DELCOURT COMICS
Mass Effect – Homeworlds
Date de sortie : 19 février 2014
Prix : 14.95€/120 pages
Scénario : Mac WALTERS & Jeremy BARLOW
Dessin : Omar FRANCIA
Sollicitation : L’an 2186 met les co-équipiers de Shepard à rude épreuve. Au milieu des batailles, peu de répit leur est accordé. Toutefois, ces pauses sont l’occasion de raconter ou de repenser au passé… Chaque histoire dévoile un événement marquant de la vie d’un des héros de Mass Effect. Suite des aventures tirées du jeu vidéo éponyme.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour les fans de Mass Effects
Witch Doctor ! 2. Mauvaises pratiques
Date de sortie : 19 février 2014
Prix : 17.95€/192 pages
Scénario : Brandon SEIFERT
Dessin : Lukas KETNER
Sollicitation : Lorsque le Dr Morrow se réveille sans aucun souvenir de la veille, il se demande s’il est victime d’une gueule de bois ou d’une entité malveillante. Le plus loufoque des thérapeutes du paranormal serait-il contaminé ? Mélange explosif entre Docteur House et Docteur Strange, Witch Doctor, un petit bijou réalisé par de jeunes auteurs prometteurs.
Avis : pas d’avis, je signale juste la sortie.
Verdict : pour ceux qui ont apprécié le premier tome.
PANINI COMICS
MARVEL UNIVERSE 3 : WHAT IF
Date de sortie : 18 février 2014
Prix : 5,70€/ 128 pages
Épisodes : What If? Civil War ; What If? Secret Invasion ; What If the Runaways became the Young Avengers ?
Sollicitation : Nouveaux épisodes de la série What If? avec des situations totalement inédites : les Fugitifs prennent la place des Young Avengers, Civil War a un dénouement radicalement différent et les Skrulls ont réussi à envahir la Terre !
Avis : pas vraiment d’avis, mais j’aurais tendance à le déconseiller. En général, les What if sont traités par dessus la jambe par des équipes créatives qui sont avant tout là pour cachetonner…
Verdict : à éviter.
SPIDER-MAN CLASSIC 9
Date de sortie : 18 février 2014
Prix : 5,90€/ 128 pages
Épisodes : Amazing Spider-Man (1963) 124-129 ; Amazing Spider-Man Annual 11(II)
Sollicitation : D’autres récits classiques datant des années 70 vous attendent sous le crayon de Gerry Conway et Ross Andru, qui confrontent Spider-Man à Man Wolf, au Kangourou, au Vautour… et au Punisher lors de sa première apparition historique !
Avis : en principe, je vous dirais de foncer sur ce qui est sans doute l’une des périodes les plus importantes du titre Amazing Spider-Man, à savoir le run de Gerry Cownay, qui a vu la mort de Gwen Stacy, l’introduction de la saga du clone et de personnages comme Luke Cage ou encore ici le Punisher. Bien entendu, on voit aussi que le scénariste essaye de détendre l’atmosphère d’une série qui en a vu de dures, entre la disparition du premier amour de Peter, de manière totalement inattendue pour le lectorat, ou encore la déchéance de Harry Orborn, alors devenu un junkie, avec l’introduction ou le retour de personnages difficiles à prendre à sérieux comme le Kangourou…
Oui en général je vous dirais de foncer, sauf que grâce aux sorties anticipées d’Angoulème, j’ai pu voir qui avait assuré la traduction de ces épisodes mythiques…Oui vous avez compris, Panini ne s’est pas fait chier et au lieu de faire ce que tout éditeur un tant soit peu honnête ferait, à savoir refaire l’ensemble des traductions, la maison du sandwich a simplement repris le matos parus en intégrale TEL QUEL !!! donc si vous voulez éviter d’avoir les neurones qui saignent devant certaines des pires traductions jamais infligées à Spider-Man, passez votre chemin.
Verdict : à éviter en raison de la traduction désastreuse.
