Si DC comics est connu en partie pour ses crises fictionnelles multiples, celle qui a secouée la seconde plus grande compagnie américaine de comics ce 21 septembre 2010 était bien réelle. En effet, ce jour marquera l’annonce officielle du départ d’une partie du staff DC vers la côte ouest, la fin de WildStorm en décembre, et surtout une réduction du personnel de 20%. Retour sur ces dernières heures mouvementées de la firme à Superman.
Voilà un an que Diane Nelson a été nommée à la présidence de DC et s’il on pouvait s’attendre à du changement, il n’arrive peut être pas là où on l’envisageait. Les “hostilités” ont débutées avec l’annonce officielle de la relocalisation d’une partie de l’entreprise du coté de Los Angeles, plus précisément à Burbank en Californie. Pas de grosse surprise si ce n’est que, finalement, c’est uniquement la partie “entertainement”, supervisé par Geoff Johns qui est concernée. Elle englobe toute la production de films ou séries TV, par exemple, adaptés des personnages DC et fonctionnera en étroite collaboration avec Warner Bros qui renforce ainsi encore plus son partenariat avec DC. Jim Lee, lui, sera aussi de la partie et se chargera de la branche “numérique”, récemment lancée, avec tout ce qui concerne les adaptations de comics sur des plates formes comme l’Ipad, entre autres. Enfin, Dan Didio reste à New York, tout comme la branche “comics papier” de la firme. En apparence, la maison d’édition new-yorkaise joue l’équilibre en ne bouleversant pas totalement sa méthode de travail, la principale activité, à savoir les comics, restant dans la maison mère.
Seulement, on a appris quelques minutes après via une interview de Diane Nelson sur CBR (qui privilégie la bonne vieille langue de bois) que les changements ne vont pas se faire sans sacrifices … On pouvait imaginer que justement, la décision de délocaliser une partie de l’entreprise sur la côte ouest allait ouvrir de nouvelles perspectives, voir créer de nouveaux postes, il semblerait que non. Diane Nelson, en répondant à demi-mots pour CBR donne déjà le ton, il va falloir s’attendre à des licenciements. Au fait, la situation a pris une tournure si sérieuse que le L.A. Times a consacré un article sur l’arrivée d’une partie de la firme dans leurs vertes prairies en silicone. Et là, stupeur, on apprend que 20% des employés pourraient être licenciés, soit environ 50 personnes… Cette annonce n’est cependant pas la seule à faire grand bruit …
En effet, quelques minutes après, Dan Didio et Jim Lee annoncaient sur le blog du DC Universe que WildStorm prendrait fin en décembre ! Véritable coup de tonnerre donc pour le label fondée par Jim Lee en 1992, qui appartenait à l’époque à Image Comics. En réalité, DC ne publiera plus de comics sous le label WildStorm et il n’y aura plus de séries WildStorm à proprement parler, mais on nous promet que les personnages, eux, vont rester. Geoff Johns se veut même rassurant et dit avoir des plans sur le long terme pour les personnages issus de cet univers, aussi il sera possible d’en voir apparaître dans les comics DC habituels. Il faut dire que dernièrement, à l’exception de quelques adaptations de jeux vidéos, le label était plutôt moribond et loin de ses heures de gloires passées. On peut citer des titres comme Stormwatch et Authority de Warren Ellis et Mark Millar, Tom Strong d’Allan Moore ou encore le Astro City de Kurt Busiek, toutes autant de références qui auront marquées en un éclair l’histoire de la firme. DC avait racheté le label en 1998.
A l’heure où j’écris ces lignes, la situation pourrait encore évoluer et des nouvelles tomber, donc stay tuned and listen to Comixity and ComixWeekly, on risque fort d’en reparler !
Hum, voilà qui semble inquiétant …
C’est toujours triste de lire “250 suppressions d’emplois”, surtout quand cela concerne un domaine dont on est fan.
En ce qui concerne l’Univers Stormwatch, tout le monde va bien sûr s’imaginer une saga finale (ou bien un One Shot) où le Stormwatchverse va exploser et les persos seront envoyés et coincés dans l’univers DC normal … Pourquoi pas. Ce serait la solution facile.
Bon, Bunny, on reste à l’écoute, j’ai la flemme d’aller chercher les infos ailleurs. Tiens nous au courant !
Salut Julius !
“Petite coquille” de ma part, à l’heure tardive où j’ai rédigé ces lignes, j’avais mis “250 personnes” qui risquaient d’être remerciées, au fait il s’agit de 20% de 250, soit environ 50 personnes ! ^^ (ouf donc, c’est déjà un moindre mal car là je vidais tout le staff DC !)
Voilà, l’erreur est réparé dans l’article ! 😉
@bunny ça vient de passer à 80 virées …
Eh bien, à force on arrivera peut être à 250 finalement ! 😉