VO – Sorties du 8 Octobre 2014
TOPS DE LA SEMAINE
5 – Bargirl 35, de Cameron Stewart, Brenden Fletcher & Babs Tarr. Après la déception Gotham Academy la semaine dernière, j’attendais de pieds fermes cette nouvelle version de Batgirl en espérant qu’elle soit cette fois à la hauteur. Et j’ai plutôt été agréablement surpris par le résultat. Si la Barbara Gordon qui nous est présentée ici est assez différente de la version Gail Simone, elle est en un sens plus réaliste. Les auteurs passent ainsi leur temps à dépeindre la vie d’une jeune adulte de 21 ans.
Si elle reste un poil plus mature que ses congénères, elle n’a pas la gravité qui la caractérisait jusque là. On la voit jongler entre ses amis, la fac, les problèmes d’argent, les soirées un peu trop arrosées et une mémoire photographique qui ne la laisse rien oublier, moments embarrassants compris. Au final Batgirl est assez peu présente et quand elle apparaît, c’est pour s’attaquer à une affaire bien différente d’une lutte contre un super-vilain ou le crime organisé. L’ensemble est bien sympathique, étonnamment frais et bien moins déprimant que le précédent run…
4 – Wytches 1, de Scott Snyder et Jock. Bon une chose est sûre à la lecture de ce premier épisode : les auteurs savent comment foutre la trouille. Non par quelque effet gore gratuit et facile, mais par l’installation tout d’abord d’une ambiance très spéciale et ensuite de quelques révélations bien senties, bien amenées et bien réalisées qui foutent bien la pétoche !
J’ai été agréablement surpris de voir Snyder installer dès le départ autant d’éléments. J’avais un à priori au vu d’un de ses précédents travaux, intitulé Severed, qui était d’une lenteur assommante et que j’avais détesté de bout en bout. J’espérais un sursaut à un moment donné, mais même la conclusion fut décevante. Apparemment Snyder a depuis retenu la leçon et avec aux dessins l’excellent Jock, le travail présenté est vraiment très bon.
3 – Death Vigil 4, de Stjepan Sejic. 4e épisode et 4e réussite pour Sejic ! par contre vous avez intérêt à avoir été attentif, car l’auteur révèle beaucoooooouuuup de choses dans cet épisode. Les motivations de chacun sont expliquées, les secrets révélés et la mythologie entière de la série se trouve réellement enrichie. Malgré tous les éléments qui nous sont donnés, Sejic ne néglige à aucun moment le développement de ses personnages et notamment leurs petits échanges toujours truculents !
La série reste réellement excellente et j’attends avec impatience le 5e épisode, car Sejic a annoncé que la merde allait vraiment arriver à partir de là. Je suppose que maintenant que toute l’intrigue et les personnages sont bien posés, il va vraiment développer tout cela et rentré dans la phase de confrontation ultime.
2- AXIS 1, de Rick Remender et Adam Kubert. Lire AXIS 1, c’est comme débarqué à la toute fin d’un crossover Marvel normal au moment où tous les héros s’unissent et vont emplâtrer le(s) méchant(s). L’impression est donc étrange d’atteindre ce niveau d’escalade dans l’action si tôt dans le récit. Sauf que bien évidemment, ce n’est pas si tôt que cela si l’on considère : le premier arc de Uncanny Avengers qui posait la menace du Red Skull + la longue saga des Jumeaux Apo qui a suivi et qui installait cette menace comme le gros machin à combattre + les derniers épisodes d’Uncanny Avengers qui voyait la montée en puissance du nazi…Bref en fait cela fait deux ans que Remender pose les bases pour son crossover. Là où les autres crossovers devaient passer leurs 3/4 premiers épisodes à poser les éléments pour la simple et bonne raison que leurs intrigues tombaient un peu de nulle part et uniquement motivé par le ” on n’a besoin d’un crossover pour sauver la boutique…”.
Bien évidemment si vous n’avez pas tout cela en tête, ce premier épisode peut donner une impression de gros foutoir. Un énorme bordel dans lequel le lecteur est projeté sans vraiment comprendre où il a débarqué en se demandant où sont les 5/6 épisodes précédents qui menaient à cela…Ce qui explique selon moi le nombre de critiques négatives que j’ai pu lire sur le net. A mon sens, Remender évite ce piège du démarrage lent qui a plombé à mon humble avis tous les crossovers Marvel depuis des années. Pas de mise en place laborieuse. Pas d’épisodes bouche trou où l’on ne retient qu’un truc à la fin. Non le scénariste nous propulse dans le dur de son histoire dès le départ.
