EDITO : et oui, vous le pensiez enterrer, et il revient plus fort que jamais ! si je n’ai pas publié de top et flop mangas le mois dernier, la raison en est simple : je n’ai tout simplement pas lu suffisamment de titres pour produire quelque chose de satisfaisant. Le mois de mars marque clairement un changement de tendance et le reste de l’année s’annonce d’ailleurs….très très chargé.
En réalité, je ne retiens vraiment qu’une sortie en février, les deux premiers volumes de March comes in like a lion que je ne saurai trop recommander. Malgré son pitch particulier, c’est réellement une lecture de très grande qualité et un très bon choix de publication par Kana, qui depuis quelques mois fait un gros travail de fond pour renouveler ses séries !
Pour le reste de l’année, chaque mois va donc être bien chargé en de nouvelles séries très intéressantes et en comptes en banque qui demandent à être achevés devant le massacre qu’ils vont subir…C’est une merveilleuse période pour être un lecteur, moins pour les bibliothèques qui commencent à être toutes pleines….
Concernant ce mois de mars, vous pourrez vous apercevoir d’une petite tendance de fond : la très grande présence des titres Komikku dans le top. De fait, je l’ai déjà dit, j’apprécie vraiment les choix édito de l’éditeur et je surveille toujours de près leurs nouveaux titres. Avec Ki-oon, il fait partie de mon Top éditeur sur le marché…
TOPS
5 – Flying Witch vol 1, de Chihiro Ishizuka chez Nobi Nobi
Sollicitation : À son entrée au lycée, la jeune Makoto quitte la région de Tokyo pour le nord-est du Japon. Hébergée chez ses cousins Kei et Chinatsu, elle découvre les petits plaisirs d’une vie plus proche de la nature, où le temps semble s’écouler plus doucement. Mais le quotidien à la campagne ne s’annonce pas de tout repos pour autant, car Makoto est aussi une apprentie sorcière un peu étourdie !
Avis : allez pour commencer ce top, un petit titre très relaxant que je n’aurai jamais cru voir débarquer en VF, mais que je suis ravi de voir traduit. Je connaissais avant tout le titre …grâce à son adaptation animée produite l’année dernière. Il s’agissait alors de mon petit bonbon de la semaine, ces 20 min de détente pure sans aucun stress ni tension. On a tous besoin d’un truc comme ça et au lieu de prendre de la drogue, je prenais un peu plus de Flying Witch.
On est ici complètement dans le petit récit tranche de vie dont les japonais ont le secret, dépourvu de tout drame de toute sorte où l’on suit les personnages mener leurs petite vie pépère. S’il n’y a pas de drame pourquoi se pencher dessus alors ? ben justement, c’est juste un petit moment de légèreté que toute la famille peut regarder ou dans le cas présent lire sans problème. Vous avez des enfants ? ils pourront le lire sans problème ! vous êtes un adulte qui a besoin d’un moment de calme, cela marchera aussi !
Le titre fait la part belle à l’inclusion progressive dans la vie quotidienne des personnages, alors que des créatures du bestiaire fantastique japonais viennent faire coucou en passant. On s’attache gentiment aux différents personnages, alors que l’on découvre peu à peu les coulisses bien tranquilles de la magie.
Recommandation : à lire après une belle journée bien pourrie…avec une tasse de lait chaud, au fond des couvertures,
Verdict : 8/10
4 – Jojolion vol 3, de Hirohiko Araki chez Delcourt/Tonkam
Sollicitation : La ville de Morio est dévastée par le séisme de la côte Pacifique du Japon. À la suite de cette catastrophe, d’étranges édifices appelés « murs qui voient » font leur apparition. Yasuho, une étudiante, va trouver un jeune homme nu, coiffé d’un béret de marin, dans les décombres. Il ne se souvient de rien. Ils vont alors partir dans une quête à la recherche de son véritable nom…
Avis : on change ensuite radicalement de genre, de style et d’univers avec le dernier opus en date de la longue saga Jojo. Cela faisait un moment que je voulais m’attaquer à ce titre, Jojo étant un peu un monument historique avec ces plus de 100 volumes, vendus à plus de 100 millions d’exemplaires et une référence du genre depuis plus de 20 ans. C’est aussi un titre qui a la particularité de disposer de nombreux points d’entrée malgré son grand nombre de volumes.