X-MEN UNIVERSE HORS SÉRIE 7 : X-FACTOR
Date de sortie : 18 février 2014
Prix : 5,70€/ 128 pages
Épisodes : X-Factor (1986) 241-246
Sollicitation : Plusieurs tragédies frappent l’équipe de Facteur-X ! Strong Guy prend une décision impensable tandis que Polaris découvre ses vraies origines ! Et l’Armageddon approche ! Avant la fin de la saga, la moitié de l’équipe aura quitté le navire ! Peter David et Leonard Kirk métamorphosent Facteur-X dans Points de rupture !
Avis : à la lecture de la sollicitation, vous vous dites sans doute, Panini se fiche de nous, il ne peut pas se passer autant de choses dans ce tome…ben si !!! à la fin de ces 6 épisodes, une grande partie des troupes quittera le navire, laissant l’équipe bien désœuvrée alors que le scénariste s’apprête à lâcher sur ses différents membres l’une de ses intrigues les plus ambitieuses, qui va laisser des traces.
Au programme donc le Strong Guy sans âme, va mal se remettre de sa tentative de relation ratée avec Monet, Peter David va faire le ménage dans les origines de Polaris notamment sa parenté avec Magneto (oui, puis non, puis oui, puis en fait non, mais en fait peut être que si !!!). Après ces épisodes nous aurons une version définitive qui va aussi servir de base pour expliquer la plupart des incohérences dans le parcours du personnage …
Au passage, Darwin va aussi faire un caméo remarqué, car oui le scénariste n’oublie pas certaines de ses vieilles intrigues en cours. Et ce n’est même pas la moitié du mag ! quasiment tous les personnages vont en ressortir transformés…et attendez de voir comment Madrox va réagir à tout ce bordel !!! Comme d’habitude, X-factor reste une XXX de bonne lecture. La suite et fin sortira en mai en Monster. on peut bien évidemment râler, mais cela signifie aussi que nous bénéficierons en VF cette année des 6 épisodes de ce mag, des 16 derniers épisodes de la série + les premiers épisodes de la nouvelle version du titre All New X-factor….Donc on est bien partis pour avoir plus de 24 épisodes d’X-Factor cette année…qui s’annonce donc très bonne !
Verdict : à posséder
MARVEL SAGA 1 : PUNISHER WAR ZONE
Date de sortie : 18 février 2014
Prix : 5,50€/ 112 pages
Épisodes : Punisher War Zone (2012) 1-5
Sollicitation : Le Punisher s’en prend aux Avengers, mais il va lui falloir plus que des balles pour venir à bout des plus grands héros de la Terre ! Assistez à une rencontre improbable entre Thor et Frank Castle lorsque ce dernier tente de faire sortir de prison sa protégée Rachel Cole. Un récit complet orchestré par Greg Rucka et Carmine di Giandomenico.
Avis : autant le dire, à la sortie de cette mini série en VO, la fin du run de Greg Rucka sur le Punisher m’avait quelque peu déçu. Après plus d’une quinzaine d’épisodes superbes, Marvel avait décidé de tirer la chasse sur la série, alors unanimement saluée par la critique. Rucka en bon soldat clôt ses intrigues dans ce tome, avec en toîle de fond un Punisher poursuivi par les Avengers alors que sa complice fait face à la peine de mort pour avoir tué plusieurs policiers…Comme je l’ai dit, j’en gardais un souvenir assez peu flatteur.
Et puis à l’occasion de la sortie en VF, je me suis relue la mini…avec un certain plaisir. Si ces 5 épisodes restent inférieurs aux précédents épisodes. La présence des Avengers apportent une nouvelle perspective sur la mentalité du Punisher. On voit ainsi apparaître une certaine fracture entre les Avengers, entre les purs comme Cap ou Spidey qui sont bien décidés à arrêter le Punisher et qui considèrent ses actions comme inacceptables.