Au passage et encore une fois, je vais le réclamer haut et fort, FILEZ LES X-MEN A REMENDER NOM DE XXX !!!! Si je l’ai senti un peu moins à l’aise sur les Avengers, bien que son Iron man soit plus Downey Jr que jamais, les X-Men sont les personnages qu’il maîtrise vraiment. Le scénariste a souvent prouvé qu’il était un enfant des années 90 et nous avons pu constater à de nombreuses reprises que l’apogée des X-Men l’avait marqué. Plus que le Red Skull/Onslaught, je retiendrai surtout cette réunion des différents camps des X-Men.
Le choix de celui qui amène cette réunion (temporaire) prouve à quel point Remender a bien compris cette équipe. Cette réunion qui ne vient ni de Storm ni de Cyclops ou de Havoc mais bien du personnage qui a longtemps représenté le coeur et l’âme des X-Men : Nightcrawler. Merci pour ça M.Remender ! sniff.
1 – Batman 35, de Scott Snyder et Greg Capullo. Alors pas d’inquiétude, je ne vais rien spoiler de ce premier épisode de l’arc Endgame. Pour une raison simple, tout l’intérêt de l’épisode repose sur un twist final vraiment satisfaisant. Pour apprécier l’épisode et comprendre pourquoi je place cet épisode en première position de mon Top, il faut donc lire ce twist. Tout ce que je peux dire, c’est que comme Remender sur Axis, Snyder ne perd pas ici de temps et plonge directement son personnage au cœur du danger. Tout se recoupe magnifiquement sur cette dernière page.
A ce titre on peut se demander comment cet arc va pouvoir durer 6 épisodes, puisque Snyder brûle une cartouche importante dès le départ. Donc soit son histoire est tout simplement énorme et appelle ces 6 épisodes…soit il risque de délayer par la suite. Pas mal de promesses ont été faites, donc à voir. En tout cas je suis plus que convaincu par ce premier épisode.
Ex aequo avec Birthright 1 de Joshua Williamson & Andrei Bressan. De manière assez étrange, les deux bouquins ont pour point commun une révélation finale qui change complètement l’approche première que l’on pouvait avoir de l’histoire. Mais ce n’est presque pas la plus grande surprise.
En effet à la lecture du pitch, un enfant qui disparaît dans une dimension fantasy, pendant que sa famille fait face aux conséquences de son absence et le fait que le père est accusé de son meurtre avant de voir le gamin revenir un an plus tard, je dois dire que j’étais plus intéressé par les aventures fantasy du gamin que ce qui se passait avec sa famille.
Or à la lecture de l’épisode, c’est exactement l’inverse qui s’est produit. Je me suis en effet bien plus intéressé au sort de sa famille qui doit gérer la merde, se désagrège sous nos yeux avant que le retour de leur fils ne change tout.
Une belle réussite de la part du scénariste, dont le twist final ne fait que donner encore plus d’intérêt à la lecture. Du coup tout le temps que le gamin a passé dans cette dimension parallèle prend un tout autre sens et nous allons observer les flashbacks avec bien plus d’intérêt. Je suis plutôt ravi de ce développement car écrire un tel récit de manière originale n’est pas évident et à mon sens, Williamson a trouvé un angle vraiment intéressant.
FLOPS DE LA SEMAINE
Avengers 36, de Jonathan Hickman & Stefano Caselli. Après une entrée en matière très intéressante il y a quelques semaines avec le nouveau statut quo Times Run Out, Hickman déçoit avec ce nouvel épisode d’Avengers. Et ce pour une raison simple, malgré la réunion des personnages et le lien fait entre les intrigues, l’histoire elle n’avance pas d’un poil. L’équipe se décide à envoyer un groupe choisi pour aller découvrir la cause des incursions …et c’est tout.