Le titre s’attache en effet avant tout à suivre des personnages différents dans le cadre d’ères voire de mondes parallèles. Vous pouvez ainsi lire une seule partie comme toutes, d’autant plus que Tonkam a désormais tout publié en VF.
A mon sens, Jojolion est sans doute le meilleur point d’entrée dans l’univers de Jojo pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il est situé dans le monde parallèle de la partie Steel Ball Run, qui elle était située au 19e siècle. Il y est fait référence, mais si vous ne l’avez pas lu comme moi, pas grave, c’est simplement un élément de contexte.
Ensuite, l’intrigue elle même est conçue pour être un point d’entrée pour de nouveaux lecteurs, puisqu’on suit un personnage amnésique et le lecteur découvre le monde dans lequel il évolue en même temps que lui. C’est là une vieille technique narrative mais qui a pour elle de vraiment bien fonctionner quand bien utilisée, ce qui est le cas ici.
Je réservais mon avis après la lecture des deux premiers volumes, mais on peut dire que je commence à vraiment tomber sous le charme avec ce 3e volume, alors que l’action se développe de manière réellement prenante.
L’un des éléments qui m’a le plus marqué est sans aucun doute le fait que Araki arrive à rendre des pouvoirs qui ailleurs seraient anodins, complètement terrifiants ici. La palme revient sans doute à la jeune fille qui peut s’emparer de tout souvenir chez toute personne qui passe à portée. L’utilisation faite est effrayante alors qu’elle s’empare des quelques souvenirs du personnage principal les uns après les autres.
De manière générale, au vu de ces trois volumes, je constate que les pouvoirs qu’affronte le personnage ont tous un rapport avec la perte d’une partie du contrôle du corps : mémoire, membres du corps , sens …Je me demande si cela va être récurrent, car j’ai cru comprendre que pour chaque partie, Araki abordait un thème en particulier,à partir duquel il détermine les pouvoirs qu’il va utiliser dans l’histoire.
En tout cas , jusque là c’est très réussi et j’attends avec impatience la suite.
Verdict : 8/10
3 – GIFT± vol 2, de Yuka Nagate chez Komikku
Sollicitation : Un”DEXTER’ au féminin, qui offre la vie en donnant la mort !
Tamaki Suzuhara est une mystérieuse jeune fille qui œuvre en secret au sein d’un groupe se livrant au trafic d’organes.
Persuadée d’agir dans un esprit de “justice’, elle ne se doute pas que l’émergence d’un nouveau concurrent risque de changer la donne. Préparez-vous à découvrir les pires tabous et travers de la société nipponne !
Un manga coup-de-poing dans lequel l’immoralité devient morale !
Avis : ou le volume où les choses s’emballent sérieusement ! j’avais tenté le premier volume au regard du pitch assez…particulier et franchement dérangeant et le trait de l’artiste qui était réellement réussi. Mais avec ce second volume, on passe clairement à la vitesse supérieure en terme de qualité. En effet, le premier volume posait bien les bases, mais donnait avant tout l’impression que nous allions surtout avoir à faire à un procedural un peu particulier avec des variations plus ou moins dramatiques ici ou là, et des portraits très particuliers de ceux “amenés” à servir de réservoir à organes…
Or ici, si le trafic d’organes reste au centre de l’intrigue, la tension monte de plusieurs crans et on passe du procédural au pitch assez dérangeant au thriller bien angoissant et viscéral. Les deux personnages principaux doivent en effet faire face à un autre réseau concurrent, venu de Chine, pour s’approvisionner dans le “réservoir” de qualité japonaise. Et oui, le made in Japan s’applique aussi aux organes…Et quant Tamaki, le personnage principal, se retrouve très vite à passer du statut de prédateur à celui de proie, je peux vous dire que le palpitant s’en ressent très vite !
