Guide de lecture Comics VO : semaine du 29 septembre 2021 – Indépendant

IMAGE COMICS 

ADVENTUREMAN #5

Prix : $3.99

Scénario : Matt Fraction 

Dessin : Terry & Rachel Dodson 

Sollicitation : “TO THE GREATEST UNKNOWN”

As New York City teeters on the brink of a strange armageddon, Claire tries the Adventureman mantle on for size just in time to face the monstrous evil that vanquished her predecessor—only he didn’t have a family like hers.

Avis : retour cette semaine de la série Adventureman après une pause assez longue, puisque le dernier épisode est paru en VO il y a un an, en octobre 2020 ! Le premier arc a même eu le temps d’être publié en VF entre temps, chez Glénat, c’est dire ! 

Je peux comprendre que le style de Terry Dodson soit exigeant et que cela demande donc plus de temps, mais j’aime à répéter encore et toujours : nous sommes sur un marché comics saturé dans tous les coins, avec une concurrence forte d’autres formes de divertissement, donc quand vous faites des pauses : communiquez et faites en sorte qu’elles ne durent pas une année entière voire plus…mais je ne vise personne…nonnnnn. 

Bon en même temps, je dois dire que le retour de cette série avant tout destinée à un jeune public n’est pas celui que j’attendais avec le plus d’impatience. Le premier arc était sympathique mais dépassait rarement ce stade en fait. Le scénario était malheureusement assez bancal par endroit et la série tient avant tout sur le dessin de Dodson qui s’était déchaîné sur les premiers épisodes, bien plus que sur ses travaux chez Marvel de la même époque…

L’héroïne était attachante, car décrite comme très imparfaite et échappant beaucoup au stéréotype du personnage des comics pulps d’aventure qui ont inspiré les créateurs. Le titre s’inscrit en effet avant tout comme un hommage au genre des comics d’aventures des années 30, mais aussi une certaine modernisation, ce qu’apprécie toujours beaucoup Matt Fraction. Son idée étant de tenter d’insuffler la magie originale du genre tout en y apportant un point de vue plus actuel. 

Ce n’est pas la meilleure série du monde, mais personnellement j’aimais bien, sans être un gros fan. Il faut voir si ce second arc va faire évoluer les choses. 

Verdict : Check it 

CROSSOVER # 8

Prix : $3.99

Scénario : Donny Cates 

Dessin : Geoff Shaw 

Sollicitation : “MEANWHILE,” Part One

After the massive events of the last arc (and not counting that weird issue that CHIP wrote…what the hell was that all about?), the adventure continues as new foes and new allies join the fold to uncover a deadly mystery beyond the walls of the dome. With special guest appearances by [REDACTED BY LEGAL]!!

Avis : après un excellent épisode d’intérim assuré par Chip Zdarsky, Donny Cates reprend le contrôle de sa série et j’espère qu’il va vite développer le cliffhanger sur lequel le méchant nous avait laissé à la fin de l’épisode 6 ! Si on a pu regretter quelques longueurs dans le premier arc (la plaie des arcs en 6 qui pourraient être condensés en 4 ou 5 parties…), le monde créé par Cates et Shaw était vraiment très intéressant et les personnages principaux presque immédiatement attachants. 

Même si l’emphase était surtout mise sur la jeune héroïne, Ellis,  le personnage masculin de Ryan apparaissait moins intéressant, car plus soumis et moins entreprenant qu’Ellis, …mais c’est l’une des forces de Cates : prendre des personnages pour lesquels on peut avoir peu d’empathie et les développer jusqu’à les rendre attachants. À l’image d’un certain Eddie Brock, personnage unidimensionnel jusqu’à ce qu’il s’intéresse à son cas dans Venom. 

Crossover est donc une série à suivre avec attention, les auteurs y jettent tout leur amour pour les comics, notamment des années 90 et Image bien évidemment en particulier, où ils s’amusent à mêler leurs propres créations à celles d’auteurs qu’ils adorent. 

Verdict : Buy

DIE # 20

Prix : $3.99

Scénario : Kieron Gillen 

Dessin : Stéphanie Hans 

Sollicitation : “Bleed,” Part Five

You can never go home, said Sol, way back in issue two. Let’s see if he was right.

Avis : dernier épisode de la série Die. Personnellement je suis le titre en TPB avec grand plaisir, comme la plupart des séries de Kieron Gillen ces dernières années. Comme quoi, les goûts évoluent et les auteurs aussi ! En tout cas, l’association Gillen / Hans a été plus que fructueuse et malgré son style très exigeant, l’artiste a su tenir les délais depuis le lancement de la série. Sur le fond, même moi qui ne suis pas un fan de jeu de rôles, j’ai pu apprécier la richesse de l’histoire tout comme l’évolution des personnages, car les auteurs ont su insuffler nombre de questions très intéressantes dans leur développement. 

Verdict : Buy 

ECHOLANS # 2

Prix : $3.99

Scénario :  J.H.Williams III & W.Haden Blackman

Dessin : J.H.Williams III

Sollicitation : THE MAJOR IMAGE COMICS EVENT OF 2021 CONTINUES… Hope Redhood and her companions, Cor, Caniff, Castrum, Dena, Rabbit, and Rosa, are on the run from the Wizard, Teros Demond, and his terrifying daughter. Why is the Wizard willing to kill to regain his stolen gem? Can Hope and her crew escape the strange robots lurking in the tunnels beneath San Francisco? And will they survive a betrayal by the pirate captain, Bloody Gums?

Avis : on le savait tous avant d’ouvrir l’épisode, Echolands allait être une claque visuelle comme on en a rarement. Comment pourrait-il en être autrement avec J.H.Williams au dessin ? Et à l’encrage ? Et associé à Dave Stewart pour la colorisation? Et de ce côté là il n’ a pas déçu, c’est un vrai travail de malade qu’il a réalisé, insufflant une myriades références dans ses pages, tout en étant très inventif dans sa mise en en scène. 

De la création pure envoyée directement dans nos yeux dans un format peu usité dans les comics US, à savoir dans ce format italien à l’horizontale, qui tranche avec les comics, BD ou mangas que nous avons l’habitude de lire. Un format pourtant clairement adapté à l’histoire car elle permettait d’avoir cette séquence d’introduction, une poursuite au travers d’une ville en changements constants, représentée de manière incroyablement fluide. 

En termes d’histoire, cela restait assez classique pour le premier épisode, une jeune voleuse au passé torturé et au pouvoir mystérieux qui vole le truc qu’elle n’était pas censée voler au sorcier bien évidemment maléfique qui règne sur une ville…Quand on a trempé les pieds dans la fantasy pendant un moment, c’est ce qu’on appelle un pitch ultra classique de base de la mort qui tue. Il faut voir désormais si au-delà de l’expertise visuelle, qui vaut à elle seule l’achat, l’histoire saura nous emporter vers des territoires plus originaux. 

Verdict : Buy

A propos Sam 2318 Articles
Ce fan de Morrison donne ses conseils dans des guides de lectures

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