Puis vous avez les pragmatiques, les soldats guerriers comme Wolverine, Black Widow ou Thor, dont le degré de compréhension varie. Entre Wolverine qui voit dans le Punisher un simple reflet, Black Widow le comprend sans l’accepter et Thor qui de sa sagesse millénaire, voit dans le personnage un guerrier qui s’est inventé sa propre guerre pour pouvoir continuer à se battre sans fin. Il y a enfin Iron Man, qui est un peu la dilettante du groupe, qui se demande pourquoi perdre du temps avec ce petit poisson…
Au final, Rucka au travers de toutes ses perspectives continuent de creuser la nature profonde du personnage comme il l’a fait depuis ses débuts, dans un récit qui reste bourré d’action, voire vire au spectaculaire, notamment avec l’implication de Thor qui ne fait pas dans le détail…mais apporte quand même les bières. Le run de Rucka s’achève donc sur une bonne note…même si Marvel s’est assis de manière ostensible sur sa conclusion, puisqu’aucune explication n’a été apporté quant à l’évolution de la situation du personnage entre la dernière page de cette mini et sa réapparition dans Thunderbolts…
Verdict : à lire.
URBAN COMICS
EAST OF WEST TOME 1
Date de sortie : 21 février 2014
Prix : 15€/ 152 pages
Épisodes : East of West #1-5
Scénario : Jonathan Hickman
Dessin : Nick Dragotta
Sollicitation : Une réalité alternative où la Guerre de Sécession aurait été brutalement interrompu, laissant place à la paix et à la constitution immédiate des Sept Nations d’Amérique. Deux siècles après cette trêve, un mystérieux homme pâle, flanqué de deux inquiétants guerriers indiens, sème la mort sur son passage. Au même moment, trois des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse s’éveillent…
Avis : Urban développe sa collections indies cette semaine avec un des plus gros succès d’Image de l’année 2013 et dernier creator owned en date de Jonathan Hickman. Après avoir fait sa réputation chez Marvel, entre Secret Warriors et Fantastic Four, Hickman est revenu en parallèle au creator owned chez Image. Après Red Wing et parallèlement à Manhatthan Projects qui continue de diluer une dose de folie pure dans les comics, le scénariste prouve qu’il peut faire encore PLUS dingue avec East of West ! en fait cette série est tellement allumée, conceptuelle et azimutée qu’il est particulièrement difficile d’en expliquer le contenu. L’une des raisons est qu’Hickman construit son récit de manière assez disjointe. Il manie en parallèle tout un tas de pièces d’un récit qui ressemble à un puzzle géant, en ne faisant des liens que de manière partielle.
Pour faire simple, nous avons une nouvelle uchronie, ou la guerre civile américaine a tourné de manière très différente. Au lieu de la victoire de du Nord sur le Sud, le pays s’est divisé en 7 nations toutes indépendantes, mais toutes liées par la même croyance de la fin du monde…La période à laquelle se situe le récit est elle même sujet à question, alors que les cavaliers de l’apocalypse se réveillent …minus un important, la mort qui a décidé…de faire cavalier seul ! les raisons de cette séparation sont expliquées au cours de ce premier tome, alors que Mort fidèle à son nom dézingue tout ce qui bouge sur sa route !
Soyons clairs, East of West n’est pas un bouquin facile à lire, non pas parce qu’il est mal écrit, mais parce que le monde que nous présente Hickman est incroyablement riche, foisonnant est comme d’habitude avec ce scénariste incroyablement pensé et réfléchi. Politique, histoire, religion, guerres, Hickman a repensé tous ces concepts à l’aune de sa série qui ressemble à une espèce de western à tendance SF apocalyptique sur fond de romance tragique …Outre un scénario bien barré, East of West bénéficie du dessin superbe et vraiment inspiré de Nick Dragotta qui met en image les concepts de malade du scénario…
Verdict : à posséder
GEOFF JOHNS PRÉSENTE GREENLANTERN TOME 4
Date de sortie : 21 février 2014
Prix : 17,50€/ 192 pages
Épisodes :
Scénario : Geoff Johns
Dessin : Ethan Van Sciver, Ivan Reis
Sollicitation : Sinestro, autrefois membre des Green Lantern, mentor et ami d’Hal Jordan, a depuis sombré du côté obscur. Il est aujourd’hui à la tête de son propre Corps stellaire et s’en prend à ses anciens coéquipiers, instaurant un règne de terreur à travers toute la galaxie.