Au passage on en découvre un peu plus sur les personnages, leur caractérisation est plus travaillée, la partie graphique est encore meilleure que dans le premier volume et certaines planches sont tout simplement sublimes…ou horribles, à vous de voir.
GIFT± n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains et s’inscrit de manière évidente dans cette vague de titres depuis le début de l’année qui fait dans le glauque et le malsain assumé. Il sait dépasser ces aspects grâce à ses qualités narratives et une montée en puissance progressive qui lui permet de ne pas s’enfermer dans son schéma de départ.
Verdict : 8,5/10
2 – L’ENFANT ET LE MAUDIT VOL 1 de Nagabe chez Komikku
Sollicitation : Il y a très longtemps, dans une contrée lointaine, existaient deux pays… “L’intérieur’ où vivaient les humains, et “l’extérieur’, où habitaient des créatures monstrueuses qu’il ne fallait surtout pas toucher, sous peine de subir la malédiction. Cette histoire commence le jour où se sont rencontrés deux êtres qui n’auraient jamais dû se croiser…Ils sont aussi différents que le jour et la nuit… Et malgré tout ce qui les sépare, malgré les ténèbres qui les entourent, ils vont écrire petit à petit une fable tous les deux…
Avis : dans le marché du manga actuel nous avons plusieurs tendances claires que l’on peut noter. Comme dit plus haut, le glauque/malsain a une place d’honneur en ce début d’année. Le récit à tendance historique depuis 2-3 ans, à ma grande joie, se fait également une place à part (comme le montre encore récemment le lancement de reine d’Egypte chez Ki-oon, ou Pline chez Sakka en janvier) et enfin, le titre fantasy qui met en couple/duo un monstre et un humain.
Cette dernière a sans doute pour source le lancement réussi de The Ancient Magus Bride dont je vais parler ensuite. Depuis, nous avons eu Somali dans le même genre et donc en ce mois de mars, l’enfant et le maudit et c’est sans doute ce dernier qui se démarque le plus. Si The Ancient Magus Bride est sans aucun doute mon préféré, l’enfant et le maudit est sans doute le plus original.
Ce qui marque dès le départ c’est sans doute l’approche graphique, avec ce trait si particulier, d’une grande qualité qui allie avec une facilité déconcertante, finesse et ténèbres. A l’image de son titre, lumière et ténèbres cohabitent de manière très naturelle dans ce premier volume que ce soit dans l’histoire ou dans le dessin. Le cadre reste assez mystérieux, tout comme la nature du monstre qui protège l’enfant…qui elle même pourrait ne pas être qui ce qu’elle paraît.
Il est encore difficile de se pencher en profondeur sur l’histoire, car on sent bien que ce premier tome ne fait que mettre les choses en place, et effleure plus les choses qu’il ne les développe, suggère plus qu’il ne révèle. C’est un de ces cas, où l’on est avant tout fasciné par les quelques éléments mis en place et les personnages, qu’emporté par la force de l’intrigue.
Verdict : 8,5/10
1 – The Ancient Magus Bride vol 6, de Kore Yamazaki chez Komikku
Sollicitation : Découvrez un nouveau monde fantasy riche en pouvoirs, créatures et yôsei.
Un manga succès qui a ensorcelé le Japon et prend brillament la relève de “Black Butler” et “Pandora Hearts”. Adapté en animé !
À la croisée des sentiers où cheminent les humains et les êtres surnaturels, Chisé a décidé de suivre sa propre route, à son rythme. Après avoir reçu une lettre, elle se rend à Londres en secret, où elle retrouve Alice, l’apprentie de Renfred. Les voilà toutes deux en train d’arpenter les rues bondées… mais dans quel but ?
