Ce week-end j’ai eu la joie et la surprise de recevoir Champions Online et Batman Arkham Asylum. Je vous parlerai de ces jeux en deux parties : la première sera consacrée à Champions Online et la seconde à Batman.
Il y a quelques années, j’ai joué à City of Heroes/Villains. Un jeu qui m’avait emballé par la création de personnages qui était énorme. J’ai d’ailleurs passé plus de temps à créer des persos qu’à jouer. Donc à l’annonce de Champions Online, j’ai eu un petit espoir qu’ils fassent beaucoup mieux et qu’ils étoffent un peu l’univers du jeu et sa diversité.
Avec un peu de méfiance je lance le jeu… Pas de surprises la création de personnage est toujours aussi énorme. J’ai passé environ deux heures à jouer à la poupée avec mes super-héros. J’ai créé un Colossus pour commencer… Oui, mon côté fan ne s’est pas envolé. Et j’ai continué en faisant certains persos que j’avais créé. On peut presque tout faire : Robot à la Goldorak, Captain America, ninja, zombie, loup-garou, ange, un simple passant en jeans…
Mais il n’y a pas que le costume. On peut choisir l’expression du visage, la posture ou comment il se déplace. Sans parler qu’on peut modifier complétement chaque élément du corps…
Je décide me lancer finalement pour un perso qui ressemble un peu à Colossus. Et là je me retrouve, après une petite cinématique, dans Millenium City qui est envahie par des aliens : Les Qulaars. Autour de moi les immeubles commencent à s’effondrer sous les tirs des vaisseaux Qulaariens. La ville a été entourée d’un champs de force pour empêcher les gens de s’enfuir et que des renforts arrivent. Le QG des Champions a été le premier touché… Le seul qui peut stopper l’invasion c’est mes petits poings et moi… J’accepte avec un plaisir non dissimulé d’être le héros du jour. Je teste un peu et je m’approche d’une boîte aux lettres et je peux la ramasser pour taper avec… Mais la plus grande joie a été de me saisir d’un lampadaire…Bon, les voitures sont trop lourdes pour le moment… Je m’égare. Les quêtes qu’on me confie sont simples : sauver des passants bloqués par des décombres, récupérer des documents top secrets et même récupérer le passeport et la valise d’un homme qui devait partir en vacances… Le chapitre se termine en beauté dans une petite baston contre un super-vilain.
Après avoir reçu les clés de la ville de la main du maire, je peux choisir entre deux missions : une au canada et une autre dans le désert. Je décide de me lancer vers le grand nord. Après un petit voyage en hélicoptère je me retrouve plongé dans une bataille dans un blizzard surnaturel provoqué par une organisation qui essaie de réveiller un ancien dieu-démon Inuit avec le doux nom de Kigatillik. Mais avant d’entamer le combat, je dois choisir un artisanat afin de me fabriquer une protection contre le froid surnaturel qui règne… Bon, j’avoue! J’ai passé une heure futilement pour tester tout les pouvoirs de voyage avant de me lancer à corps perdu à la défense du Canada… Pour les les plus étonnants, et les moins précis, le super saut à la Hulk, un grappin qui fait penser à la toile du tisseur, la téléportation, la super-vitesse, l’acrobatie… Un large choix pour customiser encore plus votre perso. On a même le plaisir de découvrir plusieurs salles, qui font penser à la Danger Room, pour apprendre à maîtriser les divers pouvoirs à disposition. D’ailleurs tant que vous resterez dans le complexe, vous pourrez changer gratuitement les derniers pouvoirs acquis.
Champions Online est plus que prometteur. Du pur plaisir, si ce n’est quelques petites choses déplaisantes. Tout d’abord, tout n’est pas traduit en français. Certaines quêtes sont en franglais, ainsi que certaines descriptions d’objets. Il n’y a pas de serveurs spécifiques pour chaque langue… Donc on ne pas sait si on doit parler anglais, italien, espagnol aux gens autour de nous. Et un large déséquilibre pour les classes corps à corps. Bien sur c’est seulement dans les phases “joueurs contre joueurs” ou quêtes publiques, mais c’est un peu décourageant de courir après un type qui vous allume au pisto-laser en volant sans rien pouvoir faire…
Le gros point positif du jeu reste la personnalisation du personnage. On peut à tout moment, contre de l’argent virtuel, changer complétement de look et de pouvoirs (ce que je fais chaque jour…).
Donc globalement, même si j’avance à pas de tortue, j’ai l’impression en faisant les quêtes et avançant dans l’histoire de lire un comic, mais cette fois-ci c’est moi le héros!
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