Avis : à quelques semaines d’écart nous avons droit en VF la fin du run de Geoff Johns dans le dernier numéro de Green Lantern Saga, dans lequel le scénariste finissait sur un de ses meilleurs épisodes après bien des mois de “mais qu’est-ce que c’est que cette merde, pitié faites que ça s’arrête !!!”, et la réédition de l’un des points culminants de son run avec la première partie de la Sinestro Corps War. Pour bien comprendre l’impact de cet arc/crossover, il faut se resituer dans le contexte de l’époque.
Après avoir réussi à ramener Hal Jordan dans son rôle traditionnel de Green Lantern, dans Rebirth (dont on attend toujours la réédition en VF au passage…), Geoff Johns passa presque les deux années suivantes à réinstaller son univers et à poser les bases de tout ce qu’il allait exploiter dans une suite sans fin de crossovers : les Manhunters, les secrets des Gardiens, Cyborg Superman, ses relations avec les autres héros du DC Universe, comme Green Arrow ou Batman, et bien entendu Black Hand qui jouera un rôle central…Mais tout cela fait que la série est un peu passée sous le radar de DC et des lecteurs, qui voit là une série somme toute agréable mais qui ne se détache en rien…Et puis débarque la Sinestro Corps War que Johns a batti en arrière plan pendant ces deux années…
Pour cela il débute par un numéro spécial Sinestro Corps War dessiné par Ethan Van Sciver, déjà dessinateur de la mini Rebirth, qui prend tout le monde de court avec une échelle épique absolument inattendue. En un épisode de 50 pages, Johns envoie le Corps de Sinestro attaquer le Green Lantern Corps chez eux, kidnappe Kyle Rayner, qui se fait posséder par Parallax après avoir emprisonné Ion, entité du GL Corps, tue des dizaines de GL et dans une dernière page incroyable nous révèle tous les alliés de Sinestro : Cyborg Superman, Superboy Prime et bien sûr l’anti Monitor ! Alors que DC se dit que l’event crossover de l’année est Final Crisis, Sinestro Corps War est en fait l’histoire qui va attirer tous les regards. D’une part en raison d’un rythme de malade, de son histoire épique, sa qualité et d’autre part pour son côté auto contenu, puisqu’il suffit de lire Green Lantern et Green Lantern Corps pour comprendre…
Et pour enfoncer le clou, outre la révélation du véritable but de Sinestro révélé dans les dernières pages, Johns se permet d’annoncer le contenu des deux années à venir avec l’introduction des différents corps, la guerre de lumière et bien sûr l’avènement de Blackest Night. En l’espace de quelques mois, Johns fait exploser la mythologie de Green Lantern, en en faisant une chose en expansion après des années de stagnation. Aujourd’hui peut être un peu trop, alors que la franchise soutient 4 à 5 séries régulières…elle est loin l’époque où tout était contenu dans deux séries parfaitement en symbiose…Sinestro Corps War est réellement l’une des plus grandes réussites de Johns tant sur le franchise que chez DC, donc indispensable !
Verdict : à posséder si ce n’est pas déjà le cas.
