Unspoken VO : Elephantmen 1

Crédits :

Scénario : Richard Starkings

Dessin :Axel Medellin

Couverture : A – Boo Cook

B – Ed Mcguinness

C – Ian Churchill

D – Richard Starkings

Special Cover –  J. Scott Campbell

Éditeur : Image Comics

Elephantmen-Issue-1La série : Dans l’avenir une guerre meurtrière a déchiré la Chine et l’Afrique pour le contrôle des territoires européens victime d’un virus mortel. Au cours de ce conflit les deux belligérants développèrent de nouvelles armes bio technologiques : des animaux guerriers. Doués d’intelligence et de la parole, ils furent entraînés pour devenir des soldats. A l’issue du conflit il demeurait plus de 15 000 Elephantmen, ils furent rééduqués  et on tenta de les réinsérer dans la société. Hip Flask est l’un d’entre eux, il s’agit d’un hippopotame qui s’est engagé dans la Informacy Agency comme enquêteur.

L’épisode : ce nouveau numéro 1 nous présente les personnages principaux et lance une nouvelle intrigue autour d’une nouvelle drogue, mais l’épisode met aussi en lumière certains désirs inavoués de Hip.

Avis : Voici un relaunch qui sert parfaitement son but : servir de point d’entrée à de nouveaux lecteurs. En effet en ce qui concerne ma petite personne, je n’avais jamais lu d’épisodes de Elephantmen auparavant, oui je sais c’est pô bien. Donc du coup en voyant ce numéro 1 j’ai décidé, enfin, de tenter le coup et je n’ai pas été déçu.

Scénario : on connaît tous Richard Starkings le lettreur, et ben si prenez n’importe quel comics paru depuis 10 ans, en général vous verrez son nom. La qualité de son travail ont fait de lui un professionnel reconnu par la profession. Mais Starkings est aussi un créateur et cela fait maintenant un petit bout de temps qu’il développe son personnage fétiche Hip Flask. Il me serait difficile de développer l’intrigue étant donné que je viens de plonger dans l’univers de la série et que tout ce que je sais je l’ai appris en lisant le fort utile résumé placé en préambule.

Cependant je peux vous dire que grâce au petit résumé de départ et de l’intrigue de l’épisode, le monde de la série est rendu parfaitement accessible au lecteur néophyte que je suis. J’ai particulièrement apprécié que tout en plaçant une nouvelle intrigue dans le titre le scénariste l’ait utilisé pour nous introduire dans son univers. A la fin de l’épisode les personnages vous seront familiers et surtout vous connaîtrez beaucoup mieux le personnage de Hip Flask.

L’auteur réussit un tour de force puisque l’histoire a de quoi désorienter au départ, en effet l’épisode débute avec une scène dans laquelle Hip Flask se réveille dans une forme .. humaine ! Le reste de l’intrigue nous présente àElephantmen_MAEM_p01 quoi ressemble une journée normale du perso. On voit sa copine, oui dans ce monde les femmes semblent avoir un faible pour les Elephantmen et pitié ne me demandez pas comment morphologiquement cela peut fonctionner. Nous rencontrons ses amis, ses patrons et son ennemi, et surtout la seule femme qu’il ait vraiment aimé qui a choisi de vivre avec l’ennemi précédemment cité (oui pas simple la vie). L’auteur arrive aussi à nous faire comprendre que les Elephantmen restent globalement traumatisés par la guerre, et que de fait leur réactions émotionnelles sont parfaitement similaires à celles des humains.

Mais tout du long Hip sent bien que quelque chose ne tourne pas rond, hallucinations, rêves, mais est il vraiment humain au fond ? La fin de l’épisode nous apporte la réponse derrière ce petit délire. En outre, autre élément que l’on découvre dans cet épisode, est que bien que les Elephantmen soient pour la plupart des vétérans de guerre ils ne sont guère appréciés par la population qui selon le refrain bien connu les craint et les hait. Hip en vient même à se poser la question que se passerait il si un membre de sa race avait un enfant avec une femme humaine ? L’enfant serait il perçu comme une menace par les gens ? comme l’avenir ou comme une aberration génétique ?

Mention spéciale pour la petite française qui apparaît dans l’épisode et qui à cause des actions des Elephantmen en France pendant la guerre ne les portent pas dans on coeur. Malheureusement on n’échappe pas au béret… mais comme la jeune femme est une marchande, je me demande si il ne s’agit pas là d’un costume qu’elle met dans le cadre d’une pratique commerciale.

Vous l’aurez compris ce premier épisode m’a plu, et je pense que des achats de TPB sont à prévoir dans pas longtemps ….NOoooooooooonnnnnnnnnnnn (cri d’agonie de mon porte feuille) la ferme toi ! Bon si je dis que ça va sur LA liste t’es soulagé ?

Dessin : là aussi je suis séduit, je ne connaissais pas Axel Medellin, il rend un travail remarquable sur ce premier épisode, qui est magnifiquement servi par les couleurs. Et pourtant la difficulté est là car il y plus facile à dessiner comme animaux que des éléphants et des hippo humanisés. Le tout est très réussi, avec une petite pointe de sensualité, oui les femmes sont très bien dessinés, que voulez vous je suis faible.

Couverture : ai je vraiment besoin de faire l’article ? vous avez vu les noms des covers artists ? alors que demande le peuple ?

Note : 8/10 – BUY IT – une bonne surprise, une série à suivre et j’ai hâte de lire le numéro 2.

A propos Sam 2322 Articles
Ce fan de Morrison donne ses conseils dans des guides de lectures

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