Pas mal de blablas, de considérations philosophiques mais sur le fond Hickman prend une sorte de pause et ne reprend à aucun moment les éléments posés dans le précédent épisode. Le cliffanguer de l’épisode 35 n’est donc pas abordé alors qu’il était sans doute l’un des trucs les plus intéressants. Encore une fois, le scénraiste préfère se concentrer sur un élément secondaire plutôt que d’enfin aller la tête la première dans son histoire principale. Ce qui m’a vraiment surpris, car il a énormément d’éléments à développer et une deadline bien connue. En effet nous savons que son run s’achèvera dans quelques mois, donc il n’est plus vraiment temps de s’embarquer dans des dialogues sans fin …Il faut espérer que la suite ne décevra pas…
Parce qu’il n’y pas que le comics dans la vie
SERIES TV
FLASH SAISON 1 EPISODE 1
Après une introduction très réussie du personnage de Barry Allen au cours de la saison 2 d’Arrow, voilà que la série Flash débarque cette semaine ! Le double épisode d’Arrow nous avait bien présenté le personnage et nous laissait sur une scène bien alléchante où il était frappé par la foudre dans une reproduction assez fidèle de son origine. Enfin l’origine Geoff Johns du héros, avec meurtre de sa mère et tout le toutim…Après des mois dans le coma (et d’attente des fans), voici donc le pilote. Au final et après bien des teasers bien alléchants, qu’en penser ? Si Agents of Shield nous a appris quelque chose c’est que faire une série TV située dans un univers de super-héros n’est pas une formule évidente à trouver.
La grande tentation est de se la jouer Smallville avec le fameux monstre de la semaine. Ou dans le cas de Flash “le Rogue de la semaine”. La série Arrow a assez bien évité cet écueil avec des intrigues plus ambitieuses, une bonne exploitation du cast, un ton assez sombre et des histoires au long cours. Le fait est que la nature même des comics se prête bien à cette idée d’un vilain différent chaque semaine. C’est facile d’accès, compréhensible par tous et les scénaristes en posent les bases dans ce premier épisode alors qu’il est installé le fait que Barry n’est pas le seul à avoir gagné des pouvoirs le même jour que lui. Et à la vision de l’épisode, on peut à priori déjà bien envisager la structure de chaque épisode : un meurtre ou autre crime = un nouveau Rogue = une petite séance avec l’équipe technique qui entoure Flash pour trouver comment contrer les nouveaux pouvoirs rencontrés + mixé avec un peu de problèmes persos pour Barry et ainsi de suite.
Pour alimenter le côté intrigues persos, il y a de ce côté là un cast bien posé. Les nerds qui ont veillé Barry lors de son coma et observent l’évolution de ses pouvoirs et lui conçoivent son costume. Le professeur très Charles Xavier. La famille West qui entoure Barry, la petite tension romantique/incestueuse avec Iris (ils ont grandi ensemble …). Et niveau action,…ben c’est les effets spéciaux CW. Si le costume de Flash en lui même me laisse assez réservé, les effets spéciaux l’entourant sont eux assez réussis et s’inspirent bien du comic-book. Le premier Rogue affronté doit être leur version du Weather Wizard…mais avec un tout petit budget, ils font ce qu’ils peuvent pour matérialiser ses pouvoirs.
Donc je dirais à la base on a un pilote sympa mais guère original…jusqu’à ces dernières minutes qui remettent un peu tout en question. Tout cela mêlé avec l’apparition de Zoom à un moment donné…et bien, la série se dote déjà de plusieurs fils rouges très intéressants et surtout solides qui peuvent bien soutenir le show pendant quelques années. A mon sens, ces deux éléments sont les plus intéressants et les plus prometteurs, car ils annoncent une certaine ambition pour les scénaristes. Comme j’ai pu le dire, le respect vis à vis du comic-book est présent et l’introduction des super-pouvoirs dans ce mini univers DC TV est pour le moment réussie.