PAX ROMANA
Date de sortie : 21 février 2014
Prix : 14€/ 128 pages
Épisodes : Pax Romana #1-4
Scénario : Jonathan Hickman
Dessin : Jonathan Hickman
Sollicitation : 2045. Alors que l’Islam est devenu la religion dominante en Europe et que l’Ouest rejette le monothéisme, les laboratoires du CERN découvrent la possibilité du voyage dans le temps. Le Pape ordonne alors la création d’une armée privée qu’il envoie en 312 après J.-C., au temps du règne du premier empereur chrétien, Constantin. Arrivés à destination, les paradoxes temporels, idéologiques et personnels des mercenaires du Vatican entrent alors en collision, menaçant leur mission : changer le passé pour sauver le futur.
Avis : avec le succès grandissant de Jonathan Hickman que ce soit aux USA ou en France, Urban frappe un grand coup cette semaine en publiant deux œuvres importantes de l’auteur. D’une part avec la sortie plus haut de son oeuvre la plus récente et ici d’une de ses plus anciennes, lorsqu’il cherchait encore son style. Ici on retrouve un sujet qu’un auteur français ou européen ne pourrait sans doute pas aborder, merci le politiquement correct et la connerie humaine pour tuer la SF chez nous, avec un récit uchronique qui mélange pelle mêle guerre de religion, voyage dans le temps, empire romain et réflexion purement hickmanienne (vous savez les discussions conceptuelles que l’on retrouve dans tous ses titres…).
Etant donné qu’il s’agit d’un de ses premiers comics, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il dispose de la même maîtrise qu’aujourd’hui, d’autant qu’il officie également au dessin et que au vu des premières pages c’est assez…particulier. Disons que ce n’est clairement pas un style visuel grand public que l’on voit tous les jours. Personnellement je vais lui donner sa chance, car soyons clairs, Hickman fait partie de ces scénaristes qui sont bons sur leurs boulots pour les grosses compagnies mais qui sont foutrement meilleurs sur leurs creator owned où ils osent bien plus !
Verdict : à posséder
EMPEREUR JOKER
Date de sortie : 21 février 2014
Prix : 22,50€/ 256 pages
Épisodes :
Scénario : Jeph Loeb
Dessin : Ed McGuinness
Sollicitation : D’une manière ou d’une autre, l’ennemi légendaire de Batman, le Joker, a reçu le pouvoir de refaçonner la réalité selon ses propres délires mégalomanes. Le monde vit désormais au rythme du chaos et la mort. Superman est connu de tous comme étant le plus dangereux de tous les criminels, récemment échappé de l’asile d’Arkham, et Bizarro, le seul héros capable de l’arrêter. Armé de sa seule volonté de fer, l’Homme d’Acier parviendra-t-il a mettre fin au règne de l’Empereur Joker ?
Avis : au début des années 2000, Superman est déjà dans un sale état. Il faut dire que la fin des années 90, qui voient triompher les anti-héros à tendance mystico /petite culotte de Top Cow, laissent peu de place au super-héros à l’ancienne, notamment Superman. En outre le personnage ressort lessivé d’une décennie de crossovers, d’events et de sagas annuelle sans fin. Comme le raconte la légende, DC caressa assez vite l’idée de confier la franchise à un quatuor qui fait saliver : Grant Morrison, Mark Waid, Mark Millar, et Tom Peyer… De manière assez étrange, DC laissera assez vite tomber et se cherchera un plan B peut être plus consensuel…c’est alors que sort l’option Jeph Loeb qui après la mini série prestige Superman for all seasons, apparaît comme un auteur capable d’écrire Superman “à l’ancienne”.
