Tops et Flops de la semaine

Edito : et oui et oui la rubrique top et Flop est de retour après bien des semaines d’absence …dues essentiellement à ma paresse maladive…

En fait plusieurs facteurs ont contribué à ce hiatus prolongé :

– tout d’abord plus de boulot dans mon vrai boulot qui paye pour mon addict…euh je veux dire mes comics/mangas/livres/films/séries et autres drogues légales qui font tellement de mal à mon compte en banque …à ce titre de manière assez étrange mon deale..euhhh je veux dire mon libraire m’accueille toujours avec un grand sourire à chaque fois que j’entre dans le magasin …

–  ensuite à cette période de labeur a succédé…une période de vacances ! et oui début mai profitant honteusement des multiples jours fériés, j’ai transformé ces ponts à répétition en un gigantesque viaduc de dimension épique pour mes premiers congés de l’année…Je me suis alors engouffré dans une période de farniente particulièrement prononcée

–  enfin, il faut bien l’avouer un certain manque d’enthousiasme au vu des comics parus ces dernières semaines. Un problème que l’on retrouve encore cette semaine puisqu’un seul titre a trouvé grâce à mes yeux… Oh il y a eu des bonnes choses, de bonnes surprises mais rien qui ne me donne vraiment envie de le défendre dans cette chronique. Vous me direz, je pouvais faire des rubriques sur tous mes avis mitigés et négatifs.

Mais à mon sens le but de cette chronique est de montrer le bon et le moins bon, non de se focaliser sur le médiocre. Nous sommes là pour partager une passion pas pour dire que tout est de la merde et que c’était mieux avant…et écrire uniquement des choses négatives ne donne guère envie de s’asseoir devant son clavier.

Donc voilà mea culpa maxima, je vais tâcher d’assurer la régularité de la chronique dans les mois qui viennent sachant que pas mal de bouleversements nous attendent entre le renforcement d’Image, le renouveau de DC post Convergence qui je pense va être scruté à la loupe et le monde Marvel post Secret Wars.

Pour le moment le crossover en lui même démarre assez bien. J’étais assez dubitatif après le premier épisode car je n’étais pas pris dans l’intrigue mais le numéro 2 m’a vraiment convaincu de (re)donner sa chance à Hickman. Par contre je reste plus que réservé sur les ties ins Battleworld car seuls quelques-uns, une poignée en fait m’attire vraiment. En bref, Marvel va juste me permettre d’aller voir ce qui se fait ailleurs dans les prochains mois…

VO – Sorties  du 20 Mai 2015

TOPS DE LA SEMAINE

Non vous ne rêvez pas. Après des semaines d’absence, un seul titre dans le Top de la semaine …et pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé ! mais le fait est que la moisson est pauvre encore cette fois-ci. Un seul titre dans le top car le reste était soit anecdotique (A-Force, Moon Knight) soit un amère déception (Powers dont la qualité chute de numéro en numéro ces derniers temps…) soit encore complètement sans intérêt (Bloodshot,…) ou encore incompréhensible (Trees…).

 Le reste, je le mentionne ici…En principe dans les prochaines semaines, je devrais pouvoir trouver mon bonheur…J’attends notamment beaucoup de chez DC et des nouvelles directions prises par de nombreux bouquins…

  Star Wars 5, de Jason Aaron et John Cassaday. Bobba Fett baby !!! je dois bien avouer que jusqu’à la lecture de ce numéro de Star Wars, je n’avais pas la meilleure des opinions concernant ce personnage. Pour moi il restait ce gars en costume de Rocketeer qui se la coulait douce pendant deux films avant de se faire bouffer par un anus géant avec des dents…

Star Wars 005

Et bien Jason Aaron aura réussi en quelques pages à me faire virer ma cutie concernant Fett en lui laissant toute la place pour démontrer sa bad asserie naturelle. Bien que l’épisode ne soit pas le plus palpitant de la série, ces quelques scènes bien couillues se sont révélées vraiment réjouissantes à lire.