Avis : depuis la sortie du tome 1, The ancient Magus Bride a été pour moi un coup de coeur immédiat, confortant la place à part que j’accorde à la maison d’édition Komikku. Sans être d’une originalité folle, la série sait construire patiemment et de manière passionnante son univers et ses personnages.
Au centre du titre, la relation entre Chisé, jeune femme à la vie …difficile de part ses dons particulièrement développés qui attirent les créatures sur-naturelles, et Elias, monstre de nature inconnue qui s’interroge sur la nature humaine et sur lui-même malgré des siècles d’existence au compteur.
Si la comparaison avec le vieux conte de la Belle et la Bête vient immédiatement à l’esprit, elle sait creuser son propre sillon assez rapidement. Au fil des volumes, Kore Yamazaki a su en effet développer un univers riche autour de ses personnages et avec ce volume prend du temps pour tâcher d’amener son personnage principal à sortir de sa bulle, alors que Chisé noue de nouveaux liens d’amitié en dehors d’Elias.
En effet ces deux là, ont une sorte de relation fusionnelle assez poussée et exclusive et il est assez sain de la voir sortir de cocon pour aller vers les autres. Le fait de ramener le personnage d’Alice est d’ailleurs bien vu…bien que je constate que l’autrice aime conférer des passés particulièrement torturés à ses personnages féminins !
Dans l’ensemble, il s’agit avant tout d’un tome de transition, mais qui n’affecte en rien sa qualité globale, alors que les dernières pages annoncent des développements assez sombres dans les prochains volumes…Le titre demeure donc un incontournable et si vous n’avez pas encore craqué, sachez qu’il sera adapté en animé à la fin de l’année !
Verdict : 9/10
La couverture “mais où je suis tombé moi ?”
- Sans contestation possible, ce mois-ci la palme est accordée à la couverture de Food Wars vol 16 !
En elle même, elle n’est pas si étonnante que cela, puisque l’on sait que le dessinateur vient du milieu du hentai…mais il pousse très loin la barre sur cette couverture, d’autant plus que si elle n’est pas sans lien avec le contenu…il faut tout de même souligner que justement l’artiste a eu de plus en plus tendance à laisser de côté le fan service dans les précédents volumes.
Je n’irais pas jusqu’à dire que cet aspect a disparu, mais l’accent a été de moins en moins mis sur ce genre de scènes, pour justement se concentrer sur les deux autres axes de la série, à savoir l’aspect bouffe improbable mais qui donne salement envie et bien sûr la compétition à tout crin. Pour moi, ce genre de couverture tend à desservir le titre qui reste jusque là très bon. Je pense de fait que ce n’est pas un hasard si les volumes suivants ne vont plus dans cette direction assez tendancieuses et sont bien plus classiques et raisonnables.
Par contre j’ai quelques craintes sur la suite en termes d’intrigue, d’après ce que j’ai pu lire ici ou là, on commence ici un arc très long, sans doute le plus long depuis le départ et d’après ce que j’ai compris…il n’est pas très bon. Il tire en longueur sans vraiment avoir de jus, ce qui est dommage car il démarre assez fort…
La relecture du mois : Pluto de Naoki Urusawa chez Big Kana
Sollicitation : Dans un monde futuriste où les robots vivent comme des humains, des crimes mystérieux se succèdent. Des robots et des chercheurs renommés sont assassinés dans des circonstances très étranges. Toutes les victimes sont retrouvées avec un ornement en forme de cornes sur leur tête. Gesicht, un inspecteur robot, est chargé de l’affaire. Il découvre que les victimes sont des vétérans du dernier conflit d’Asie centrale, et que les robots visés sont les sept robots les plus puissants de la planète, dont il fait lui-même partie ! L’inspecteur Gesicht part alors à la rencontre des personnes et robots menacés pour tenter de les protéger du danger.
