Crédits :
Scénario : Cristos Gage
Dessin : Tom Raney
Couverture : Billy Tan
Editeur : Marvel comics
La série : des vengeurs prennent en charge l’éducation de jeunes torturés par Norman Osborn. Ils leur enseignent à utiliser leurs pouvoirs pour devenir la prochaine génération des vengeurs, du moins c’est la version officielle car en réalité ils veulent les empêcher de basculer et de devenir la prochaine génération de super-vilains
Avis : tie in à Fear Itself, crossover qui m’indiffère au plus haut point, c’est d’ailleurs le seul point faible de cet épisode.
Scénario : le scénario plonge toute l’équipe dans une situation de guerre, les combats sont particulièrement rudes et chaque académicien va devoir faire face aux horreurs qu’un conflit de cette échelle engendre.
Les bons points : depuis le début de la série, le scénariste joue avec l’ambiguïté morale, rien n’est tout blanc ou tout noir, et chaque élève par leurs décisions menacent de prendre un mauvais chemin. Ici il profite d’une situation de guerre pour marquer chacun d’entre eux, et les traumatiser un peu plus. C’est exactement cette voie que choisit le récit dans cet épisode, qui confronte le personnage de Voile à une situation critique, elle va devoir prendre des décisions qui vont la marquer pour un sacré bout de temps;
Le développement des personnages, et la menace qui pèse sur chacun d’eux, comme une épée de Damoclès, de basculer du côté obscur, donne un éclairage particulier à chacun de leur choix. Cet épisode est particulièrement dur pour l’héroïne et le final de l’épisode est tout simplement magistral, croyez moi vous resterez un long moment sur les dernières pages.
Les mauvais points : à peu près tout ce qui est lié à Fear Itself, comme je ne suis pas, et que je m’en contrebas le haricot, le fait que l’homme absorbant et Titania se baladent avec des marteaux et cassent tout m’indiffèrent au plus haut point. Ce sentiment est renforcé par le côté absolument ridicule du combat entre Hank Pym et Creel. En gros à un moment on voit les deux personnages, grands comme des immeubles, se servir des buildings … comme des légos, oui vous avez bien lu. En outre le niveau de destruction est tel, que ça perd toute crédibilité.
En fait on voit bien comment est séparé l’épisode entre d’un côté les grands actes d’héroïsme de Pym, et de l’autre le côté presque intimiste du “combat” de Voile émotionnellement bien plus chargé.
Dessin : le dessin de raney est parfait dans la seconde partie du récit centré sur Voile, la première qui présente le combat de Pym est lui moins réussi. Il rend mal la dimension gigantesque des personnages, et on a l’impression qu’ils se battent dans un décor et non dans une ville. Par contre dès que l’épisode bascule sur Voile, le dessin s’améliore et il retranscrit bien toute la tension des moments que traverse le personnage.
Couverture : ben tie in à Fear Itself, le combat de Pym est mis en avant car plus spectaculaire, alors que c’est loin d’être le plus intéressant dans cet épisode.
Liens utiles :
– blog de Cristos Gage
– blog de Tom Raney
Note : 9/10 – en gros dès que l’on oublie Fear Itself, c’est très bon
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