En outre j’apprécie, qu’Aaron développe l’histoire entre les volets IV et V de manière assez logique en montrant les démarches de l’Empire pour découvrir l’identité du « Rebel scum » qui vient de leur couter leur étoile de la mort. C’est tout à fait cohérent puisque au début de l’épisode V l’Empereur et Vador savent qui est Luke sans réel préambule…

Note :   7.5/10

 

LES BONNES SURPRISES DE LA SEMAINE

Note : /10

DÉCEPTIONS DE LA SEMAINE

Il est parfois difficile de qualifier un titre de flop car il a tout de même des qualités.. Des titres qui ne sont pas des bides monstrueux mais qui clairement ne sont pas exceptionnels.

– Uncanny X-Men 34 de Brian Michael Bendis et Kris Anka.

Dazzler VS Mystique ou le retour de la vengeance et l’occasion pour Bendis d’approfondir le portrait quelque peu destructeur de Raven tout en la confrontant au désir de revanche de Dazzler ?

UNCANNY X-MEN #34

Sur le papier c’est ce que nous aurions du avoir. Et les previews annonçaient notamment que nous allions enfin plonger dans les motivations de la très mystérieuse jeune femme. Mystiques reste un personnage à mon sens fascinant aux alliances changeantes qui en aura fait voir de toutes les couleurs aux X-Men. Mais…

Dans les faits nous avons 22 pages de parlotte bien décompressée avec une confrontation aussi plate que prévisible, dénuée de toute tension, et au final qui frise le ridicule. C’est officiel donc, Bendis n’en a plus rien à foutre… On aurait pu avoir quelque chose de marquant, mais Bendis préfère faire dans le convenu et sans surprise voire dans le « je n’ai pas d’histoire donc je fais moins que basique ». Très sérieusement, il y a 0 idées dans cet épisode.

Bendis arrive à la fin de son run et se contente ici de ranger les jouets sans même le moindre effort…

– Note : 6/10 .

FLOPS DE LA SEMAINE

– Ultimate End 1 de Brian Michael Bendis et Mark Bagley.

Qu’est-ce que c’est que ce machin ? je pose la question, car je n’ai personnellement strictement rien compris au contenu de ce numéro…Si d’habitude, Bendis fait de l’exploration du néant son dada préféré, ici il change de registre pour faire dans le complètement incompréhensible.

ULTIMATE END #1

Pour sa décharge le sort des univers Marvel 616 et Ultimate dans Battleworld est plus que confus (comme l’origine de Battleworld pour le moment), mais Bendis ne fait ici aucun effort pour rendre son bouquin accessible. Ce qui est vraiment étonnant étant donné l’attachement du scénariste pour cet univers qu’il a cultivé pendant les 15 dernières années.

Encore une fois ici il ne cherche pas à écrire une histoire intéressante, juste à respecter un cahier des charges…

Note : 4/10 –

LIVRES

Boudiou de boudiou !!! je suis le premier surpris par le nombre de livres que je me suis envoyé au cours de ces dernières semaines et la bonne nouvelle est que je suis tombé sur pas mal de bonnes choses !

  • J’ai d’abord achevé la trilogie Première loi Joe Abercombrie. Une trilogie de haut niveau particulièrement sombre et qui brise tous les clichés habituels de la fantasy de manière particulièrement habile et surtout intelligente.

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Après un premier tome qui se résumait au final sur une gigantesque mise en place des personnages et du monde longue de 700 pages, on peut dire que le récit s’emballe vraiment avec le tome 2 où 3 groupes sont formés avec chacun sa mission.

Chaque mission s’appuie sur  certains poncifs de la fantasy bien connus :

– la guerre, dans le nord contre une armée apparemment invincible

– la quête pour retrouver un ancien pouvoir dans des terres situées au bout du monde

– tenir un siège désespéré  contre une autre armée apparemment invincible …

Chacune de ses intrigues est particulièrement bien menée, en particulier celle de Glotka avec le siège ou la quête du mage Bayaz et de Logen…jusqu’à ce que l’auteur ne décide de vraiment nous surprendre en amenant à une conclusion pas du tout attendue !!! De fait à la fin du tome 2 je brulais de lire le tome 3 notamment parce que la guerre vient cette fois frapper le cœur même de l’Union (la nation principale du récit) et non ces frontières lointaines…sauf que Abercombrie fait un peu caler son récit dans la première partie.