Avis : cela faisait un moment que je voulais me relire une des œuvres du maître Urusawa, mais vu ma pile de lecture, les nouveautés constantes, ma charge de travail et les articles à écrire, cela était compliqué…Et vous noterez que je ne fais nullement mention d’une quelconque vie sociale, à ce stade, je n’essaie plus de tromper personne…
Mon choix s’est rapidement porté sur la relecture qui constitue l’un des mes titres favoris signés Urusawa pour plusieurs raisons. La première…c’est que c’est sa série la plus courte, à peine 8 volumes. Comparé aux 18 volumes des Monster, les plus de 20 de 20th century Boys ou encore Billy Bat, c’est un bon changement, d’autant plus que le titre échappe aux défauts des titres en question.
Avant que vous ne décidiez de me lyncher collectivement pour avoir osé insinuer que les séries d’Urusawa ont des défauts, je précise que j’ai adoré les titres en question…mais que je ne suis pas non plus aveugle quant au fait qu’elles présentent quelques problèmes.
En premier lieu, dans chaque cas, l’auteur a eu une singulière tendance à reprendre le même schéma narratif de départ, alors que le héros principal se retrouve poursuivi et vilipendé alors que le “méchant” est adulé pendant la majorité de l’histoire. C’est une idée que l’on retrouve presque toujours avec Urusawa dans ses séries dramatiques. Je crois que seul Master Keaton y échappe en fait.
Ensuite, on ne peut nier que si le séries en question sont aussi longues c’est en grande partie parce que l’auteur a souvent eu tendance à …comment dire…allonger la sauce sur la fin. En général, on sent qu’il tente de repousser l’inévitable de quelques volumes. Cela m’ a notamment exaspéré sur Billy Bat dont on a réellement eu du mal à voir la fin arriver.
Enfin, très souvent ses conclusions sont quelque peu en deçà des espérances. A force d’allonger ses séries, de multiplier les fausses pistes et surtout d’épaissir souvent de manière assez artificielle le mystère central de son titre, il a souvent du mal à délivrer des conclusions réellement satisfaisantes.
A ce titre Pluto est une réelle réussite, car elle ne contient aucun de ses défauts, tout en retenant l’ensemble des qualités pour lesquelles Urusawa est connu. Que ce soit sa maîtrise sans pareille des personnages, ses caractérisations extrêmement affinées, sa maîtrise de la tension et sa manière de construire avec une efficacité rare les mystères qui entourent ses histoires.
J’ai personnellement toujours été particulièrement impressionné par sa capacité à conférer une réelle humanité à tous ses personnages et ce très souvent en quelques pages. Alors qu’en général, il faut un certain temps aux auteurs pour bien arrêter la personnalité de leurs personnages, il lui suffit de quelques cases pour y parvenir.
Avec Pluto, Urusawa avait en plus une pression accrue, du fait de s’attaquer à un des récits les plus connus d’Osamu Tezuka puisqu’il réinterprète ici un passage du manga Astro Boy, transformant un récit d’action pur en thriller ultra efficace. Alors que les robots les plus puissants du monde sont abattus les uns après les autres, un détective robot est chargé de l’affaire.
A partir de là, Urusawa construit son mystère, fait monter la tension, amène chapitre après chapitre de nouveaux personnages, fait intervenir Astro, et surtout développer ses thèmes. Il livre ici avant tout un titre encore une fois d’une profonde humanité qui va s’appesantir sur la nature de la conscience, la force des sentiments humains et la stérilité de la haine.
Du coup, je me suis réellement retrouvé ému en le relisant d’une traite. Sans l’espace de plusieurs mois entre chaque tome, j’ai pu réellement apprécier la force des idées des deux maîtres ici…
Verdict : 10/10
Sorties les plus attendues le mois prochain :
- LE MAITRE DES LIVRES VOL 11 chez Komikku
- Arte vol 6 chez Komikku
- March comes in like a lion vol 3 chez Kana
- L’attaque des Titans vol 21 chez Pika (n’oubliez pas que la saison 2 de l’anime débute en avril également !!!)