ARROW SAISON 3 EPISODE 1
Après une saison 2 très réussie, le show consacré à Batma…euh je voulais dire Green Arr…euh non Arrow revient pour une saison 3 dont le principal Big Bad a déjà été annoncé en la personne de Ra’s Al Ghul. Ma méprise est donc toute naturelle, alors que la série continue de pomper le maximum d’éléments de l’univers de la chauve souris. En fait, on voit bien les limites de l’univers de Arrow alors que les scénaristes sont obligés de réinventer Vertigo comme premier opposant d’Olliver pour cette saison. Et quand je dis réinventer, je veux dire qu’ils ont pas mal pomper sur le personnage de Scarecrow pour cela. Nous avons à partir de là des éléments archi classiques : le héros qui fait face à ses peurs, qui dit à sa copine qu’ils ne peuvent pas être ensemble car il doit rester concentré sur sa mission et patati et patata…
De fait on aurait un épisode somme tout assez banal, voire assez faiblard de la série sans les dernières minutes de l’épisode. A l’image de ce qui se passe dans Flash, les scénaristes ajoutent un twist final qui fait tout basculer et annonce la couleur de ce que sera cette saison. Et il faut le dire, les scénaristes commencent très fort. Cela fait maintenant quelques temps que les auteurs du show indiquent qu’ils évitent justement de garder des cartouches pour plus tard, qu’ils n’essayent pas de conserver des intrigues pour des épisodes ultéireurs, ce que de nombreux shows TV font. Ils respectent encore une fois cette idée en prenant des risques.
Donc je dirais malgré tout, un bon épisode malgré le vilain pas terrible de la semaine. Tous les personnages ont leur petit moment, de Roy à Diggle (surtout Diggle d’ailleurs). Nous avons aussi l’introduction de Ray Palmer, interprété par Brandon Routh. Et là il faut dire que l’on ne reconnaît pas des masses le personnage des comics. Mais j’ai toujours bien aimé Routh, donc cela passe pour moi.
LIVRES
Les Enquêtes du Juge Ti, de Robert Van Gulik. Et oui après des semaines à vous assommer de livres fantasy, je change de registre cette semaine avec du polar historique ! Pour ceux qui suivent mes petits articles depuis un moment, ils savent que je suis un grand amateur d’histoire avec un grand H. Et depuis quelques temps, je dois bien avouer une inclinaison assez prononcée pour l’histoire pluri-millénaire de l’Empire du Milieu. Et puis comme ils vont bientôt nous dominer dans tous les domaines, il est bon de savoir à qui nous allons lécher les bottes de manière collective dans un futur très présent…
Donc quand j’ai découvert cette série de polars, assez connue du reste et pas vraiment récente en plus, qui suivent les enquêtes d’un magistrat sous la Dynastie Tang, j’ai été très vite séduit et j’ai commencé à m’engouffrer les romans à très grande vitesse. Il faut dire qu’en plus le syle de Van Gulik est particulièrement efficace. Si les grands amateurs de polars et les connaisseurs du genre reprocheront à l’ensemble de nombreuses facilités et des résolutions somme toute assez aisée et prévisible. Le simple petit amateur que je suis s’est plus laissé emporté par l’ambiance du roman que par les arcanes du genre.
Fin connaisseur de l’Asie, entre autre choses, l’auteur parvient en effet à retranscrire toute une époque. Celle de l’une des dynasties les plus puissantes, stable, riches et culturellement élevées qu’ait connu la Chine. Oh, on ne plonge pas dans les arcanes du pouvoir dynastique de la Chine de l’époque. Van Gulik profite des différentes affectations de son juge pour changer fréquemment de cadre, retranscrire les relations, la culture, la religion et les concepts qui dominaient l’époque. En fait, Van Gulik parvient à replacer tout ce qui constituait la vie normale et quotidienne au 7e siècle.
Et si la Chine est alors déjà très avancée sur certains domaines technologiques et sociaux, il faut bien avouer que l’on est souvent assez surpris par le rôle des femmes. Très clairement dominée dans une société on ne peut plus encadrer où leur liberté d’action est très limitée. Une époque où les parents peuvent légalement vendre leurs filles à des bordels et où la législation encadre la prostitution comme elle légiférerait n’importe quel autre domaine. Cette place des femmes est d’autant plus marquée qu’au travers des enquêtes de notre infaillible Juge Ti, l’emphase est souvent mise sur les éléments les plus sombres de la société.