En fait il retombe un peu dans ces travers du premier volume en ne faisant que de la mise en place voire en faisant trainer par moment…avant de tout faire péter dans la seconde partie !! une seconde partie tout simplement jouissive, alors que toutes les réponses, aux nombreux mystères présents dans la série,  sont apportées à coup de révélations qui m’ont personnellement laissé sur le fondement !

Au final, la conclusion choisie par l’auteur s’avère particulièrement sombre mais à la hauteur du monde qu’il a construit. Il se démarque d’un des poncifs de la fantasy en renvoyant un peu ses personnages dans les cordes (du moins les survivants). Oui ils ont traversé des épreuves, abattus des obstacles apparemment infranchissables…mais à la toute fin, aucun d’entre eux n’a réellement changé ou évolué. Les lâches restent des lâches, les monstres restent des monstres, et les XXX de manipulateur obsédé par le pouvoir…vous aurez compris. De fait l’auteur achève ce 3e tome en faisant un clin d’œil au tout début du premier tome…

Bon comme d’habitude, je le suis envoyé quelques Gemmell, la trilogie Jon Shannow pour faire bonne figure, bon mélange de monde post apo et western avec les thèmes et idées habituelles chez cet auteur. Pas son meilleur mais un bon petit moment de lecture.

  • La trilogie des Lames du Cardinal de Pierre Pevel. J’avais pris un grand plaisir à la lecture du premier tome de Haut Royaume par cet auteur et comme d’habitude, dès que le style d’un auteur me plaît, je commence à aller voir ce qu’il a produit d’autres pour assouvir mon appétit …

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En l’occurrence, donc je me suis tourné vers cette trilogie qui nous fait replonger dans la France du XVIIe siècle avec une teinte de magie/dragons à tous les étages ! On suit un petit groupe, les lames du cardinal en 1633, 5 ans après leur dissolution à la suite d’un échec retentissent…Trahie, humiliée, la petite troupe s’est dispersée. Elle se reforme sous l’impulsion de son ancien chef rappelé par Richelieu qui lui demande débrouiller une affaire des plus complexe…

Dans chacun des trois tomes, les quelques lames, surnommée ainsi car chaque membre est une des meilleures lames du pays doit déjouer un nouveau complot contre le trône de France..Une France menée par Louis XIII en but avec la puissance espagnole. On retrouve dans cette trilogie le style direct et sans fioriture de Pevel, qui parvient à nous faire voyager dans ce Paris du 16e sans se perdre dans les détails. On sent qu’il a fait ses recherches mais n’a aucune envie, et heureusement, de se perdre dans des pages et des pages de description.

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Chaque roman s’appuie surtout sur les personnages de Pevel, ces quelques lames aux caractère bien tranchés et tous différents. Si certains personnages sont plus approfondis que d’autres, on s’attache très vite à chaque membre, d’autant que l’action est très rapidement à l’ordre du jour. Les intrigues sont chaque fois menées tambour bâtant et presque sans temps mort.

Il y a bien sûr des fils rouges entre les tomes, comme les véritables allégeances du chef des Lames ou les menaces constantes de la Griffe Noire (opposant principal de la série), mais chaque tome peut presque être pris indépendamment.

Le seul reproche que je ferais à la trilogie est sans aucun doute le côté assez court. On sent que Pevel avait du matos pour plus de livres mais a préféré s’en tenir à l’essentiel. Ce qui m’a le plus amusé dans l’histoire est que Pevel a réussi à lever l’a priori négatif que nous avons tous pour Richelieu.

Il faut dire que les œuvres de Dumas n’ont guère fait du bien à sa réputation, là où Pevel en livre un portrait bien plus nuancé, celui de l’éminence grise du trône, prêt à tout pour protéger le Pays et soumis comme tous à la raison d’État.

