman Vs Superman, l’autre évènement de l’année ciné-comics-superhéros débarque donc cette semaine en France, quelques jours avant nos collègues américains, parce qu’il faut les faire griller d’impatience. Et contrairement à son collègue de chez DC, ce nouvel opus de Marvel Studios est précédé de critiques ultra-flatteuses qui le présentent d’ores et déjà comme le meilleur film Marvel à ce jour.
Un pari risqué à la base qui à priori a été réussi par les frères Russo, qui avaient déjà montré l’étendue de leur très grand talent avec le précédent volet des aventures de Captain America déjà considéré comme l’un des meilleurs de l’écurie Marvel. La pression était cependant très grande alors que Marvel s’attaque ici à une adaptation à son univers cinéma de l’un des crossovers les plus importants de ces 10 dernières années : Civil War.
Les défis étaient multiples, tout d’abord et comme toujours avoir une bonne histoire, et dans le cas présent, réussir à caser des dizaines de personnages. Ce qui était à mon sens le problème numéro 1. Très souvent les films de super-héros ont tendance à s’effondrer dès qu’on passe la dizaine de personnages à manier à l’écran. Ici non seulement il fallait donner un rôle à chacun mais il fallait rendre crédible leur opposition et ce tout en introduisant Spider-man et Black Panther à la sauce !
Et par là j’entends donner à chacun une motivation claire, conforme au caractère de chacun et dans le cas d’une guerre civile et étant donné que chacun des personnages est appelé à avoir son film ou à revenir dans un prochain opus Avengers : ne pas détruire les caractérisations en faisant d’un camp le méchant. Ce qui avait été un des défauts du Civil War comics, où Tony Stark ou encore Reed Richards, apparaissaient dépeints comme les maîtres de facholand et il fallut des années pour rétablir leur réputation…
Bonne chance donc aux frères Russo qui après enchaînent avec les deux films Avengers composant Infinity War…l’univers Marvel va donc connaître pas mal d’années agitées.
Verdict : à voir.
Aussi totalement néophyte de l’univers Valiant, j’ai beaucoup apprécié ces deux premiers tomes proposés par Bliss. Contrairement à toi, j’ai plus aimé Bloodshot, parce que je trouvais qye The Valiant avait un fin..qui amène vers autre chose (je ne parle pas de Bloodshot). Et la “suite” arrivera l’année prochaine… C’est pas grand chose, mais je comprend qu’on ne puisse pas tout sortir en même temps 😉 En tout cas, hormis 2/3 fautes d’orthographe, l’édition est superbe, de même que les bonus ! Je conseille au moins un des 2 tomes.
Sam, dans l’intro, quand tu compares les anciens prix de Panini avec ceux de Bliss, c’est seulement par rapport au prix de lancement ?
Au passage, j’en profite pour dire bravo à Flo pour sa conférence !
“Sam, dans l’intro, quand tu compares les anciens prix de Panini avec ceux de Bliss, c’est seulement par rapport au prix de lancement ?”
Oui, car de mémoire Panini avait proposé une offre de départ de 12/13€ pour les premiers tomes au moment du lancement. Cela m’avait marqué car je sais que cela m’avait personnellement stoppé. 12€ pour 4 épisodes et 100 pages pour moi c’est clairement non.
L’offre de Valiant est intéressante mais on peut pas dire que toutes les séries sont bonnes. La plupart sont sympas sans plus, à part Bloodshot Reborn qui est un gros cran au-dessus à mon avis. Par exemple, j’ai tester Divinity récemment et franchement c’était bof voir décevant! Bref, je vais faire attention à mes achats concernant les publications de Bliss car, certes l’édition est soignée et attractive, mais les titres Valiant sont pas énormes non plus…
Ah ok. Vu que les tomes “normaux” tourneront dans cette gamme de prix (avec légèrement plus de pages), je me demandais 😉
Je voulais savoir Sam tu achètes de la VO ou VF pour la librairie? Tu suis des kiosques ou des singles?
Sinon, je voudrais me lancer dans des runs cultes chez Marvel avec Cap de Brubaker et/ ou SPM de JMS en me lancant dans la collection ICONS de Panini. La collection est bien? Et le Cap est une bonne histoire?
Autre chose, tu me conseilles Lazarus de Rucka? Je pense me prendre les tomes de Glénat Comics.
Merci
Cela fait quelque temps déjà que je privilégie la VF à la VO, ce qui explique que les chroniques VO soient moins nourries qu’auparavant.