Car oui au passage, le Juge Ti est souvent décrit comme l’incarnation même de la droiture, suffisamment charismatique pour imposer le respect à un jeune âge, doué au sabre, lettré .. A tel point que ses deux plus proches collaborateurs, ou gros bras en fait, étaient des bandits de grands chemins qui furent séduits par l’esprit et l’audace du juge. Ils voulaient le braquer, finalement ils lui ont demandé de l’embaucher ! et de fait leur passé trouble leur offre nombre de connexions et accès à des informations auxquelles le juge ne pourrait avoir obtenir par lui même et qui se révèlent souvent essentielles.
En termes de raisonnement, il est intéressant de voir comment le Juge Ti parvient à résoudre ses nombreuses affaires. Nombreuses car à cette époque les magistrats exerçaient plusieurs fonctions à la fois. Ils enquêtent, commandent à la garde, rendent les jugements et tranchent les litiges dans tous les domaines. Que la matière soit criminelle, commerciale, légale ou illégale, tout passe alors par lui. Ce qui fait que le Juge Ti a accès à la plupart des aspects de la vie de ses concitoyens de l’Empire fleuri.
A partir des témoignages qu’il recueille et les quelques preuves matérielles qui peuvent être trouvées et exploitées, on le voit peu à peu élaborer ses théories. Ce n’est que lorsque tous les faits connus s’accordent qu’il parvient à incriminer le coupable qui avoue bien vite…
L’ensemble des romans et nouvelles qui constitue cette série est rassemblée dans une édition assez réussie en quatre tomes. Cette collection propose de présenter les histoires non dans leur ordre de publication mais dans l’ordre chronologique, du premier poste de Magistrat de notre juge à la fin de sa carrière quelques décennies plus tard…
Très content et rassuré de lire que le crossover de Rick Remender commence sous les meilleurs auspices.
Tout a fait d’accord avec toi pour Batman et Birthright qui sont aussi mes coups de coeur de la semaine. Je rajouterai Sex Criminals 8 qui apres un petit coup de mou lors de l’episode précédent se reprend tres bien a mon sens
Florent et toi m’avez presque donné envie de lire batgirl et birthright à l’air vraiment sympa et semble faire l’unanimité.
En tous cas j’espère qu’image nous proposera un premier tpb à 10€ pour death vigil.
Pour moi l’apogée des X-Men ce serait plutôt les 80’s (Claremont, Byrne, Paul Smith, Dark Phoenix saga, période australienne, etc…) à moins que tu sous-entende une apogée du point de vue strictement commercial et des fortes ventes et spéculations de l’époque.
J’entends en effet apogée dans le sens commercial du terme. Mais aussi en terme de place dans l’univers Marvel. Dans les années 90, c’était clairement la galaxie X-Men qui donnait le Là de l’univers Marvel dans son ensemble. Les autres séries faisaient plus ou moins tapisserie, notamment les Avengers qui apparaissaient dépassés et assez ringard.
En termes créatifs, oui le sommet est dans les années 80 sous l’ère Claremont. Bien qu’il ne faille pas sous estimer l’ère Lobdell/Nicieza sur Uncanny et X-Men au début des années 90 qui s’est révélée bien plus solide que tout ce qui a suivi après.
Je suis surpris et content que tu es apprécié Batgirl.
Pour Batman, un peu le même avis avec la même crainte : j’ai peur que Snyder délaye son histoire comme il le fait presque tout le temps, 6 numéros me paraissent énorme
Arrow : En effet on ne reconnaît pas du tout Ray Palmer, mais mis à part ça le personnage est génial même si ses dialogues avec Felicity sont un peu too much. Je suis globalement satisfait de ce premier épisode, on sent bien que la nouvelle relation d’Arrow avec les forces de l’ordre et le bon fonctionnement de la Team Arrow ne sont qu’un calme avant la grosse tempête qui semble commencer dès la fin de cet épisode. Comme pour AoS la fin de la saison était plus un gros arc découpé sur plusieurs épisodes qu’une série de stand alone avec un fil rouge, j’espère que ce modèle va être encore plus usité cette année.
Pour ma part Batman passe dans les flops, j’ai trouvé le twist bien trop prévisible et particulièrement désagréable. La seule chose qui m’a plu c’est la dynamique entre les persos, et les dessins qui sont comme d’hab magnifiques. Rien de catastrophique, ça se lit bien mais ça fait un moment que le Batman de Snyder me laisse perplexe…
Hate de lire ces Xmen et un Onslaught enfin maitrisé