  • Les deux premiers tomes du puits des mémoires de Gabriel Katz . Cela faisait un moment que j’entendais parler du travail de Gabriel Katz notamment pour les chevaux célestes sorti l’année dernière. Avant de m’attaquer à ce gigantesque pavé qui me fait de plus en plus de l’oeil, j’ai voulu avoir un avant goût en me procurant une œuvre plus accessible de cet auteur.

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C’est ainsi que je me suis penché, puis ait dévoré en l’espace de quelques jours les premiers tomes version poche du Puits des mémoires. Le pitch est d’une redoutable simplicité : 3 hommes se réveillent dans des cages éventrées au bord d’un route. Leur convoi est tombé dans un fossé suite à un éboulement et tous les cavaliers sont morts.

Apparemment ces trois hommes n’ont rien en commun excepté une chose importante : tous ont perdu la mémoire et cette absence est d’une ampleur identique pour chacun. Leur mémoire du monde, de son histoire et des langues est intact. Mais ils ne possèdent plus rien lié à leur propre identité…

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Notre petite troupe aurait bien aimé avoir le temps de se reposer, peut être même de reconstruire une vie sauf que très vite ils se retrouvent pourchassés. Des centaines d’hommes bien équipés et richissimes les traquent sans répits peu importe où ils peuvent se poser. Très vite c’est le royaume entier qui va leur courir après…et gare à ceux qui les aident car tous ceux qui les approchent ne survivent guère longtemps !!!

Si l’histoire est en apparence d’une grande simplicité, elle est comptée avec une redoutable efficacité et surtout un humour inattendu. On ne s’ennuie jamais et très vite il devient impossible de reposer le bouquin. On s’attache presque instantanément à chaque membre de notre petit groupe, qui s’il est dénué de mémoire n’est pas exempt de personnalité.

En effet bien que dépourvu de tout souvenir, chaque membre va très vite démontrer une personnalité propre bien affirmée, entre le débonnaire Karib, le charmeur Olen et l’impitoyable et froid Nils. Nous avons là une belle réflexion en sous texte entre l’inné et l’acquis entre l’expérience et l’instinct.

L’alchimie entre les 3 personnages principaux est palpable et l’amitié qui finit par les lier  a une tendance certaine à faire vibrer une corde sensible, notamment dans le tome 2 où chacun apprend qui il était avant de perdre la mémoire…ce qui mène à des situations quelque peu cocasses ! Le dernier tome en version poche sort à la rentrée et vous pouvez compter sur moi pour ne pas le rater, d’autant que Katz achève son tome 2 sur une révélation tonitruante qui pousse à envisager l’ensemble du récit d’un autre oeil.

L’une des mes meilleures lectures cette année !

  • Les salauds Gentilshommes de Scott Lynch dont je viens de dévorer le premier tome avant de courir acheter le second et de me rendre compte que le 3e en version poche sort début juin !!! yeahhhh la vie est belle !!! où l’on suit une bande de voleurs escrocs de haut standing qui ne volent que les nobles de leur très riche Cité …pour se garder l’argent pour eux même.

Mise en page

Je dois dire qu’au départ j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, en particulier parce que Lynch détaille de manière presque forcenée la Cité de Carmorr pour lui donner une vraie âme au final…mais il faut tout de même se payer des pavés de texte par moment.

Mais ce qui a fini par emporter ma totale adhésion est sans aucun doute la galerie de personnages en particulier, le « héros », Locke Lamora, escroc de génie que l’on croirait capable de vendre de la neige à des esquimaux…capable d’adopter la personnalité la plus adaptée à la situation, doté d’un bagou et surtout d’une grande gueule incroyable qui lui donnent un charme imparable. De fait dès le début on accroche à ce personnage entouré d’un certain mystère puisqu’il garde entre autre son origine et son vrai nom pour lui.

Au premier abord la construction du récit est assez étrange avec une partie située dans le présent et de nombreux flashbacks qui s’insèrent entre chaque séquence. Ces retours en arrière permettent essentiellement d’en apprendre plus sur le parcours des personnages principaux et leur « formation » dans la bande des salauds gentilshommes. En principe cela ne devrait pas marcher, car les retours en arrière fréquents causent des va et viens qui devraient casser le rythme du récit.