Mais plutôt que de jouer la carte conservatrice, le staff DC rajeunit en quelques mois l’image du personnage grâce au dessinateur Ed McGuinness. Il faut bien le dire, malgré la présence de noms prestigieux sur leurs séries dans les années 90, DC au cours de cette période n’a jamais eu de super stars à l’image des fondateurs d’Image. Les dessinateurs djeun’s ont toujours été chez Marvel. De fait la présence d’un artiste comme McGuinness détonne très vite et permet de faire souffler un vent de fraicheur graphique sur un personnage visuellement coincé depuis 10 ans…Avec quelques années de retard, DC intègre la vague “style manga ” qui souffle chez Marvel depuis déjà 5 ans…
Niveau scénario, là aussi vent de fraîcheur, avec deux auteurs qui vont assez vite s’imposer comme les têtes pensantes pendant des années de la franchise : Jeph Loeb et Joe Kelly…qui comble de l’ironie viennent aussi de chez Marvel et pour être précis des X-Men alors au sommet de leur phase édito incestueuse ! les deux scénaristes relancent complètement la franchise en lançant toute une série d’intrigues qui replacent les titres Superman sur la carte de pas mal de lecteurs. Emperor Joker est le parfait exemple de la réinterprétation d’un vieux concept (un vieil ennemi de Superman, surprise) se fait voler son pouvoir par le Joker qui peut alors refaçonner la réalité. Le truc est comme on s’y attend bien déjanté alors que tout l’univers DC se voit passer à la moulinette…Bien que McGuinness ne signe qu’une partie des épisodes, ceux de la série Superman, il y a tout de même visuellement une certaine unité. Le récit est suffisamment original pour tenir en haleine le lecteur qui se demande comme Supie va pouvoir se sortir de là !
Verdict : à lire.
BATMAN LE FILS PRODIGUE
Date de sortie : 21 février 2014
Prix : 35€/ 424pages
Épisodes : Batman #512, Shadow of the Bat #32, Detective Comics #679, Robin #11, Batman #513, Shadow of the Bat #33, Detective Comics #680, Robin #12, Batman #514, Shadow of the Bat #34, Detective Comics #681, Robin #13), Batman — Troika (Batman #515, Shadow of the Bat #35, Detective Comics #682, Robin #14, feb.1995
Scénario : tout plein de gens
Dessin : encore plus de gens !!!
Sollicitation : Affaibli par les nombreux combats qu’il mena successivement contre Bane puis Jean-Paul Valley, Bruce Wayne demande à Dick Grayson, premier des Robin et actuel Nightwing, de revêtir le masque et la cape de Batman. Après les ravages causés par Jean-Paul, Dick aura fort à faire pour convaincre la police de Gotham de sa légitimité en tant que protecteur de la ville, à commencer par le commissaire Gordon lui-même.
Avis : Urban continue de ravir le collectionneur complétiste qui sommeille en chaque lecteur, et surtout les fans de Batman. Avec l’achat de ce nouveau tome, nous allons pouvoir regarder notre bibliothèque en nous disant :”voilà cette période c’est fait, attaquons No Man’s Land maintenant !”. Il est bien évident donc que nous sommes tous une bande de masos avec de gros manque affectifs à combler…rassurez vous, à peu près tout le monde est comme ça (pourquoi croyez vous que l’on fait des guerres depuis des milliers d’années, je veux ce qu’à la voisin, je veux tout, tout, tous les territoires qui existent !!! conquérants anciens = collectionneurs aujourd’hui !avec moins de muscles mais en général verbalement toujours aussi violents…).
Nous pensions donc pouvoir souffler avec la sortie du tome 5 de Knightall le mois dernier. Voilà, ça y était cette giga longue saga était finie…oui mais pas encore tout à fait, puisque les Bat-auteurs ont décidés de maintenir Bruce en dehors du costume encore un peu plus longtemps, histoire que la saga en question ait vraiment des répercussions plutôt que de retourner aux affaires comme avant. Avant de finir d’enterrer définitivement la version 70’s du personnage et d’embrasser définitivement la version Millerienne, les auteurs décident en quelque sorte d’honorer la tradition de la continuité de Batman en mettant en scène un passage de flambeau entre Bruce et Dick Grayson qui va assumer le costume de Batman…
Comme les comics sont cycliques, vous vous dites assez vite, mais j’ai déjà lu ça il y a quelques années avec Morrison ! oui ben là avec la saga Prodigal c’était la toute toute toute première fois. Une transition qui apparaît comme l’évolution naturelle, alors que le premier fils de Batounet apparaissait comme le successeur légitime du héros. Il s’agissait aussi je pense de remettre en avant Grayson dans l’univers de la chauve souris. En effet pendant toute la décennie 80, le personnage était mobilisé par LE succès de DC, à savoir les Teen Titans. Mais au début des années 90, le titre a perdu pas mal de lustre et n’est plus la locomotive d’autrefois. Le staff DC voit là une bonne occasion d’une part de récupérer Dick, monopolisé par les Titans auparavant, mais aussi de commencer à réfléchir à confier au personnage sa propre série, sous son costume de Nightwing.