- Assassination Classroom vol 16 chez kana
- La Princesse Vagabonde vol 8 chez Urban China
- Alice in Borderland vol 17 chez Delcourt/Tonkam
20th Century Boys est une de mes BD préférées, puis j’ai lu Pluto que j’ai un peu moins aimé, puis j’ai lu Monster que j’ai encore un peu moins aimé, puis Billy Bat que je n’ai pas terminé… Au-delà de la qualité ou des défauts que tu cite, le problème que j’ai avec Urasawa c’est que c’est toujours pareil ! D’ailleurs à force d’en discuter avec des fans, j’ai constaté que notre œuvre préférée d’Urasawa c’est presque toujours la première qu’on a lu, avant que la lassitude s’installe.
en ce qui me concerne, mon âge désormais canonique, fait que j’ai commencé à lire du Urusawa dès la sortie du tome 1 de Monster en 2001…donc tu vois ça nous rajeunit pas tout ça ! puis j’ai enchâiné, dès qu’il est sorti avec 20th century boys.
la seule oeuvre de l’auteur que je n’ai pas poursuivi c’est Happy que j’ai laissé tomber au bout du volume 2…qui est la toute la première fois que je n’ai tout simplement pas réussi à terminer un manga…j’ai réellement détesté et je n’y plus jamais touché…
Quant à Billy Bat, j’ai été là à deux doigts de laisser tomber régulièrement, mais chaque tome m’a donné une nouvelle raison de continuer…mais là faut vraiment que ça se termine !!!
Pluto échappe justement aux schémas habituels de l’auteur, du coup c’est pour cette raison que c’est sans doute ma préférée…
Aaah… C’était vachement bien Happy! pourtant, et très drôle (les frangins de Miyuki ^^). Du shonen à l’ancienne.
Le seul manga de Urasawa qui m’est tombé des mains, c’est la première édition de Master Keaton qui est assez monotone et lente. On a aussi eu droit à un recueil d’histoires courtes (la plupart jouant la carte de la comédie) sur les premiers travaux du mangaka qui m’avait plutôt bien plu.
Ah très bon cet article Sam!
Ça donne presqu’envie de renommer le site Mangaxity. Ça ferait plaisir à Steve n’en doutons pas.
A ceux qui veulent du complètement barré, je conseille prison school.
C’est con, c’est déglingué. Tout ce qu’on aime lire.
L’enfant et le Maudit, ça tue visuellement (pas lu, mais je risque d’acheter vu l’ambiance).
Jojo, je rattrape, me reste que Diamond is Unbreakable à acheter, et finir de lire Steel Ball Run et je suis à jour sur tout le reste.
Merci Sam pour ce tops et flops, sympa !
Bonne Review mais je m’interroge Sam aurais-tu lu les anciennes partie de JoJo’s ou as-tu attaquer par celle-ci ?
Je commence véritablement avec celle-ci
c’est pour cela que j’insiste bien sur le fait qu’elle est réellement accessible.
Je n’ai lu aucune autre partie, et pourtant je suis entré dans celle ici sans la moindre difficulté (et oui je suis conscient du double sens de ma phrase…)
Malheureusement c’est que tu te fais allègrement spoiler la fin de Steel Ball Run ! C’est dommage !
Ah les Jojo’s ça nous renvoie aux années 90 et aux éditions j’ai lu.
Oui, mais delcourt/tonkam a repris le catalogue en question, et ils ont vraiment bosser pour sortir l’ensemble de la saga. De toute évidence, leurs ventes ne sont pas énormes, mais pour eux cela va devenir une série de fond de catalogue qu’ils entendent vendre sur la durée.
Ah mais Tonkam fait de belles éditions et d’ailleurs c’est eux qui avaient ressorti dai no daiboken alias FLY lui aussi publié chez j’ai lu dans les années 90.
L’édition de FLY était retravaillé avec les noms originaux.
Je ne faisais pas référence aux éditions j’ai lu de manière négative, bien au contraire.
Pour moi ça reste un excellent souvenir de ma jeunesse a lire et relire les mangas qui venaient d’arriver en france.