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Mais le rythme est tellement bien géré que cela fonctionne sans accroc…en particulier quand l’histoire démarre vraiment. Au départ on se demande un peu ce que Lynch veut nous raconter alors que l’on suit la bande de Locke en train de mener un de leurs plus grands coups. Puis vers la page 200 et l’introduction du Rois Gris,  tout s’emballe et à partir de là, il est tout simplement impossible de reposer le bouquin

Il va être dur d’attendre pour lire le tome 2. Oui je sais je l’ai déjà acheté mais...le tome 1 de la voie des rois de Brandon Sanderson est également sorti au même moment et c’est tout simplement l’un des livres que j’attends le plus cette année !!!

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CINEMA 

MAD MAX : FURY ROAD 

Je dois avouer deux choses avant de parler de ce film. La première est que je vais rarement au cinéma. D’une part parce que j’ai un million de trucs à faire et d’autre part parce que je préfère aller voir des films avec pour seul objectif de me vider la tête. Beaucoup préfèrent des films profonds  qui les font réfléchir, intimes, qui les touchent …et tant mieux pour eux. Il en faut pour tous les goûts.

A titre personnel, je vais au ciné pour en prendre plein les yeux pendant deux heures…et c’est ce que j’ai eu avec ce 4e volet de mad Max qui semble avoir réussi à éviter à la malédiction des 4e volet …

Mon second aveu est que cela fait un moment que je ne me suis pas rematé la trilogie MM. Je suis un enfant des années 80, donc ils ont un peu fait partie de mon éducation…mais je dois bien dire que mes souvenirs sont peu flous…et ce dernier volet m’a donné une furieuse envie de redécouvrir les précédents films.

Niveau scénario, il est inutile d’enjoliver les choses : c’est du basique, mais du basique cinglé ! Le réalisateur s’est clairement fait plaisir en mettant en scène un des balais pyrotechniques les plus furieusement cinglé que j’ai pu voir. Sur le fond nous avons là une longue course poursuite de 2h avec quelques dialogues ici ou là mais sans plus.

Pourtant tout cela fonctionne remarquablement bien grâce à l’inventivité de George Miller le réalisateur qui insuffle une vraie énergie à l’ensemble grâce à un million d’idées complètement dingo qu’il balance à l’écran sans retenue.

Tout va à 300 à l’heure et le spectateur ne peut que se laisser emporter sans espoir de pouvoir résister au cyclone qui est en train de l’emporter.

FURY ROAD

Le plus drôle au fond est que le film ne devrait même pas s’appeler Mad Max mais plutôt Mad Furiosa, nom du personnage incarné par Charlize Theron  qui écrase complètement le film de sa présence. Elle est le vrai moteur de l’intrigue (si vous me pardonnez l’allusion motorisée) de bout en bout et Max est un peu le gars qui se retrouve mêlé à l’histoire par hasard et se demande ce qu’il fout là de bout en bout tout en restant collé aux basques de Furiosa …

A propos Sam 2350 Articles
Ce fan de Morrison donne ses conseils dans des guides de lectures

4 Comments

  1. Attention Sam je crois que tu confonds le sympathique Gabriel Katz et le canadien Guy Gavriel Kay, qui lui est bien l’auteur des Chevaux Célestes et un des plus grands auteurs de Fantasy actuelles. Pour la Première Loi je trouve le travail sur Logen notamment tout à fait extraordinaire, notamment à partir de son retour dans le Nord où l’on commence à voir son vrai visage. J’ai trouvé très forte la façon dont dans les premiers tomes il nous dévoile ses pensées, ses justifications, son auto-apitoiement, ses regrets pour nous en faire un personnage très humain et sympathique (sans doute le plus aimable des persos principaux) pour à la fin nous amener à reconsidérer ses actes,et ses actes seuls, qui sont bien ceux du monstre pour qui tout le monde le prend et qu’il est sans doute… « ce qui est pire qu’un salaud, c’est un salaud qui se prend pour un héros », comme lui dit Black Dow.

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