Prodigal a donc plusieurs buts :
– clôturer un certain nombre d’intrigues non achevées avec la fin de Knightfall, notamment un sacré paquet de vilains qui restent encore en liberté après la destruction d’Arkham par Bane
– positionner Dick pour sa propre série, tout en honorant la tradition
– servir de transition vers le vrai retour de Bruce sous le costume dans l’arc Troika avec à la clé : début de son attitude plus sombre/parano, nouveau costume, nouveaux gagdgets et nouveaux ennemis toujours plus sombres et violents (c’est les 90’s baby !!!).
Verdict : à lire donc pour compléter la collection et frimer auprès de personne…
BR/DVD
Games Of Thrones Saison 3
Date de sortie : 17 Février 2014
Sollicitation : Le combat pour le trône continue. Dans un pays où l’été peut durer plusieurs années et l’hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. Le statu quo n’existe pas au royaume du trône de fer. Les Lannister ont gagné une bataille, mais ils n’ont pas encore gagné la guerre, car ce n’est que d’un cheveu qu’ils ont repoussé les troupes de Stannis Baratheon lors de l’assaut sur Port-Réal. Et malgré son rôle crucial dans cette victoire, Tyrion a été démis du poste de Main du Roi… mais il ne compte pas en rester là. Au Nord, tandis qu’une mystérieuse armée se dirige vers le Mur, Jon Snow va rencontrer le chef des hommes sauvages. Quant à la princesse Daenerys, toujours plus avide de revanche, elle a retrouvé ses dragons et regroupe maintenant une armée de l’autre côté de la mer. Au jeu des trônes, plus que jamais, il faut vaincre ou périr…
Avis : et oui les enfants c’est cette semaine que sort (enfin !!!) la saison 3 de la série Games Of Thrones ! après avoir mis en place les éléments de la série dans la saison 1, et tout fait péter dans la saison 2, nous atteignons ici un point critique dans la série, en clair va y avoir du sang (oui je me suis fait abondamment spoiler …mais pas de panique je ne dirais rien…).
La saison 2 s’achevait par la défaite de Stannis devant Port-Real (Stannis que je commence vraiment à apprécier, étant donné qu’il est un peu le seul gars honnête de toute cette bande de tordus !), le renforcement du pouvoir des Lannister (crevez !!!!), et bien entendu cette dernière scène qui voyait le retour des marcheurs blancs de l’autre côté du mur avec une armée de zombies…Je n’oublie pas Tyrion et Daenerys, qui sont mes personnages préférés, mais comme il y a un million de personnages et d’intrigues, difficile de toute citer.
Inutile de dire que je suis sur des charbons ardents et que je vais dévorer ces 10 épisodes à grande vitesse, hein faut que j’aille bosser ? oh je suis sûr que mon boss comprendra…Si j’ai personnellement eu du mal avec la première saison (beauuuuuuuccccooooouuuupppp trop de blabla !!!), j’ai par contre été emballé par la saison 2, donc me voilà accro et il me faut ma dose…La diffusion de la saison 4 est pour dans pas longtemps aux USA, tiendrons nous jusqu’en 2015 pour la voir en France ? faudrait peut être se bouger un peu le derrière mes bons amis !
Verdict : à posséder bien évidemment !
Witch Doctor est une bonne série, maintenant le problème avec Delcourt c’est qu’il faut attendre 2 ans entre les différents tomes des séries…