En VF, selon le titre ou l’offre de réédition en librairie, je fais kiosque ou librairie. Si je sais qu’une réédition librairie suit pour un titre en particulier, je laisserais le kiosque de côté pour me focaliser sur la librairie. Essentiellement parce que le plaisir de lecture d’un à deux épisodes par mois est de moins en moins présent, d’autant plus que je ressens que les auteurs ne savent plus vraiment écrire des épisodes singles comme autrefois. Ils écrivent en arc et difficilement autre chose.
Sinon, je voudrais me lancer dans des runs cultes chez Marvel avec Cap de Brubaker et/ ou SPM de JMS en me lancant dans la collection ICONS de Panini. La collection est bien? Et le Cap est une bonne histoire?
Oui ce sont deux runs que tu peux prendre les yeux fermés. Le run de JMS reste un de mes préférés, voire mon préféré sur Spidey et la réédition Icons est de qualité. Je suis plus partagé sur le run de Brubaker sur Cap. Je considère sa première année comme très réussie, et le reste beaucoup moins. A partir du moment où son intrigue sur Crane rouge commence à e^tre étalée sur des dizaines d’épisodes pour finir en queue de poisson, j’ai personnellement décroché.
Concernant Lazarus, c’est en ce qui me concerne l’une des meilleures séries comics du moment, un de mes titres préférés, et une des meilleures créations de Greg Rucka. Je le recommande comme un indispensable.
C’est vrai concernant le fait que de plus en plus d’auteurs pensent à écrire leurs histoires en format TPB… Bon moi ça ne me dérange pas parce que je me prend des singles de temps en temps mais je privilégie le format HC, plutôt en VF où l’édition et le prix sont plus attractifs (cf le travail d’Urban).
Je vais me prendre le tome 1 de SPM par JMS dans cette gamme alors, merci des infos!
Je viens d’emprunter et de dévorer les deux premiers tomes de Lazarus… c’est vraiment excellent! Le contexte est passionnant, les personnages sont intéressants, l’intrigue est prenante! Franchement Rucka assure, je vais d’ailleurs m’empresser de me faire la collection (la gamme de Glénat Comics est vraiment sympas) et de m’intéresser au monsieur en me prenant, pourquoi pas, Gotham Central.
Merci encore 😉 !
De la part de Greg Rucka, je te recommande vivement Gotham Central, sans doute l’un des meilleurs comics-books publiés par DC au cours des 15 dernières années et disponible en 4 tomes très réussis chez Urban.
Tu peux aussi prendre son Batwoman. Tous les épisodes qu’il a écrit ont été réédité par Urban dans un seul tome : le tome 0 “Elégie”.
Toujours en VF bien évidemment Queen and Country (dont le seul défaut est qu’il faut lire 3 livres en VO pour comprendre la conclusion …
Mais il y aussi son Punisher qui sera réédité en deux tomes deluxe par Panini à partir du mois prochain.
Et nous croisons tous les doigts pour que à l’occasion de sa reprise de Wonder Woman ses jours ci aux USA, Urban en profite pour éditer son premier run sur le personnage paru dans les années 2000…et également son run sur Batman tant qu’ils y sont !!!
Je crois bien que le run de Rucka sur Wonder Woman a été annoncé en librairie mar Urban !
“Bloodshot Reborn pourrait avoir pour sous titre, la série de la discorde !!! en effet les avis sur le titre sont très partagés au sein de Comixity. D’un côté le sage et toujours raisonnable Sam, qui n’a pas du tout accroché au pitch de Lemire comme au personnage. Et de l’autre, le cinglé Steve qui adore et ne cesse de me jeter des morceaux de nourriture radioactive au visage dès que je dis que je n’aime pas …”
Mais de quelle dimension viens tu Sam ?!… Sauf erreur de ma part, Steve, grand fan de Lemire certes, n’a pas encore commencé la lecture de ce titre ! En tout cas, jusqu’à maintenant dans les ComixWeekly, je suis celui qui le lis, et Flo, bien sûr, en avait chroniqué le premier numéro, et comme moi, avait aimé !
Donc, non seulement on était tous pour l’instant unanime, mais la personne qui te jette des morceaux de nourritures devrait être moi !
Bref, ceci explique pas mal de choses du coup ! 😉
Ah j’étais persuadé que c’était steve qui m’avait donné des noms d’animaux quand j’avais déclaré que le titre ne me parlait pas …bon raison de plus de penser que c’est moi qui ait raison du coup !
Je rejoins Bunny, Bloodshot Reborn est excellent. C’est haletant, passionnant! Cette aventure psychologique est très bien mené par un Lemire en grande forme, et Bloodshot est beaucoup plus humain sous sa plume (en plus d’être badass)!
Après, je pense c’est une question de sensibilité, de subjectivité 😉